Chapitre 43

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Mathieu

Vendredi 24 décembre 2021

Reprenez un peu de bûche les enfants, je ne la remets pas au congélateur.

- Mamie j'ai plus faim. Me plaignais-je en posant une main sur mon bide gonflé.

Ton grand-père lui n'avait rien à manger quand il a traversé l'Europe ! Sois digne de lui et mange.

- Maman, laisse-le après il va pleurer ses précieux abdos. Se moquait mon daron.

Papa ! Râlais-je.

Maxine à mes côtés ne pouvait pas s'empêcher de rire, elle était si belle, je ne méritais pas une femme comme elle à mes côtés.

Max c'est quoi sur tes poignets ? T'es comme Mathieu tu t'es fait coffrer par les bleus ? Demanda mon petit frère avec toute la naïveté d'un enfant.

Je me tournais vers la brune que je voyais se décomposée sur place, je lançais un regard assassin à Enzo qui s'enfonçait dans son siège. Mamie et mon père échangeaient un regard complice, ils avaient aussi remarqué les marques sur les bras de Max. C'est vrai que j'avais maintenant l'habitude de ces cicatrices et je ne faisais plus attention à celles-ci.

On revient dans une minute. Max vient s'il te plait.

Elle se leva sans un mot et me suivit à travers l'appartement, j'arrivais dans mon ancienne chambre, rien avait bougé, le matelas au sol parce que j'avais cassé la mezzanine, un petit bureau sur lequel j'avais plus gratté des sons que fait mes devoirs, une fenêtre qui donnait une vue magnifique sur le bloc d'en face et par laquelle j'avais fumé tellement de clopes en cachette que j'avais pas pu cacher longtemps à mamie que je fumais. Elle observait la pièce dans laquelle j'avais grandi.

Ça va ? Lui demandais-je pour anticiper une éventuelle crise de panique.

La dernière fois que je lui avais posé la question sur les marques sur ses bras, sur le toit de notre immeuble, elle avait hurlé et elle était restée couchée pendant deux jours, deux jours où j'avais veillé sur elle tellement je m'en voulais.

J'ai toujours du mal quand on me pose la question. Murmura-t-elle.

Je m'approchais d'elle en posant mes lèvres sur les siennes, il ne fallait absolument pas qu'elle repense à la cave, pas maintenant, elle ne pouvait pas se faire du mal à cet instant. Il fallait que je réagisse.

Je glissais mes mains sur sa taille et collais mon bassin contre le sien, je la sentais réagir à mes caresses, elle accrocha ses mains derrière ma nuque pour approfondir notre baiser.

On peut pas faire ça ici Math... Soupira-t-elle.

Ça t'a jamais arrêté avant. Lui fis-je remarquer

Je sais bien, mais là ta famille s'attend à nous voir revenir dans deux minutes.

- Juste avec deux minutes et mes doigts je peux faire disparaitre ton stress comme par magie.

Elle souriait en basculant la tête en arrière alors que je me faisais courir mes doigts à l'intérieur de sa cuisse.

Vite alors. Murmura-t-elle en s'approchant de mon oreille.

Elle posa son front contre le mien et plongea son regard dans le mien, je glissais ma main entre les pans de sa jupe jusqu'à me faufiler avec facilité jusqu'à son sous-vêtement, je souriais en sentant la dentelle sous mes doigts.

CIGARETTE - PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant