45. Tu es tout ce que je veux

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- Ils sont pas contents que je sois là, a-t-elle murmuré la voix brisée.

Mon cœur se serra à l'entendre. Je me suis rapproché d'elle, prenant doucement sa main dans la mienne tout en restant debout.

- Je vous ai entendu crier Aaron, a-t-elle dit en me regardant, c'est tout ce que je redoutais, être une source de conflit entre tes parents et toi.

- Amiah... oui on a haussé le ton, ai-je commencé, mais tu n'es pas la cause de ces tensions, je te le promets. Ce sont leurs préjugés qui les poussent à réagir de cette manière, pas toi.

Je me penchais un peu plus près pour lui parler plus intimement, cherchant à lui donner du réconfort. Je savais à quel point cela lui pesait.

- Écoute, je sais que c'est compliqué. Je ne vais pas prétendre que tout sera facile, ai-je murmuré, mais je te promets de faire le nécessaire, ai-je continué, t'es une personne incroyable Amiah et quand ils apprendront à te connaître ce sera plus qu'un détail.

- Et.. s'ils ne m'apprécient toujours pas après avoir appris à me connaître ? a-t-elle demandé doucement

- Tant pis pour eux, ils savent pas ce qu'ils ratent, ai-je dit d'un ton légèrement amusant pour détendre l'atmosphère.

- Aaron... a-t-elle soufflé, tu sais très bien qu'entre nous c'est tout récent et... je ne veux pas créer des conflits dans une famille pour une relation pour laquelle on a aucune certitude sur notre... avenir, a-t-elle dit difficilement

Même si ses mots résonnaient avec vérité, j'avais du mal à accepter cette idée.

- Aucune certitude sur notre avenir ? ai-je dit en souriant la questionnant avec mon regard.

- Bah tu sais bien Aaron... a-t-elle dit.

- Parce que tu penses sincèrement que je vais me défaire de toi Amiah ? ai-je dit en souriant, de ta douceur, ta sensibilité, ton regard, ton magnifique sourire...

Je m'approchais un peu plus, ma voix devenant plus douce.

- ...ta manière de me défier, toujours prête à argumenter, à me provoquer et à me tenir tête ? ai-je continué, me défaire de ta manière à voir la beauté dans toutes choses, même quand de mon côté je suis pessimiste et froid ?...

Je lâchai un petit rire, ma main caressant doucement la sienne.

-  ...me défaire de ta joie ? ai-je ajouté, Qui est contagieuse et qui me donne envie de faire toujours plus pour toi, ai-je dit, de prendre soin de toi de toutes les manières possibles ? Tu sais à quel point j'aime être celui qui te fait sentir spéciale car tu mérites tout le bonheur du monde.

Elle me regarda, ses yeux brillants d'émotion.

- Et puis sans rentrer dans les détails, tu sais que je pourrais jamais me défaire de la manière dont tu cries mon nom et t'abandonnes à moi quand je te touche. Et puis ton goût Amiah... ai-je dit en lâchant un léger rire, ton goût...

Elle rougit, un sourire amusé et touché se dessinant sur ses lèvres.

- Alors, non, je ne me déferai jamais de toi, ai-je fini par dire, fallait réfléchir à deux fois avant de franchir les portes de Sanotis.

Son regard s'adoucit.

- Et non, ce ne sera pas simple par rapport à mes parents, ma famille... ai-je repris en m'asseyant à côté d'elle, et je comprendrais que tu abandonnes si cela devient trop compliqué à gérer pour toi, mais j'aimerais que tu me laisses te prouver que je me battrais pour que ça ne soit pas le cas.

OAKLEY - le dossierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant