je ne suis plus un bébé - Tome II.

135 - Journées de dingue.

Je ne suis pas loin mais ils ne m'ont pas vue. C'est donc ça ! Et pourquoi nous deux ? Nous ne sommes pas pompiers, même si j'interviens et puis pas Lola. Parce qu'elle est avec Gino ?

Ça y est Camille a démarré, faut déjà sortir du parking, je reconnais l'enseignement de José, elle maîtrise mieux que quand je suis sortie de l'auto-école. Impossible de voir que c'est un jeune permis.

Nous rentrons, Lionel avec José et moi avec Lola.

- [Lola] J'ai ma voiture ! Jamais je n'aurais pû me la payer.
- [Gaëlle] Tu pourras remercier Édouard, c'était lui au téléphone.
- [Lola] Ils ne font pas ça pour rien.
- [Gaëlle] Edouard c'est pour le permis, Robert pour les pompiers.

Je lui dis ce que j'ai entendu.

- [Lola] Toi d'accord mais pas moi, je ne vais pas conduire d'ambulance.
- [Gaëlle] Je ne sais pas, on me l'aurais demandé, jamais de la vie je m'en serais crûe capable, c'est comme pour le brevet.
- [Lola] Nous n'avons même pas de formation, je suis juste là pour perturber leur fonctionnement.
- [Gaëlle] C'est à chaque fois constructif. Nous apportons une vision différente, c'est peut-être ce qu'il leur manque.
- [Lola] Je dis à Gino de t'apporter les jeans, j'ai aussi l'aiguille.
- [Gaëlle] Il faudra me la monter sur la machine.

Arrivées à la caserne, je laisse la voiture à José et je vais voir rapidement. André a été pris de cours car ils mangent avec nous, Django est parti chercher Lydie, Roger, le lieutenant-colonel et Robert font le tour des deux autres casernes.
A la maison Kévin n'a rien rangé, en premier ma valise, demain je peux rester en salopette, mais lundi je dois être élégante, je prévois tout de même une robe pour demain s'il y a une réception. La petite valise est vraiment que pour une journée, je n'ai plus qu'à tout remettre dans la grande. Ah oui, les couches ! Il m'en faut un peu plus, je poserais la belle robe sur la plage arrière.
Lola et Gino sont arrivés, je range le temps qu'elle prépare la machine.
Je dois aussi marquer les plis au fer à repasser, je fais le vrai ourlet sur trois épaisseurs juste de la largeur des deux aiguilles.
Kévin vient nous chercher, je dois encore changer de couche, la culotte avec les jarretelles devrait suffire, des bas et une robe.
Okay ! Avant même d'entrer dans la salle je sais que ça va être une grosse soirée. Je m'attends à voir les équipes d'Éric, de Norbert et les compagnes.
André et Gilbert ont préparé un buffet, ne pas oublier Tante Sophie et Adeline.
Pour commencer l'apéro avec les félicitations. Dans l'ensemble tout le monde est satisfait.

- [Eric] Il me manque encore un VSAV, Benjamin ne sera pas prêt et il faut encore qu'il réussisse.
- [Gaëlle] On y croit tous et on l'encourage.
- [Éric] Ton bottage de fesses et les messages sur le nouveau blog lui ont fait du bien. Tu as raison, il ne faut pas en rester là.
- [Roger] Vous n'avez personne en attendant ?
- [Gaëlle] Joachim est déjà affecté à une caserne ?
- [Lieutenant] Il n'est pas prêt, il a encore un an de formation.
- [Jacques] Les chauffeurs qui sont pompiers doivent être capable d'aller sur le terrain. Toi et peut être Benjamin vous êtes des exceptions.
- [Gino] Vous nous avez bien formé, jamais nous n'aurions réussi sans toi et José
- [Lieutenant] Vous pouvez passer titulaire, c'est à vous de décider.
- [Gino] Plus maintenant, j'ai un travail qui me plaît. Cela dépend aussi de Lola.
- [Lola] Les habitants ont besoin de toi, tu leur rendra un plus grand service en travaillant pour Maxime.
- [Éric] Gino est un très bon bricoleur, son travail ne l'empêchera pas de répondre présent si besoin.
- [Préfet] Hugo ?
- [Hugo] Pour être titulaire ? Oui bien sûr.
- [Camille] Et ce Joachim, il a quoi de spécial ?
- [Gaëlle] Il est doué, et il peut encore faire mieux.
- [Adrien] En battant ton record ? Puis merci pour le conseil. Je ne cherchais pas à battre un record mais à ne pas renverser de plot.
- [Lieutenant] Nous allons étudier cette possibilité.
- [Préfet] Ce qui implique les changements dont nous avons discuté. Autre point, nous avons besoin de plus de coordination avec les services publics, être avertis à l'avance des travaux.
- [Lieutenant] C'est vraiment nécessaire ?
- [Préfet] Je vous transmet le rapport dés demain, nous avons le niveau maximal mais il faut pouvoir atteindre ces vitesses. Sans la présence d'esprit de Gaëlle, deux personnes seraient décédées hier.
- [Roger] Nos procédures ont bien été améliorées et elle nous demontre à chaque fois que ce n'est pas adapté à la situation.
- [Préfet] Ce sont les trajets les plus rapides.
- [Gaëlle] En journée, sans tenir compte des horaires, des travaux, de la circulation, des bouchons. Nous avons besoin d'un itinéraire calculé en temps réel.
- [Lieutenant] Personne ne s'en est rendu compte avant ?
- [Préfet] C'est un avis extérieur, elle ne connait pas notre organisation, notre règlement, notre structure.
- [Jocelin] Et elle ne risque pas sa carrière, venant de nous ce serait de l'insubordination. Je ne savais pas que le CDIS avait l'état de la circulation.
- [Lieutenant] Ils ne l'ont pas.
- [Préfet] Pourtant ils l'ont donné.
- [Hubert] Quelqu'un d'autre que Gaëlle devrait essayer de le demander.
- [Jocelin] C'est Gaëlle, puis elle a bien précisé qu'elle était en N Max.
- [Préfet] A vous de voir, cela dépasse mes attributions.
- [Lieutenant] J'ai compris, cela prendra du temps. Profitons maintenant de cette soirée.
- [Camille] Et fêtons ces résultats.
- [Lieutenant] Et votre première contravention ?
- [Camille] J'ai fait une infraction ?
- [José] J'ai vu trop tard, tu dois coller le A sur la voiture. Vermont te l'a donné avec les papiers.
- [Préfet] Nous n'étions pas en service, mais n'oubliez pas de le coller.