je ne suis plus un bébé - Tome II.

112 - Surprise.

Je n'ai pas pû m'empêcher d'éclater de rire. Adeline également.

- [Maman] Je pensais que vous étiez ensemble.
- [Mamie] Ce serait encore plus simple.
- [Emmy] D'accord je ne te laisse plus seul mais tu viens avec moi, mon lit est plus confortable.
- [Kévin] Vous avez déjà dormi ensemble ?

Heureusement que j'ai une couche, je l'ai bien sentie se réchauffer.

- [Gaëlle] Ils étaient déjà ensemble au réveillon, c'était ici, avant le déménagement, nous avons parlé d'âges.
- [Emmy] Et de bébés, je préfère te le dire à l'avance.
- [Kévin] Sérieux, deux ?
- [Thomas] Oui, et je ne ferais pas la même erreur, je compte bien en profiter.
- [Ylann] Bébé !
- [Adeline] Oui des bébés, tu vas avoir beaucoup de copains et de copines.
- [Mamie] La crèche devient une urgence.
- [Gaëlle] Je ne sais pas si tu as entendu hier, c'est prévu d'en construire une à l'angle de la rue.

J'explique un peu puis le problème que nous allons avoir a l'usine.

- [Papa] Vous allez le financer ?
- [Gaëlle] En partie, nous en avons absolument besoin. Dès demain Adeline aura le problème.
- [Adeline] Je me suis arrangée avec Camille, puis il y a sa grand mère quand elle doit s'absenter.
- [Mamie] Nous sommes aussi à côté, mais essayez de le laisser régulièrement à Anita.
- [Gaëlle] C'est pour cela hier avec Camille ?
- [Mamie] C'est ce qui lui manque, une fois que tes enfants sont grands tu attends les petits enfants, pour elle ce sera les arrières petits enfants.
- [Kévin] Ou tu en fais d'autres. Sophie, Papa, Jacques.
- [Adeline] Sophie ?
- [Gaëlle] Ils n'ont pas eu le temps de te le dire, ou ils comptent te l'annoncer en même temps qu'à Lola.
- [Mamie] Ce ne sera plus une surprise mais laisse leur te l'annoncer.
- [Thomas] En attendant, vous croyez que Roger serait d'accord d'utiliser la salle de la caserne pour faire manger les enfants le midi ?
- [Papy] Nous n'avons pas vraiment le choix, c'est la seule cuisine assez grande.
- [Mamie] Mais qui ?
- [Gaëlle] Muriel s'occupe déjà pour la crèche à l'école
- [Thomas] Vous pouvez aider à les faire manger, voir avec André peut être pour la cuisine.
- [Papa] Je ne pense pas que Roger puisse en prendre la responsabilité.
- [Kévin] Directement le préfet ? Pas de problème.
- [Emmy] C'est aussi la commune il me semble.
- [Papy] C'est la question que je me posait, utiliser la grande salle ne gêne pas le fonctionnement du centre de secours.
- [Gaëlle] Nous en parlerons demain soir au conseil, il nous faut une solution très rapidement.
- [Maman] Parce qu'en plus tu fait partie du conseil municipal, je ne suis pas au bout de mes surprises avec toi.
- [Papy] Comme moi, en tant qu'invitée. Elles vont employer plus de vingt pour cent de la population de la commune et donner du travail à encore dix pour cent, la commune doit en tenir compte.
- [Thomas] Et ce n'est que la première partie.

Je n'avais pas pensé à ça, trente pour cent ? Je ne sais même pas combien il y a d'habitants.
Il faut débarrasser, ça permet de m'occuper.

- [Maman] Nous avons laissé le dessert dans la voiture.
- [Mamie] Nous en avons aussi apporté un.
- [Gaëlle] Vous allez voir tante Sophie après ?
- [Maman] Ce n'est pas vraiment prévu.
- [Adeline] Ils savent que vous êtes là, ils vont sûrement venir.

Ça bip de partout dans la maison, le mien est resté dans la chambre.

- [Kévin] Nous sommes en renfort.
- [Emmy] 824 effondrement.

Je me dépêche de récupérer mon récepteur et d'accuser réception. Mes chaussures et en route. Nous sommes tous mobilisés. C'est vraiment important. Cela ne va pas être facile sous cette pluie. Par la radio je comprends que ce sont des maisons construites sur d'anciennes mines. Kévin doit participer aux recherches, il a basculé sur la fréquence privée.
C'est assez loin et totalement isolé.