90 - Influences

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La parole a été plus rapide que la pensée. C'est trop tôt.

- [Vanessa] Tu as une idée ?
- [Gaëlle] Beaucoup de femmes cherchent à savoir où j'ai eu ce que je portais avant hier. J'ai aussi parlé avec Olivia.
- [Bastien] Cela ne suffit pas, cette lingerie ne va pas intéresser assez de personnes pour faire vivre une entreprise.
- [Jean-Luc] Pas que local, vous avez internet.
- [Kévin] Je connais déjà l'influenceuse.
- [Vanessa] Tu oublies Chloé, peut être Sally, Bettina. Il y a une opportunité à saisir pour créer ce qui manque aux femmes, il y a beaucoup à faire également pour l'incontinence.
- [Mamie] Gaëlle a de quoi créer sa propre marque de lingerie avec Sophie et Laure. Pensez également à l'environnement, pour l'incontinence légère, de plus en plus de femmes utilisent des culottes menstruelles.
- [Vanessa] Et pour les bas que nous a donné Bettina ? C'est impossible à trouver dans le commerce.
- [Bastien] Il faut des machines de plusieurs tonnes.
- [Papy] Cela peut se trouver, ils fabriquaient des collants nylons près d'ici.
- [Mamie] Un peu de bas également comme ceux de Gaëlle, mais l'activité à cessé depuis au moins cinq ans, il faut voir dans quel état sont les machines et il faut trouver du personnel qualifié.
- [Manon] Pour bien comprendre, vous avez créé un besoin en bas en ravivant la mode des jarretelles. Ceux que porte Vanessa sont très anciens, vous avez l'occasion de faire selon vos goûts, avec toutes les industries textiles qu'il y avait dans la région, vous devriez trouver assez facilement.
- [Kévin] Il faudra aussi leur donner envie d'habiter près d'ici.
- [Papy] Faites nous un beau projet et vous aurez tout le soutien nécessaire.

J'aide Vanessa à débarrasser, j'ai besoin de penser à autre chose. Dans quoi je me suis engagée encore, ce n'est pas comme cela que je vais remettre de l'ordre dans mes occupations.

- [Vanessa] Tu sais t'entourer des bonnes personnes alors fais le, Carole l'a déjà compris.
- [Gaëlle] Mon travail me plaît, je n'ai pas envie de le laisser tomber.
- [Vanessa] Je ne parle pas de le laisser tomber mais de faire différemment. Vous avez plusieurs jeunes femmes qui ne cherchent qu'à suivre ton exemple, elles n'ont besoin que d'un coup de main pour se lancer.
- [Gaëlle] Il faut de l'argent, des locaux.
- [Vanessa] Les communes ne demande que d'occuper leurs locaux vides, celle ci va te suivre sans hésiter, Kévin a raison, il faut des artisans, des entreprises et des écoles pour faire vivre une commune.

Ça me fait toujours peur, je ne sais pas comment je vais gérer tout ça.
Nous allons ensemble chez Agnès, je sens en marchant que je dois changer ma couche, je ne sais pas quand j'ai pu faire autant. Je prends au passage le sac dans la voiture.
Agnès nous présente Odette sa mère et Georges son père. Stéphane et Marc sont aussi présents.

Quand Odette s'est levée j'ai vu sa jupe mouillée.

- [Odette] Je suis ravie de faire votre connaissance, que ce soit ici ou en ville nous avons beaucoup entendu parler de vous.
- [Gaëlle] Merci, je peux vous demander de me montrer où me changer ?
- [Agnès] Viens, je vais te montrer.
- [Stéphane] Je pense qu'Odette à aussi envie de lui montrer sa maison.
- [Odette] Oui bien sûr, avec plaisir.

Je l'aide à se lever et à marcher, il y a quelques marches à monter pour arriver dans une grande pièce avec plusieurs fauteuils, une petite table, des statues, des tableaux.

- [Gaëlle] Vous avez une très belle maison.
- [Odette] C'est une salle pour les films, mon mari en est très friand.
- [Gaëlle] Cela ne lui manque pas ?
- [Odette] C'est devenu trop difficile à entretenir, elle est parfaite pour Agnès et Marc, je commençais à désespérer.
- [Gaëlle] J'ai appris que c'est depuis l'école, vous étiez au courant ?
- [Odette] Oui bien sûr, je n'ai jamais compris ce qui les retenaient. Vous pouvez vous changer ici, c'était la chambre de Valérie, à moins que vous préférez la salle de bain.
- [Gaëlle] C'est parfait, j'ai des lingettes. Vous voulez vous changer la première ?
- [Odette] Vous avez vu ? Ah oui cette saleté a encore fuit. C'est triste de vieillir.
- [Gaëlle] Je ne me sens pas vieille et j'ai le même problème. Vous avez de belles choses qui vous attendent ces prochaines années. Être grand mère n'a rien de triste.
- [Odette] Une grand mère avec des couches qui va devoir apprendre à ses petits enfants à être propres.
- [Gaëlle] Maman travaille dans une crèche et porte aussi des couches. Je compte bien aussi avoir des enfants.
- [Odette] Cela n'a pas l'air de vous gêner.
- [Gaëlle] Nous sommes obligées de faire avec, mais pas avec n'importe quoi, je vais vous donner plusieurs couches à essayer, nous verrons avec Agnès et Valérie pour vous approvisionner suivant vos préférences.
- [Odette] Je les ai déjà par Valérie.
- [Gaëlle] Je vais lui montrer celles que j'utilise, je n'ai pas de fuites avec.
- [Odette] Elle pense que je la mets mal.
- [Gaëlle] Je vais vous montrer, vous me laissez deux minutes et je vous appelle ?
- [Odette] Au point où j'en suis, essayons !

je ne suis plus un bébé - Tome II.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant