47. Laisse-toi aller - partie 2

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- Vous avez tous certainement eu vent de ce qu'il s'est passé entre Andrew et moi, il commença, sans rentrer dans les détails de ce qu'elle a dit, cela est du aux propos dégradants qu'à tenu Clara vis-à-vis d'Amiah.

Clara passait sa main sur son visage, gênée par la situation.

- Je vais vous le dire qu'une fois et je me répéterais pas donc ouvrez bien vos grandes oreilles, a-t-il dit d'un ton agressif, si quelqu'un a un putain de problème avec Amiah, qu'il vienne me le dire en face et on réglera ça !

Chaque mot qu'il prononçait électrisait encore plus la pièce.

- Clara, il dit en se tournant vers elle, le regard sombre, si tu n'as rien d'autre à faire que de rabaisser les gens pour te sentir mieux dans ta peau, franchement, tu peux aller te faire....

- Aaron, attention à tes paroles, dit Andrew énervé.

- Attention à quoi, Andrew ? reprit Aaron, la colère bouillonnant en lui, tu restes là, les bras croisés, pendant que ta femme se comporte comme une putain de gamine. Et t'arrives encore à la défendre après ce qu'elle a osé dire sur toi ? il continua, On sait tous qu'elle a cette manie de rabaisser les gens pour se sentir supérieure et si ça te dérange pas de faire ta vie avec ça, que grand bien te fasse mais je te le dis une fois, pas deux, qu'elle n'ose plus jamais prononcer le nom d'Amiah et crois-moi que je me retiens parce je pourrais être bien plus vulgaire.

- On comprend Aaron, juste tu t'empor... commença Ashley

- Vous voulez que je reste calme alors que ma copine est la cible de votre mépris de classe de merde ? il dit en coupant Ashley, non, ça ne se passera pas comme ça. Amiah mérite bien mieux que vos jugements à la con.

Le silence était pesant puis Aaron se redressa, ses poings serrés à ses côtés, la colère se déversant à chaque mot.

- Vous vous croyez tous supérieurs, mais vous ne savez même pas ce que c'est que d'être une vraie personne et de traiter les autres avec respect, il dit, on vous a enseigné les principes de classes, mais pas ceux du respect à l'école des cons ? Amiah est là parce qu'elle compte pour moi, et vous êtes même pas capables de la traiter correctement le temps d'une journée ? J'ai tellement honte.

Il se tourna vers sa mère, la regardant droit dans les yeux.

- J'ai toujours fait tout ce que tu me disais et pour une fois que je prends une décision, t'es incapable de la respecter ? il continua, si tu veux que je sois heureux, tu devrais soutenir ma relation, pas la critiquer. T'es consciente que tout le monde a pu voir comment tu méprisais Amiah du regard et tu trouves ça digne d'une mère ?

Aaron prit une profonde inspiration, son regard se faisant moins féroce, mais toujours sérieux.

- Je suis désolé Papa, de mettre cette ambiance, a-t-il dit en se tournant vers lui, ce n'est pas ce que je voulais pour votre journée, merci les filles pour l'accueil que vous avez réservé à Amiah., a-t-il dit en se tournant vers Lise et Ashley.

Il marqua une pause, balayant du regard le reste de la pièce.

- Nous partirons demain matin et vous laisseront entre vous, il finit, bonne soirée.

Il m'attrapa par la main et j'eus à peine le temps de souffler un « désolée, bonne soirée » avant de sortir de la pièce.

Dès que nous avons franchi la porte de notre chambre, il a laissé échapper un soupir lourd, se laissant tomber sur le lit puis se frotta le visage, visiblement épuisé.

OAKLEY - le dossierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant