CHAPITRE 11 - DIOR

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Upper East Side || New York.
NOVEMBRE.

Deux semaines, deux semaines que Matveï a attrapé son rhume. Son putain de rhume qui m'empêche tout contact avec lui, il est aussi fatigué que Baek-Hyun après son entraînement. Ce qui est pourtant impossible.

Ses parents n'ont rien trouvé de mieux que de désigner le voisin pour jouer au baby-sitter. Bien que j'apprécie passer tout mon temps aux côtés du brun - plutôt mon entrejambe aime ça. Une partie plus ennuyante de moi déteste le surveiller tous les jours. Je n'ai pas de quoi m'amuser.

Allongée sur le ventre, je défile les commentaires de ma dernière publication. Putain, elle a fait parler le New York Times et la plupart de mes fans.

Tu sembles faire des jalouses, mon amour.

Absorbé à répondre aux messages d'Ari-Soo, je sursaute quand une chaleur se pose au creux de mes reins. Le visage épuisé et couvert de sueur, Matveï s'agenouille devant le canapé pour être à ma hauteur.

— Tu ne devrais pas te lever du lit, mis à part pour venir me baiser.

Il n'a plus la force de rire ou de rétorquer d'une injure cinglante, sous le plaid vert, je suis certain qu'il est nu. Sa peau ne supporte pas le contact de vêtements lorsqu'il est malade, Dieu merci.

Tu me rends fou ,bordel, à un tel point que je n'arrive plus à baiser depuis notre récent contact, il y a deux semaines.

J'ai bien essayé avec un tas d'hommes différents, dans les bars, les salles d'entraînements, peu importe à quel point ils sont bandants. Je n'arrive plus à prendre du plaisir. Rapidement, je jette mon téléphone sur le canapé pour grimper à califourchon sur ses cuisses.

— Dior. gémit-il.

Mes doigts glissent entre ses cheveux bruns, alors que je m'attaque à sa nuque. Je perds tout contrôle. C'est la seule chose qu'il me laisse faire depuis le début de son rhume, des baisers parsemés sur sa peau, aucun sur ses lèvres. Bien que l'envie grandit de jour en jour, il m'empêche d'accéder à mon désir. Je bande sur ses lèvres, et il m'interdit ça.

Je l'entends soupirer avant de descendre ses mains sur mes fesses, la fatigue a un effet d'excitation sur lui. J'ai essayé de le faire craquer à maintes reprises, sauf qu'il n'a jamais voulu céder, et je suis frustré sexuellement bordel. Après quelques minutes à caresser ses cheveux, je sens qu'il est en train de s'endormir.

— Matveï ?

Putain, il est en train de baver sur mon épaule pendant que mon érection flanche directement sur son genou. Lorsque le plaid s'écarte légèrement, j'en profite pour glisser mon index le long de sa peau. Bronzé et lisse de tout défaut.

— Il faut que tu me baises, Matveï. Ça en devient urgent.

— Tu vas tomber malade. Et je ne peux pas faire ça. chuchote-t-il.

Bien. La première chose à laquelle il pense est d'attraper un stupide rhume, bordel, je suis prêt à attraper toutes les maladies du monde seulement pour le sentir en moi une seule fois. Je serais débarrassé de cette envie, définitivement. Je pourrais le détester à nouveau, comme avant.

— Une fois ta langue dans ma bouche, je serai guéri. Parole de scout.

Il rejette la tête avant de rouler des yeux, même ce simple geste m'excite. J'ai l'impression d'être un gamin de dix-sept ans qui découvre sa sexualité, il éveille tous mes sens, surtout la partie basse de mon corps. Sa main gifle brutalement mon doigt qui s'apprêtait à passer la barrière interdite.

STARBOYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant