Etienne et Céline s'approchent avec les deux ministres, nous retournons avec les spectateurs.
- [Céline] Oui, elle nous a appris beaucoup de choses, aux enfants et aussi aux adultes. Elle aussi n'aimait pas l'injustice, le ministre de l'agriculture et le ministre de l'écologie sont venus réparer une erreur.
- [Etienne] Merci Céline, Je pense aussi qu'elle serait fière de vous tous et qu'elle aurait adoré ce qu'est devenu son village et ses nouveaux projets. Un de ces projets concerne la ferme de Madeleine, il commence par un acte de générosité pour ces quatre jeunes femmes séquestrées dans notre région. Félicitations mesdemoiselles, je suis impressionné par votre volonté et par votre intégration dans cette commune.
- [Lionel] L'instant pommade, il en faut beaucoup car ce n'était pas une erreur mais pour préserver leur intérêts.
- [Sophie] Tais toi, c'est le mari de Muriel, il est maire et conseiller régional.J'aime bien Etienne mais moi aussi cela ne me plaît pas. Ils auraient pu attendre demain pour ne pas ternir cet hommage avec leurs arrangements.
Heidi s'est rapprochée de Lionel et tient Arrieta contre elle.
C'est au tour du ministre de l'agriculture.- [Ministre] Je tiens à vous présenter mes excuses, l'installation que j'ai vue en photographie est exemplaire, mais la réglementation exige de séparer les activités par des portes. Peut-être que l'inspecteur a pris son travail un peu trop à cœur, ou n'a pas su exprimer correctement ses recommandations. Cette décision n'est pas définive.
Plusieurs villageois partent, je les comprends, c'est précisément ce qui me fait fuir la politique. L'inspecteur a obéit aux ordres. Ce n'est pourtant pas la première ferme à vendre sa production, j'avoue que je suis perdue.
- [Arietta] Mentir, pas dit mettre porte mais vendre le lait au camion.
- [Heidi] Nous le savons, il donne autorisation et nous se taire.- [Ministre] Muriel a proposé l'aide de la personne chargée d'appliquer ces normes dans les cantines, nous savons que cela sera fait rapidement et je vous remet l'agrémentation ce soir. Dès demain matin ce beurre qui à l'air très bon pourra être vendu par vos commerçants.
C'est déjà qu'il n'a pas vu que des photos mais le reportage en entier.
Il montre une plaque et des documents mais aucune d'elles ne bougent, un moment d'incertitude puis Muriel les prends.
Au tour maintenant du ministre de l'écologie.
Pour faire court il nous félicite pour notre engagement et nous assure qu'il suit de très près le projet de la coopérative et qu'il encourage à consommer localement.- [Camille] Il est venu comment déjà ?
- [Sophie] Et juste pour ça, il n'a même pas une petite annonce pour inciter à cultiver les terres.
- [Lola] En gros, l'affaire est réglée et on passe à autre chose. Bientôt nous allons avoir le ministre des transports parce que c'est du travail en moins pour les chauffeurs routiers.Un buffet est organisé à la salle des fêtes, mais il ne reste plus grand monde. Les journalistes interrogent les ministres avant qu'ils ne partent.
- [Etienne] Désolé, nous sommes parfois obligé de suivre les consignes.
- [Gaëlle] Pourquoi vous ? Ce n'est pas au préfet d'accueillir les ministres ?
- [Etienne] Il ne connaissait pas Madeleine.
- [Gaëlle] La cérémonie est gâchée, cette salle devrait être pleine de villageois.
- [Etienne] C'était précipité de le publier sur internet.
- [Gaëlle] Je n'ai fait que partager mon sentiment, un blog sert à partager ce qu'on aime mais aussi ce qu'on n'aime pas.
- [Etienne] Cela a pris rapidement trop d'ampleur, elles n'ont peut être pas bien compris.
- [Gaëlle] Et Barbara ? Elle était présente ce matin, regardez le reportage en entier. Muriel et Magdaléna en pensent quoi ?
- [Céline] Il voulait vraiment les décourager de continuer, mais pourquoi ? D'autres fermes vendent leur production même sur internet.
- [Gaston] J'ai reçu plusieurs appels me demandant de limiter l'importance de la coopérative. Les motifs donnés sont assez variés, tous s'accordent pour dire que cela ne doit pas s'étendre à d'autres communes.
- [Etienne] La région vous soutiendra toujours
- [Gaëlle] C'est quoi le problème ?
- [Etienne] Le financement des élections, l'utilisation des biens publics pour un intérêt personnel.
- [Gaston] Comme ton employé qui va intervenir à la ferme de Muriel.
- [Etienne] Elle peut lui demander un conseil en dehors de ses heures de travail.
- [Gaston] Faites très attention, nous ne nous sommes pas fait que des amis, et je veux que l'on développe cette coopérative. J'ai toujours agit dans l'intérêt des habitants de cette commune.
- [Etienne] J'hésitais déjà à me représenter aux régionales. Cette histoire me fourni la réponse.
- [Muriel] Non ! C'est leur donner raison, et nous avons besoin d'une opposition. Ils te cherchent et nous avons à répondre à la presse.
- [Céline] Nous remercions les ministres de s'être déplacés et nous sommes ravis pour la ferme. Pas de piques Gaston.
- [Gaston] Ils vont surtout s'intéresser à Gaëlle. Et certains vont chercher à la déstabiliser.
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je ne suis plus un bébé - Tome II.
General FictionLa suite de je ne suis plus un bébé. J'ai dû séparer les chapitres par manque de place. Nous retrouvons Gaëlle avec d'autres défis, d'autres aventures, elle va se découvrir d'autres facettes pour son entrée dans la vie d'adulte.