L'Embrasement. (Finnick x oc) [Tome 2]

Chapitre 49 : A une seule condition.

Je suis allongée sur le sable, le bruit des vagues remplissent mes oreilles. J'ai l'impression d'être de retour chez moi et ça m'aide à faire le deuil. Du fait que je ne retournerais jamais dans le 4. Je ferme mes yeux pour profiter du calme. 

Je sens que quelqu'un s'assoit à côté de moi et passe sa main dans mes cheveux. J'ouvre délicatement mes yeux pour les encrer dans ceux de mon mari.

"Salut toi.

Finnick : Salut."

Il se penche et embrasse mes lèvres, je sursaute et m'écarte.

"Qu'est ce que tu fais ?

Finnick : J'embrasse ma femme.

- Mais."

Je lève mes yeux vers une caméra, Finnick attrape mon visage dans ses mains et me fait tourne la tête.

"Finnick : Je m'en fou du regard du Capitol, moi je veux juste être avec toi."

Un sourire apparaît sur mes lèvres.

"T'es un idiot tu sais ?

Finnick : Ouais, mais je suis ton idiot madame O'dair."

Puis il colle ses lèvres contre les miennes. Je réponds à son baiser automatiquement, je ferme mes yeux pour profiter du moment. 

Je sais que touts le Capitol nous regarde, mais je m'en fous, la seule chose qui m'intéresse c'est les lèvres de Finnick. J'ai l'impression que le monde extérieur n'existe plus, juste ses lèvres. Il finit par couper le baiser et pose son front contre le mien. 

"Finnick : Tu sais que je t'aime ?

- Je sais." 

Il rigole et m'attire dans ses bras. Je réponds au câlin, mais une idée me vient en tête.

Lui aussi il sent que c'est la fin ?

Il passe sa main dans mes cheveux, un geste tellement familier et apaisant. Je me perd dans l'instant. Avec le bruits des vagues, la chaleur du sable et les bras de Finnick, j'ai l'impression d'être de retour chez moi. Loin de la mort qui m'attends comme une vieille amie. La main de Finnick se décale pour caresser mon visage, il s'arrête sur les tâches de rousseurs sur mon nez.

"Finnick : T'es tellement mignonne avec ces petites tâches de rousseurs."

Je rigole doucement. Finnick tapote sur mes tâches de rousseurs comme si il les comptait.

"Y en a trop.

Finnick : Mais non je vais réussir.

- Tu essaye depuis qu'on a dix ans.

Finnick : Laisse moi compter."

Je rigole et le laisse compter les tâches sur mon nez, je sais qu'il va lâcher au bout d'un moment.

"Finnick : Je l'ai pas déjà compté celle la ?

- Sûrement."

On rigole touts les deux. Il pose ses mains sur mes côtes. Je comprends tout de suite ce qu'il a en tête.

"Non ! 

Finnick : Si !"

Puis il commence à me chatouiller, je me tortille de rire sous lui. 

"Arrête ! 

Finnick : Non ! 

- Tu vas attirer les autres ! 

Finnick : Je m'en fou Peeta et Katniss surveille."

Tellement que je rigole, les larmes commencent à rouler sur mes joues. 

"Je t'en supplie arrête.

Finnick : A une seule condition.

- Laquelle ?

Finnick : Tu as une minute pour me faire une déclaration d'amour.

- Quoi ?

Finnick : 59, 58, 57.

- Enfoiré."

Je prends une profonde inspiration, je suis encore secouée par le rire. Qu'est qu'il me fatigue, mais qu'est ce que je l'aime.

"Finnick : 54,53

- Oui bon ça va j'ai compris !"

Je suis nulle à ça.............

Je lève les yeux pour rencontrer son regard, on a beau être mariés, le nombre de fois où je lui dis "Je t'aime" son rare. 

Il me regarde un rictus provocateur, car il sait que je suis nulle à ça. Je vais lui enlever se maudit sourire, je vais gagnée ! Suffit juste que je donne satisfaction à son côté fleur bleu.

"Mon cher Finnick, je t'aime du plus profond de mon coeur. Tu es la lumière de ma vie, tu éclaircis mes jours sombres."

Je me fais violence pour ne pas rire.

"Le jour où tu m'as demandé de t'épouser fut le plus beau jour de ma vie."

Rigole pas Alya, rigole pas. 

"Satisfait ?

Finnick : Je vais devoir mon contenter."

Il rigole se penche et m'embrasse à nouveau. Je mords légèrement sa lèvre inférieur.

"Finnick : EH ! 

- Vengeance ! C'est pour m'avoir torturer avec des guilis !"

________________________________________________________________________________

Merci d'avoir lu ! 

Petit chapitre simple, joyaux avant la fin. Profiter c'est l'avant dernier.

J'espère que ça vous aura plu.