CHAPITRE 8 - Ciaràn

135 13 1
                                    

Quelques jours sont passés depuis notre soirée en discothèque. J'ai repris ma vie quotidienne : café - clope - bouffe - potes - alcool - drogue, et rebelote. 

Je le vis bien.

Je n'ai pas revu mes potes depuis le week-end dernier en boîte. Ça non plus, ça ne me pose pas vraiment de problème. J'aime la solitude et la tranquillité d'esprit. J'aime m'isoler, car ça me permet finalement de m'enfoncer encore plus bas dans mon esprit déjanté.

Et c'est un euphémisme.

J'ai passé beaucoup de temps à me remémorer chaque bride de notre soirée, et un détail m'a interpellé : la jeune femme qui accompagnait Hava, cette fille aux cheveux d'or et aux yeux émeraude, avait une lueur dans les yeux que je ne saurais décrire, et qui pourtant, m'obsède.

Depuis notre rencontre, je ne pense qu'à la charcuter avec ma queue.

Et je suis certain qu'elle adorerait ça.

Je ne doute nullement de mes capacités en matière de sexe. Pourtant, d'ordinaire, je n'ai pas l'habitude de penser à mes partenaires. Seulement là, je ne rêve que de la faire crier mon prénom pendant que j'enfoncerai ma bite si profondément en elle que ses yeux en seront brouillés par un voile opaque. Je crève d'envie de sentir les parois de sa chatte autour de ma queue.

Elle a l'air tellement effarouchée qu'elle aura certainement l'impression d'avoir une râpe à fromage dans le vagin, mais je m'en moque.

— Ah ah, tu te réveilles toi... M'adressé-je alors à mon sexe, qui commence à gonfler sous mon jean à cette pensée.

Je n'ai pas envie de me branler aujourd'hui, je préfère néanmoins la compagnie d'une femme. Ainsi, je dégaine mon téléphone plus vite que mon ombre, et je tape ce fameux numéro que je connais par cœur :

— Allô ? Répond une voix féminine à croquer.

— Hey, Dalila !

J'entends son cri de joie, qui me traverse littéralement les tympans, à tel point que je suis obligé d'éloigner le portable de mon oreille.

— Salut Ciarán, s'exclame-elle d'une voix enjouée. Alors, qu'est-ce que tu deviens, dis-moi ?

— Toujours la même chose, ronchonné-je sobrement. La routine habituelle, quoi. Et toi ?

— Ça m'étonne pas de toi. T'as toujours détesté les changements... Confirme-t-elle. Eh bien... Pas grand chose non plus. En fait, j'me fais un peu chier en ce moment. Tout le monde est parti en vacances, alors...

— Je rêve, ou tu me connais aussi bien qu'ma mère, toi ? La provoqué-je en laissant échapper un rire sadique dans le combiné. Et tes parents ?

— Exact ! Et pour mes parents, bah... Ils sont toujours en déplacement. Ça n'a pas changé non plus. Mais si tu poses la question, c'est que tu t'en doutais.

— Bien vu.

— Alors... Que me vaut cet appel si soudain ? Me demande-t-elle alors, en connaissant déjà la réponse.

— Mmh mmh... Je crois que tu le sais...

— J'aime bien te l'entendre dire, Ciarán, rétorque-t-elle.

— Prête à exorciser les démons, ce soir ? Balancé-je alors.

— Faut pas me le dire deux fois !

Elle raccroche, et je sais que je m'apprête à passer une bonne soirée. Je baisse les yeux vers ma bite et mes fossettes se creusent.

— Prête ?! On va bien s'amuser !

LA MORSURE DU DESTINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant