- [Patricia] Sans elle et sa sœur nous ne serions pas là.
- [Carole] Après ! Viens Gaëlle.C'est l'équivalent de Mamie et Papy pour la commune ?
- [Carole] Bonjour Magdaléna.
- [Magdaléna] Bonjour Carole, cela a bien changé.
- [Carole] Gaëlle nous ramène beaucoup de clientes.
- [Magdaléna] Difficile de ne pas la connaître, c'est un honneur de vous voir en personne.
- [Gaëlle] Le plaisir est pour moi, j'ai le sentiment que je n'ai rien à vous envier.
- [Magdaléna] Je n'ai pas réussi à sauver cette usine.
- [Gaëlle] Ce n'était peut être pas à vous de le faire. Je sais que ce n'est pas facile à accepter.
- [Magdaléna] A vous également d'accepter les remerciements.
- [Carole] S'il faut choisir vous êtes à égalité sur ce domaine. Nous prenons en charge ce travail mais cela va prendre du temps, Gaëlle est là moins souvent.
- [Magdaléna] Merci beaucoup, cela vient de Madeleine, tu comptes toutes les fournitures et le temps passé.
- [Carole] Non je ne peux pas, en hommage à Madeleine, c'est grâce à vous deux que nous sommes ici, c'est vous qui avez fait que cette restauration soit possible.
- [Magdaléna] C'est du travail et c'est la moindre des choses de le rétribuer.
- [Gaëlle] Je crois que cette fois c'est à votre tour d'accepter. J'y tiens aussi car tout ce qui m'est arrivé a commencé ici.
- [Magdaléna] Très bien, dans ce cas tu n'a rien contre à ce que je le donne à des personnes qui en ont besoin.Je ne peux pas dire non. De toute façon je l'ai entendue demander à Léa au sujet de la file, elle aurait fait un don. Elle a fait un chèque, nous a dit a bientôt, puis a donné le chèque à Cécile avant de sortir. Vu la surprise de Cécile, le montant doit être important. Carole est allée voir.
- [Carole] Cinq mille euros, c'est raisonnable, je m'attendais à plus.
- [Léa] Qui est t'elle ?
- [Carole] Une des plus grosses fortunes de la région. Son mari est mort assez jeune d'une maladie incurable, il possédait tous les immeubles de ce quartier. Quand nous nous sommes installées, nous n'avions pas de garanties suffisantes. Elle et sa sœur jumelle nous ont demandé combien nous pouvons payer par mois, nous nous sommes basées sur le calcul des banques, elles ont accepté mais sans intérêts.
- [Patricia] Madeleine nous a également apporté nos premières clientes.
- [Gaëlle] Madeleine est sa sœur jumelle ?
- [Patricia] Oui, elle été tuée pendant le cambriolage de leur maison. Les rumeurs disent qu'elle a protégé sa sœur.
- [Carole] C'était surtout grâce à elle, Magdaléna était plus dure en affaire puis s'est radoucie pour continuer dans le sillage de sa sœur.J'ai une autre cliente, elle veut ses initiales sur plusieurs chemisiers, c'est assez simple et je montre à Léa, je lui demande de choisir une typographie, la taille et la couleur.
Je le reproduit sur une feuille pour ajouter au devis. Elle préfère sans les points. J'écris aussi les informations en clair sur la feuille.- [Gaëlle] Nous vous préparons le devis pour mercredi.
- [Cliente] Je suis arrivée trop tard, j'aurais bien aidé ces femmes.
- [Gaëlle] Merci c'est très gentil, je penses que l'objectif est largement atteint.Nous laissons partir la cliente.
- [Gaëlle] C'est à garder avec le devis, c'est assez rapide à broder mais il faut bien les placer, compte une demie heure par chemisier, un fil suffit.
- [Cécile] J'ai fini, nous sommes déjà à quarante trois mille sans les enchères. C'est fou, les dernières, c'était uniquement pour les aider.
- [Gaëlle] Je vais avoir besoin de la liste des tailles pour les premières, je m'y met dès demain.
- [Cécile] Il la faudra pour le musée, j'aurais dû indiquer la position sur le ticket.
- [Gaëlle] Avec la liste des cartes,.le numéro du ticket.
- [Cécile] Je m'en occupe demain, je vais prendre une copie de ces feuilles.Muriel arrive. Cécile lui donne toutes les informations, puis lui donne le chèque.
- [Muriel] Elle a déposé quoi ?
- [Gaëlle] Un pull bleu ciel tout mité avec une broderie à refaire.
- [Muriel] Elle l'a toujours ? Il me semblait qu'elle l'avait perdu, c'est pour cela qu'elle m'a appelée pour la ferme.
- [Gaëlle] C'est ta mère ?
- [Muriel] Ma tante, ma mère et elle sont jumelles.
- [Gaëlle] Je suis désolée pour ta mère.
- [Muriel] Tu est au courant ? C'est le passé. Nous étions chez ma tante, j'ai entendu du bruit et j'ai voulu aller voir, maman est sortie avant moi et j'ai entendu tirer. Heureusement la police est arrivée juste après, ma tante avait déjà déclenché l'alarme.
- [Gaëlle] Je ne voulais pas te rappeler ces souvenirs, pourquoi la ferme ?
- [Muriel] Tu sais déjà que j'ai passé mon enfance dans votre commune. Mes parents possédaient une ferme mais n'y travaillaient pas. Les parents de Benoît utilisaient les installations, gratuitement bien sûr. La ferme me revient, j'y avais pensé aussi mais on m'a confirmé que ça ne va pas aller pour des cochons. Plutôt des vaches ou des chèvres pour le lait.
- [Gaëlle] On se retrouve à l'hôpital demain à onze heures pour leur poser la question ? Nous aurons besoin de Chimène.
- [Muriel] Nous leur avons trouvé des tablettes pour traduire.
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je ne suis plus un bébé - Tome II.
Ficción GeneralLa suite de je ne suis plus un bébé. J'ai dû séparer les chapitres par manque de place. Nous retrouvons Gaëlle avec d'autres défis, d'autres aventures, elle va se découvrir d'autres facettes pour son entrée dans la vie d'adulte.