CHAPITRE 10 - Ciaràn

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Complètement nu, bite à l'air, je me pose sur le canapé, devant la télévision. Je baisse alors rapidement les yeux vers mon engin flasque qui vient de s'en donner à cœur-joie.

— Bon... J'vais y aller, m'annonce Dalila.

Ce soir, je lui ai réellement démonté la rondelle comme jamais. J'en ai même profité pour lui fourrer un sex-toy dans la chatte pour le second round. Et le pire - ou le meilleur - c'est qu'elle a adoré ça, au point d'en faire trembler les murs de l'appartement.

— Ça marche, appelle-moi, lui envoyé-je alors.

— Si t'es pas avec ta coincée du fion ! Me provoque-t-elle alors.

Instantanément, je relève mon cul du canapé et m'approche d'elle, devant la porte d'entrée. Je dépose une main douce sur son crâne parsemé de boucles soyeuses et y enroule mes doigts.

— Eh, Dalila... L'interpellé-je, en lui laissant le temps de relever les yeux vers moi. Tu sais bien que je ne t'abandonnerai jamais, hein ?

— Je... Hésite-t-elle. Je... Sais....

— Jusqu'à la mort ! Lui murmuré-je à l'oreille.

— Et au-delà...

— Fais-moi confiance, quoi qu'il arrive, je ne t'abandonnerai jamais. Jamais, affirmé-je à nouveau.

— Je sais...

Quelques secondes plus tard, rassurée et enfin remise de ses émotions grâce à mes paroles, Dalila sort et rejoint son chez-elle. Elle me laisse seul. Mais seulement au moment où je ferme la porte, je reçois un SMS de Lélio.

Lélio (texto) : Cible à la maison.

Moi (texto) : Pardon ? De quoi tu parles, trou de balle ? 

Lélio (texto) : J'ai invité Hava. On va baiser. Ramène-toi, y'a ses potes ! 

Mon sang ne fait qu'un tour. Malgré moi, j'imagine la présence de cette jeune femme aux yeux émeraude chez Lélio. C'est ma chance. Alors je pose l'ultime question, qui décidera de ma soirée :

Moi (texto) : C'est qui, ces "potes" ? 

Lélio (texto) : Heu... Y'a trois meufs. J'crois que c'est Délia, Hemira et... Putain, j'sais plus. 

Moi (texto) : Laisse tomber.

Lélio (texto) : MAIS RAMÈNE-TOI, PUTAIN !!! J'AI PLEINS DE JOINTS À REVENDRE !!! 

On ne pouvait pas me donner un meilleur argument. J'enfile les vêtements qui viennent en premier dans mon armoire, et je sors.

J'verrai bien si elle est là.

Même si je n'espère que ça...

***

J'arrive chez Lélio à peine deux minutes plus tard. J'ai été rapide. Après tout, quand on m'appelle pour de la beuh ou du shit, il ne faut pas espérer mieux de ma part.

J'entre sans frapper, car je suis à moitié chez moi.

— Salut les mecs ! Leur envoyé-je à tous, ne prenant même pas en compte nos invitées féminines dans le lot.

— Salut Ciarán, me répondent-ils en chœur.

— Ils sont pas là, les mecs ?

— Nope ! Grogne rapidement Lélio. Mais ils vont pas tarder...

LA MORSURE DU DESTINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant