When worlds collide after the Blue Smoke I Fred Weasley

Chapitre 42 : La veille de Noël

Le Terrier était baigné dans une atmosphère de fête alors que la veille de Noël approchait. La maison, déjà chaleureuse, semblait encore plus accueillante avec ses guirlandes lumineuses et ses décorations magiques qui flottaient doucement dans l'air. Les Weasley avaient tout mis en œuvre pour que la fête soit inoubliable, et Nora ne pouvait s'empêcher de se sentir enveloppée par l'esprit de Noël, malgré les légers papillons dans son ventre qui persistaient à chaque fois que son regard croisait celui de Fred.

Ce soir-là, en se rendant dans la cuisine pour le dîner, Nora fit la connaissance d'Arthur Weasley, le père de Fred. Arthur l'accueillit avec la même chaleur que Molly, ses yeux brillants d'une curiosité bienveillante. « Nora, enchanté de te rencontrer enfin ! Fred nous a beaucoup parlé de toi. »

« Je suis ravie de vous rencontrer aussi, Monsieur Weasley, » répondit Nora en serrant sa main, souriant face à l'enthousiasme contagieux d'Arthur.

Le repas de la veille de Noël au Terrier était un festin digne des plus grands banquets. La longue table était couverte de plats succulents préparés par Molly, et l'ambiance était animée par les rires et les conversations qui fusaient de tous côtés. Nora, assise entre Fred et Hermione, se sentait à la fois comblée et légèrement nerveuse à l'idée de passer ces moments si proches de Fred.

Le dîner avançait joyeusement, les plats passant de main en main. Alors que Nora savourait une gorgée de son jus de citrouille, Fred, toujours assis à sa droite, s'empara de son verre sans crier gare et but une grande gorgée, avant de le reposer devant elle avec un clin d'œil.

« Hé, tu avais le tien juste là, » protesta-t-elle en souriant, bien que ses joues prirent une légère teinte rose.

« Le tien avait juste l'air meilleur, » répondit Fred en haussant les épaules, un sourire espiègle sur les lèvres.

Nora, amusée mais un peu déstabilisée, continua de manger. Cependant, alors qu'elle s'apprêtait à porter une fourchette de purée de pommes de terre à sa bouche, Fred l'intercepta rapidement et lui prit la fourchette des mains pour mettre la bouchée dans sa propre bouche.

« Fred ! » s'exclama-t-elle, feignant l'indignation, mais ne pouvant s'empêcher de rire.

Ginny, qui observait la scène depuis l'autre côté de la table, ne put s'empêcher de commenter avec son habituel sourire taquin. « Vous savez, vous deux, » commença-t-elle, attirant l'attention de tout le monde autour de la table, « entre les sucettes, le verre et maintenant la fourchette, on dirait que vous aimez vraiment passer votre temps à vous rouler des pelles par objets interposés plutôt que de le faire pour de vrai. »

Le silence qui suivit fut immédiatement brisé par les rires étouffés de George, Ron et Harry. Nora, quant à elle, devint rouge pivoine, le rouge le plus vif qu'elle ait jamais été, et baissa la tête, cherchant désespérément quelque chose d'intelligent à dire pour se défendre.

Molly, bien qu'amusée par la situation, décida de calmer un peu le jeu. « Bon, assez taquiné ces deux-là, laissez-les manger en paix, » dit-elle avec un sourire chaleureux, avant de passer un plat de rôti à Arthur.

Nora, encore rouge de honte mais un peu plus à l'aise grâce à l'intervention de Molly, reprit sa fourchette, cette fois-ci en gardant un œil vigilant sur Fred. Elle ne pouvait s'empêcher de sentir une sorte de chaleur douce et agréable chaque fois qu'il lui adressait un sourire ou une remarque légère, même si cela la laissait souvent déstabilisée.

À la fin du repas, alors que tout le monde s'apprêtait à déguster le pudding de Noël préparé par Molly, Nora se sentit plus proche de cette famille qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Le Terrier avait cette magie propre, celle de faire se sentir tout le monde à sa place, aimé et entouré. Même si son cœur battait un peu plus vite à cause de Fred, Nora réalisa à quel point elle était heureuse d'être là, de partager ces moments précieux avec lui et avec tous ceux qui l'entouraient.