Upper East Side || New York.
NOVEMBRE.Matveï Azarov est l'un des hommes les plus sexy et bandant de cette génération, si je ne compte pas la plupart des nouveaux boxeurs, il remporte le titre du plus grand séducteur a déjà dix-neuf ans. Parce qu'il est impossible pour quelqu'un de me draguer sans même avoir à le faire, pourtant il s'obstine tous les jours à simplement ouvrir les lèvres et me tirer un gémissement torride.
Peu importe sa tenue : une chemise parfaitement moulée, une tenue de hockey couverte de sueur, même ses putain de Stan Smith réussissent à ajouter un charme à n'importe lequel de ses vêtements. Sans compter son parfum - Yves Saint Laurent doit déposer un procès dès maintenant pour retirer ces notes d'orangers du marché, je vais devenir fou rien qu'au mélange de son shampoing à la sauge et aux effluves boisés.
Je gesticule, ingérable, quand mes doigts viennent balayer rapidement ses cheveux bruns. Respecter des directives n'est pas si difficile avec les hommes, se mettre à genoux, sucer et prier que ça se passe sans accro. Matveï est différent, je n'ai pas à suivre ces étapes, encore moins à faire quoi que ce soit.
— Veï, suppliais-je à nouveau, j'ai déjà dit s'il te plaît.
Impatient, je secoue mes jambes autour de ses genoux pour retirer un peu plus vite mon jogging. Cette soirée avec Baek-Hyun était une catastrophe, son envie de boire et de se lamenter au sujet d'Ari-Soo est une honte - leur histoire commence à me coûter cher au niveau du mental.
— Doucement, poupée, tu vas aimer ça.
— Mmm.
Et je suis sûr d'aimer sans même en avoir fait l'expérience, quand il emploie le surnom de poupée, les sensations sont multipliées par dix. Bordel, si je venais à jouer dans un film pornographique comme détaillé dans mon carnet, Matveï serait la star, pas moi.
À l'extérieur, la pluie et le tonnerre couvrent les bruits de nos baisers et certains de mes couinements. Lorsqu'il est apparu chez les Baek le premier soir, ma demande à propos des gémissements trop forts ne le concernait pas, parce que je sais parfaitement qu'entre nous deux, je suis celui qui hurle le plus fort.
— T'es trop beau, putain, soupirais-je, c'est obscène.
Il pouffe avant de laisser tomber entièrement mon jogging à ses pieds, désireux de sentir à nouveau le goût de sa langue, je fonds sur ses lèvres qu'il entrouvre immédiatement. J'emmerde Brando, s'il a réellement décidé de le quitter, j'en suis gagnant.
— Dior, rassis toi, chuchote-t-il, der'mo, t'es comme un gamin le jour de noël.
Un large sourire innocent se dessine sur mes lèvres alors que je me rassois sur le canapé, je ne peux pas m'empêcher de le toucher un peu partout. Sa peau bronzée et l'odeur de sauge qui émane de ses cheveux sont compatibles avec mon excitation.
— S'il te plaît, s'il te plaît.
Les veines autour de sa main me font gémir un peu plus, il n'est pas seulement sexy et bandant, il est le fantasme le plus dur à avoir dans chacun de mes scénarios. Mon esprit avait beau s'inventer les meilleures positions sexuelles et les enchaînements d'orgasmes, Matveï provoque tout ça.
— Ferme les yeux.
— Non, je veux te voir !
Son regard noir m'interdit de rechigner pour cette fois, en soupirant, j'exécute son ordre malgré l'envie d'observer ses faits et gestes. L'élastique de mon boxer descend le long de mes jambes pendant que sa main libre s'enroule autour de ma nuque. D'un sourire amusé, je laisse son pouce tracer des cercles invisibles sur ma peau.
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STARBOY
RomanceT3. De son nom adoptif, Dior Ivory Arslan Shaplen, est un fils surprotégé par ses deux pères, Cooper et Colin. Les deux plus grands hockeyeurs de Los Angeles, des États-Unis et de la Californie. L'atmosphère des articles, des interviews et des photo...