je ne suis plus un bébé - Tome II.

146 - Les petits secrets.

Ça en fait pas mal quand même, je réalise qu'ils sont tous très proches de moi. C'est lui qui l'a voulu, ils nous ont invités au repas de la commune pour avoir de nouvelles idées. On sait bien qu'avec moi ça déborde toujours.
Gino revient avec le bois, je lui dis tout de suite que nous ne sommes pas là ce soir.
Ronin est bien plus présentable avec des vêtements à la bonne taille. Pourtant Maxime est plus grand.

- [Gaëlle] Vous avez des vêtements en stock ?
- [Maxime] Nous faisons comme pour les meubles. Les habitants préviennent Doris ou Hélène et nous allons les chercher.
- [Gaëlle] Je n'y suis pour rien cette fois Roger.
- [Maxime] Nous avons complété votre idée.

Ronin est un peu incrédule, il a tout à découvrir sur la commune.

- [Kévin] La commune récupère les meubles pour ceux qui en ont besoin.
- [Gaëlle] Thomas n'utilise plus le studio ?
- [Kévin] Je vais lui demander.
- [Ronin] Lundi seulement.
- [Gaëlle] C'est pour le libérer.
- [Maxime] Je vous ramène ?
- [Ronin] Merci, et à bientôt.
- [Roger] Je vais rentrer, pas d'intervention ce soir, il y a un match, ce sera calme.
- [Gino] Moi aussi j'y vais, j'oubliais, Viviane nous invite à déjeuner demain midi.
- [Gaëlle] Nous aussi ? Nous avons de la visite à quatorze heures.
- [Gino] Viviane se doute que vous n'allez pas rester longtemps, je lui ai dit que tu as la broderie. A demain.
- [Gaëlle] Attends, donne ça à Lola, qu'elle ne recommence pas comme la semaine dernière.

Je lui donne le permis, donc quand il y a foot, il y a moins d'accidents ? C'est bon à savoir. Tout le monde a aussi besoin de repos.

- [Kévin] Tout le centre du village les ont entendu cet après-midi, ce n'était pas une si bonne idée.
- [Gaëlle] C'était animé, il y avait Francis puis Zabou et William, Tante Sophie. Nous avons bien profité du spectacle. Heidi est arrivée et a dit quelque chose à Lionel en faisant des signes.
- [Kévin] Ils s'entendent bien, elle aura besoin d'un ordinateur et d'internet pour quand il sera en Australie.
- [Gaëlle] C'est à lui de lui offrir, je ne sais pas qui les aident pour les comptes.
- [Kévin] Céline, elle s'est occupée de l'achat des animaux. A ce que j'ai compris, elle y va tous les jours.
- [Gaëlle] Tu te change, Lydie sera sûrement bien habillée.
- [Kévin] Première fois que je vais chez un Maire.
- [Gaëlle] Et ici avec tes grands parents.
- [Kévin] Ce n'est pas pareil, aujourd'hui, c'est une invitation officielle.

Gaston n'est pas protocole, comme Robert. Ça n'a rien d'officiel. D'un autre côté, je participe souvent à leurs réunions et avec Mamie et Papy, c'est vraiment le cœur de la commune, c'est encore plus haut que le conseil municipal.
Je dois changer la couche et je prends une douche rapide. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, trois ou quatre heures ? Couche violette par sécurité, donc le nouveau body puis les bas de soie du cadeau de lundi. Avec une robe sans décolleté, je peux porter un soutien gorge emboîtant. C'est aussi pour Lydie qui ne peut plus porter de décolleté. Je n'y ai même pas fait attention cet après midi. Ah oui les chaussures, pas de talons aiguilles à cause du plancher de leur salle à manger. Je n'ai plus qu'une paire avec un peu de talons. Ça commence à devenir sérieux, je vais avoir besoin de plus de tenues de soirée, de chaussures et de sacs assortis.
Kévin s'en sort pas mal, mais je préfère la chemise au polo.

Nous pouvons y aller, je ne sais pas pourquoi mais je sens que c'est encore une page qui se tourne. Sans le vouloir je suis maintenant une des femmes les plus influentes de la commune comme Mamie, Céline et Madeleine avant nous. C'est aussi pour cela que l'on m'identifie à elle, nous continuons son œuvre elles étaient trois, et nous sommes de nouveau trois.
Je ne me suis pas préoccupée de savoir qui va chercher Mamie et Papy.
Trop tard nous sommes devant la porte et Gaston nous ouvre.

- [Gaëlle] Il faut chercher Mamie ?
- [Gaston] Céline y est depuis cet après midi. Elles ne devraient pas tarder.

J'entends pourtant du bruit dans la cuisine.
Et Papy est déjà là. Ils sont tranquilles au salon devant un bon feu de cheminée.