je ne suis plus un bébé - Tome II.

111 - Déjeuné familial.

Il se passe encore un truc, Norbert est resté tout le temps avec moi, et le préfet qui était informé de cette sortie, un niveau 3, c'est banal.

- [Roger] Alors ?
- [Norbert] Sans problème.
- [José] Tu vois, même Robert n'en doutais pas.
- [Kévin] Quoi ?
- [André] Parce que tu ne sais pas encore que c'est Norbert qui valide la partie intervention dans notre secteur ?
- [Norbert] C'est officiel, et félicitations Gaëlle tu as l'accréditation pour conduire les véhicules sanitaires.
- [Gaëlle] Merci, et dans quinze jours, c'est pour quoi ?
- [José] Le cran au dessus pour le niveau max et les permis poids lourds.
- [Norbert] Vous avez le terrain pour samedi prochain. A propos, ce n'est pas dans la procédure d'annoncer l'avant dernier virage.
- [Stéphane] Elle le fait d'elle même à chaque fois, et c'est bien utile.
- [Jocelin] Et de mettre la sirène au dernier moment quand tu est derrière un autre secours.
- [Hubert] Il faut suivre, comment fait tu ?
- [Mamie] Elle suit son instinct. Et vous deux reposez vous ces deux prochaines nuits.
- [Camille] Pas de faux départ.
- [Emmy] Et évitez les sillons vallonnés.
- [Valérie] Il faut bien qu'il s'amuse un peu, ça sert aussi à ça les weekends.
- [Adeline] Parce qu'il rougit toujours ?

Je comprends mieux, c'est pour charrier Kévin

- [Sophie] Tu es aussi au courant de ça ?
- [Kévin] Je ne vois pas comment.
- [Adeline] Pourquoi crois tu que j'attendais que tu sois là pour me doucher et que j'en sortais seulement en culotte et tee shirt ?
- [André] On aura tout vu ! Tu ne vas pas me dire qu'il t'intéresserait déjà.
- [Camille] Il y a prescription depuis.
- [Adeline] Je l'ai toujours considéré comme un frère, puis j'étais déjà avec Nolan.
- [Magalie] Heureusement que les bas et les jarretelles n'étaient pas à la mode, son éducation aurait été beaucoup plus rapide.
- [Adeline] C'était totalement innocent, c'est vrai que tu n'étais pas du tout en avance.
- [Stéphanie] Ne t'inquiètes pas, il s'est très bien rattrapé ces derniers temps.

Ça veut dire quoi ça ? Ils nous ont entendu hier ? Je ne vois pas quand sinon. Déjà que nous sommes au centre de l'actualité, mais en plus nous ne faisons rien avec discrétion.
Il commence à être tard, les enfants tiennent à peine debout, Ylann dort sur les genoux d'André, Steve vient de se réveiller pour son biberon. Sylvie arrive à le prendre alors qu'elle est en pantalon. Mamie aussi veut rentrer, Francis et Camille les accompagnent.

Je les accompagne jusqu'à la voiture.

- [Mamie] Pensez à fermer les fenêtres du garage et les deux portes de l'escalier.
- [Gaëlle] Merci, c'est bon à savoir, demain mes parents seront là également.
- [Papy] Pas besoin d'être très futé pour comprendre que vous en profitez.
- [Camille] A tiens, cette semaine ils sont un peu moins en forme, une fois en moins.
- [Mamie] Dommage que tu n'habite pas à côté pour vous y mettre.
- [Camille] Maintenant que grand mère est à côté, c'est à envisager.
- [Mamie] Tu penses aussi à lui offrir une culotte ?
- [Camille] Je doute que ça l'intéresse.
- [Mamie] Qu'est-ce que tu crois, il n'y a pas d'âge pour aimer la lingerie, particulièrement lorsqu'elle est fabriquée localement.
- [Camille] D'accord, je la ferais venir à la vente privée. Et toi Gaëlle, tu as prévu pour ta mère ?
- [Gaëlle] Elle en a aussi une très ancienne, et elle s'en fera une lors de la visite de l'usine.
- [Mamie] Parfait à demain, tu demandes à Kévin de venir nous chercher pour midi ?
- [Gaëlle] Oui bien sûr, A demain.

Mamie veille vraiment sur tout, peut être un peu trop, pourquoi elle leur a conseillé le bébé ? Ils ont encore le temps, c'est pour Anita ? Après Camille ne se gêne pas non plus puis ça reste bon enfant.

Tout le monde à l'air de partir, je n'ai pas eu le temps de parler avec Candice, bon au moins je sais qui c'est maintenant, c'est aussi la plus âgée des quatre.