13. C'est un ordre ?

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23:31 - Battersea, Londres

Amiah était assise sur moi, enroulant ses jambes autour de ma taille et ses bras autour de mon cou, intensifiant ainsi le moment entre nous.

Elle m'embrassait avec une profondeur incroyable.

J'aime tellement son odeur, je m'en lasserais jamais.

- Tu sens bon, ai-je dit avant de reposer mes lèvres sur les siennes.

- J'ai mis le parfum que t'aimes bien, répondit-elle en souriant
Putain.

- T'es prête à tout pour m'affaiblir, c'est ça ? murmurai-je en souriant.

- Je prends ma revanche après avoir perdu, a-t-elle répondu.

Ces moments m'avaient manqués.

Les battements de mon cœur s'accélérèrent, et je me laissais aller à cet instant, oubliant tout le reste.

Je l'attirais plus près, sentant sa chaleur, son parfum qui me rappelait tellement de souvenirs. C'était comme si le monde autour de nous disparaissait, ne laissant plus que nous deux.

Le baiser que nous avions partagé au café était différent. Il était chargé d'émotions, comme une véritable retrouvailles. Celui-ci était intense, comme si nous redécouvrions notre complicité et notre intimité.

Quand nous nous sommes enfin séparé, le souffle court, je scrutais son visage. Ses yeux brillaient et je suis sur que les miens aussi à cet instant.

- T'as le souffle chaud, ai-je lancé en la regardant.

- C'est déconcertant, a-t-elle lancé, ça fait longtemps.

On se regardait en souriant, dans un silence plaisant.

- Je t'ai... vraiment manqué ? a-t-elle murmuré d'une voix douce.

- C'est une vraie question Amiah ? ai-je dit en souriant, tu le sais déjà.

- Je veux juste t'entendre le dire, a-t-elle finit par dire.

Mon esprit était submergé par une multitude de pensées, et j'étais incapable de mettre de l'ordre dans ma tête, tellement je réfléchissais à tout en même temps.

- Je peux te le montrer, ai-je fini par lancer.

- Comment ? a-t-elle dit en s'approchant de mes lèvres

Sans attendre, je l'embrassais de nouveau, mon désir grandissant et mes mains parcouraient doucement sa nuisette, glissant sur sa peau douce.

J'agrippais ses cuisses, sentant la chaleur de son corps se mêler à la mienne et je réalisais à quel point je désirais Amiah.

Plus le baiser s'intensifiait, plus ses tétons se distinguaient et mes yeux se posèrent dessus plus longtemps que d'habitude.

- Amiah ? ai-je dit en écarquillant les yeux.

Elle sourit légèrement sous mon regard, mais une étincelle de défi brillait dans ses yeux, comme si elle attendait cette réaction de ma part.

Sa nuisette était légèrement transparente donc j'arrivais à voir à travers. Je me redressais, mon cœur battant plus fort.

- Qu'est-ce que t'as fait ? ai-je dit en essayant de maintenir mon regard dans ses yeux.

- Je... les ai percés, a-t-elle répondu en souriant.

OAKLEY - le dossierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant