Chapitre 48

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Maxine

Dimanche 26 décembre 2021

J'avais envie de lui arracher les yeux, la rage bouillonnait dans mon corps, mon sang tapait dans mes tempes, ma main me faisait un mal de chien. Je sentais les deux bras puissants de Mathieu me tirer en arrière, je n'avais pourtant qu'une envie lui exploser la gueule, même à l'autre bout de la France elle venait me pourrir mon existence.

- Calme toi Max, elle ne peut plus te faire de mal. Tentait le décoloré.

- Mais tu comprends pas ! Hurlais-je de rage. Elle nous laissera jamais tranquille.

- La touche pas ! Intervint Adrien.

Lisko intervint directement pour plaquer le dealer par terre en lui faisant une clef de bras.

- Ta gueule bouffon ! Ça te regarde pas.

- Adrien tu dégages ! Exigeait Mathieu. Sinon je te pète la gueule moi-même, j'ai une revanche à prendre contre toi et là t'as pas des gorilles, prend tes couilles et casse-toi !

Adrien poussa légèrement sur le bras de Lisko pour qu'il puisse le redresser et regarda la blonde au sol, maintenue par Yvick, le visage en sang, puis le polonais et enfin moi. Il soupira et abdiqua.

- Laisse-moi juste prendre mes affaires et je me tire, j'ai rien vu et je vous fous la paix. Les doubles des photos sont dans son ordi.

- Adrien !! Cria la blonde en essayant de se défaire de l'étreinte de mon ami. T'as pas intérêt à partir ! Je vais te défoncer !

- Ils ont gagné Lou, t'es bonne sa mère mais ta vengeance c'est gringe de ouf.

D'un mouvement de tête, Mathieu autorisa Lisko à l'emmener chercher ses affaires, accompagnés de Marcel ils le descendirent jusqu'à l'entrée. Nous n'étions plus que nous quatre dans l'appartement en attendant le retour des deux compères.

- Lâche-moi Math je vais juste récupérer l'ordinateur.

Il relâcha ses bras et me laissa me relever, je pénétrais dans la chambre aux draps défaits et pris l'ordinateur entre mes mains. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle était ici, elle avait fait ses études à Lyon et n'avait aucune raison de venir jusqu'à Paris. Et on ne déménageait pas juste pour harceler une nana qu'on avait déjà suffisamment fait souffrir dans une putain de cave.

Je revenais dans le salon et alluma l'ordinateur sur la petite table basse alors que je m'assayais sur le canapé gris chiné, j'adorais la déco de cet appartement, je m'imaginais presque vivre dans un du même style avec Mathieu. On pourrait même envisager de louer avec une chambre en plus pour en faire un studio lorsque son album sera sorti et qu'il deviendra un artiste reconnu. C'est vrai qu'on en avait jamais discuté, mais quitter la coloc pour s'installer tous les deux pourrait vite devenir une bonne idée, cela éviterait de devoir attendre d'avoir l'appartement pour nous deux pour en profiter, et au moins on sera sûre que Lou n'aurait plus notre adresse.

- Donne moi ton code. Exigeais-je les yeux virés sur l'écran.

- Jamais !

Yvick resserra sa prise sur ses bras, elle lâcha un couinement de douleur.

- LoulovesM avec un L majuscule et un M majuscule. Avoua-t-elle à voix basse.

« Lou loves M », M comme Mathieu ? C'était quoi encore cette histoire ? Je jetais un œil au polonais à côté de moi qui semblait ne pas avoir fait le rapprochement, ou alors c'était moi qui voyait des liens partout.

CIGARETTE - PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant