Chapitre 1 : trahison de sang - partie 2

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Salut les copssss ! Nouveau chapitre ou plutôt nouvelle partie !  En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer ce dernier chapitre !

Et je vais encore fortement vous conseiller des musiques pour ce chapitre :

Ocean eyes - Billie Eilish
When the party's over - Billie Eilish

Et je vous recommande toujours ma playlist Spotify dans ces chapitres pour être encore plus dans cette histoire : Tempted 2 sur Spotify

Bonne lecture les copsssss !!!

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"Qui sème le vent récolte la tempête."

La salle était silencieuse, presque oppressante. Tous les regards étaient rivés sur Lotis, au centre, enchaînée comme un putain de chien qu'on allait abattre. Ses poignets marqués par le métal, son visage à moitié effacé par la lumière crue, tout chez elle criait la honte. Et pourtant, elle restait droite. Droite et silencieuse. Pas un mot, pas un geste.

Autour de la table ronde, ils étaient tous là. Maria, Tyler, Nathan, Sofia, Enzo, Carlos, Matteo, Tío Alejan, Maël. La crème de la famille. Et bien sûr, Raphael Adams, mon père. Lui, assis à sa foutue place d'honneur comme un roi de pacotille, un roi cruel avec son regard glacial et sa voix qui vous claquait en pleine gueule.

Moi ? J'étais là aussi. Assis, les poings serrés sous la table comme si ça pouvait retenir ma colère, ma rage. J'avais envie de me lever, de tout foutre en l'air, de hurler à cette fille qu'elle n'était qu'une conne, qu'elle avait foutu en l'air sa vie et la mienne avec ses conneries. Mais ici, c'était pas mon terrain. Pas encore. Ici, c'était mon père qui décidait. Toujours.

Raphael posa ses mains devant lui, calmement. Trop calmement. Sa voix, grave, résonna dans la pièce :

— Lotis, commença-t-il, son ton glacial. Tu sais pourquoi t'es là. On va pas perdre de temps. T'as trahi cette famille, et c'est pas juste un putain de crime. C'est une gifle dans la gueule de tout ce qu'on représente.

Je me retins de grogner. Sa façon de parler, de balancer ses mots comme des sentences, ça me foutait toujours hors de moi. Mais je dis rien. Parce qu'ici, c'était pas le moment.

Elle, elle restait silencieuse. Son regard était baissé, comme si elle espérait que le sol s'ouvre pour l'avaler. Putain, Lotis... Pourquoi tu faisais ça ? Pourquoi tu nous laissais dans cette merde ?

Mon père se redressa légèrement, ses mains croisées.

— Je vais être clair. Je vais te donner une seule chance. Une seule, putain. Si t'as quelque chose à dire, dis-le maintenant. Si t'as une excuse, une raison, même une putain d'histoire pour sauver ton cul, c'est le moment. Parce qu'après, crois-moi, y'aura plus rien à sauver.

Je la fixais. J'espérais qu'elle dise quelque chose. Qu'elle ouvre sa gueule, qu'elle supplie, qu'elle balance un truc qui pourrait au moins ralentir la machine. Mais elle releva simplement la tête. Ses yeux croisaient les miens, et là, je l'ai vue. Ce n'était pas de la peur. Pas du regret. Juste... rien. Le vide.

— J'ai rien à dire, lâcha-t-elle enfin.

Ses mots, secs, résonnèrent dans la salle comme une putain de claque. Je sentis ma rage monter. Rien ? Rien à dire ? Putain, mais après tout ce que t'as fait, après tout ce que t'as foutu en l'air, t'as même pas une excuse ?

Je fermai les yeux un instant, respirant profondément pour pas péter un plomb devant tout le monde. Dans ma tête, c'était un bordel.

Lotis, bordel, dis quelque chose.

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