13"Matt"

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Quand je jouais avec Hannah, tout devenait simple et beau.
Pendant qu'elle inspectait mon appartement, j'étais rongé par l'inquiétude. Allais-je trop vite ? Risquais-je de l'effrayer aujourd'hui ? Et si elle tombait sur un objet appartenant à Bethany ? Était-elle en colère d'avoir rencontré Pam sans avoir été prévenue ? Et était-ce une idée idiote que j'avais eue, un conflit d'intérêts majeur?

Dès que j'ai allongé Hannah sur le plan de travail de la cuisine, mes soucis se sont envolés. Le monde s'est résumé à nous deux. Aux fesses d'Hannah. Ma main. Le minou d'Hannah. Mes doigts. J'aurais dû me douter qu'elle supporterait tout ce que je lui ferais. Elle était intrépide.
Lorsque je l'ai emmenée dans ma chambre et que je lui ai montré les accessoires sur le lit, j'ai demandé si ça lui posait problème. Elle ne s'est pas enfuie en hurlant. Elle ne s'est pas jetée à mes pieds non plus. Elle a pris le temps d'examiner les objets - un collier avec des pince-tétons intégrés, du ruban adhésif noir, quatre cordons de soie, un bandeau pour les yeux et un bâillon avec une boule pour la bouche - et elle m'a souri.
Regarder Hannah toucher ces accessoires suffisait à me faire bander. Je les avais achetés dans la matinée, avant d'aller la chercher. Non seulement je ne jouais jamais à ces jeux avec Bethany mais je n'avais aucun désir de voir Hannah à sa place, surtout pas dans le lit. Même mon côté salopard avait des limites.
- Très bien, a murmuré Hannah. Vas-y.
Quand elle est venue vers moi, je tremblais. Elle a passé les bras autour de mon cou et a rapproché la bouche de mon oreille.
- Fais-le moi, Matt.Pendant que je la préparais, elle s'est montrée obéissante. J'ai noué le bandeau sur ses yeux et je l'ai déshabillée, ne lui laissant que son string.
Avant de la bâillonner, j'ai placé une pierre dans sa main.
- Si tu veux que j'arrête, l'ai-je informée, tu n'as qu'à lâcher ça, et j'arrête. Tu as compris ?
Elle a hoché la tête et ouvert la bouche pour me laisser installer la boule du bâillon.
Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai perdu le contact avec la réalité. Quand elle a entrouvert ses adorables lèvres, j'ai aperçu sa jolie langue rose. Devant sa bouche disciplinée et sa soumission, j'étais comme fou.
- Ça te plaît vraiment, ai-je murmuré, n'est-ce pas ?
Sans la laisser répondre, j'ai fourré la boule dans sa bouche et noué le bâillon derrière sa tête. En riant, je l'ai poussée pour qu'elle dégringole sur le lit. Elle est tombée sur le duvet avec un cri étouffé.
- C'est ce que tu as demandé, espèce de salope, ai-je ricané.
C'était plus fort que moi ; j'ai ôté mes chaussures et ma chemise, et j'ai rampé sur Hannah qui se trémoussait. J'ai frotté mon érection contre son sexe, ses cuisses, son ventre, ses seins, son visage. Je me sentais à l'étroit dans mon pantalon.
Elle a essayé de participer, sans conviction, en tendant les mains vers moi, mais je l'ai repoussée pour l'attacher au lit.
- Tu n'as pas besoin de tes membres aujourd'hui, Hannah. Je vais t'utiliser comme si tu étais ma chose. Tu n'es qu'un corps avec lequel je vais m'amuser. Une chatte, une bouche et une belle paire de nichons.

J'ai ligoté Hannah à mon lit, bras et jambes écartés, les cordons de soie noués à ses poignets et à ses chevilles étirés vers les quatre pieds du lit. Puis j'ai admiré mon œuvre en souriant. Je me suis assis à côté d'elle et j'ai tiré sur la pointe de ses seins avec paresse.

- Nnn ! Nnn !

Ainsi bâillonnée, elle produisait des bruits merveilleux.

- Gentille fille, l'ai-je rassurée. Je teste tes liens. Ils sont bien serrés, je vois. Tu peux à peine bouger. Ça te fait mal?

J'ai commencé à tordre et à pincer le bout de ses seins, à presser et à frapper leur masse. Elle tressautait sur le lit. Le bout de ma queue était déjà humide, je le sentais. Mon regard s'est porté sur la pierre qu'elle tenait dans la main, fermement serrée entre ses doigts.
- C'est le moment de mettre ton collier, Hannah. Après nous ferons des photos.
Elle a grogné.

J'ai installé le collier autour de son cou et fermé la boucle. J'ai serré les pinces avant de les fixer à ses seins. La respiration d'Hannah s'est faite saccadée, comme de petites explosions d'air jaillissant de ses narines. Maintenant, je n'avais plus qu'à détacher mon pantalon et à l'enlever en même temps que mon sous-vêtement. J'ai grimpé sur elle, reposant mon sexe lourd sur son ventre.
- Tu vois comme tu me fais bien durcir, ai-je dit. Je sais que tu as mal aux seins. C'est un collier spécial, rien que pour toi. Quand je règle les chaînes comme ça (j'ai raccourci les chaînes reliant le collier aux pinces pour les tendre entre ses tétons durcis et son cou), le moindre mouvement de ton cou tire sur tes seins. Je sais comme tu adores que tes parties sensibles soient malmenées, Hannah. Et pour éviter que ça se détache si tu gigotes...

J'ai déchiré deux morceaux d'adhésif noir que j'ai collés sur les seins d'Hannah et les pinces, serrant délibérément ses pointes avec le ruban.
- Mmm, a-t-elle geint.
Je voyais qu'elle essayait de bouger la tête le moins possible. J'ai frotté ma queue sur son ventre, et je l'ai regardée avec un petit sourire.
- Mais, Hannah, on dirait que tu baves un peu.
J'ai effleuré la salive qui coulait de sa bouche bâillonnée.
Je suis allé chercher mon téléphone dans mon pantalon, et j'ai pris quelques photos d'Hannah. J'en ai fait une belle de son string, le tissu rose trempé, et de son beau visage aveuglé à la bouche emprisonnée.
Ses sex toys étaient posés sur le lit. J'ai allumé le petit vibromasseur en forme d'œuf, le réglant sur la vitesse maximale, et je l'ai introduit dans le string d'Hannah.
- Essaie de ne pas trop bouger pendant que je le place, ai-je dit.

Mon regard a parcouru son corps, conscient qu'il lui était impossible de rester immobile. Dès que les premières vibrations ont agacé son sexe, elle a commencé à se tortiller. Elle tournait la tête sur l'oreiller, les chaînes et les pinces tirant si fort sur ses seins qu'ils en tremblaient. Elle poussait des hurlements malgré la boule. Putain, avec Hannah comme ça, je n'allais pas pouvoir me retenir longtemps. De toute façon, je n'en avais pas l'intention.
- Je vais le laisser dans ton string, Hannah, exactement comme ça. (J'ai arrangé le vibromasseur sur son clitoris, les grognements d'Hannah noyant le ronronnement du moteur électrique.) Et je vais te laisser un peu de temps pour réfléchir à ton petit numéro de dominatrice au club.

Je me suis emparé du lubrifiant et je me suis laissé tomber dans mon fauteuil avec vue sur le lit. Parfait.
Les gémissements d'Hannah étaient irréguliers. Par moments, elle devenait immobile et silencieuse, tandis qu'elle luttait contre les sensations qui s'emparaient de son corps. Elle recommençait rapidement à trembler et à se débattre. Ses gémissements se sont transformés en cris de désespoir. Elle agitait les cuisses et arquait le dos. La petite boule coincée dans son sous-vêtement qui vibrait, ça la rendait folle. J'ai prolongé les tortures d'Hannah pendant presque vingt minutes. J'ai étalé du lubrifiant sur ma queue et je me suis caressé en la contemplant. Au moment crucial, je suis remonté sur le lit. Sa tête allait d'avant en arrière comme si elle pouvait voir ce que je faisais.
- C'est ça, ai-je dit en pantelant. Tourne la tête. Tire sur tes tétons. Tu sens ce que je fais ? Je suis juste au-dessus de toi.
J'ai chevauché sa poitrine. Je me suis branlé au-dessus de son visage. Lorsqu'une goutte de gel est tombée sur son menton, nous avons gémi à l'unisson.
- Mon Dieu, Hannah... ai-je murmuré. Je vais jouir, Bébé, putain, je...
Le souffle court, j'ai agrippé la tête de lit, jouissant spontanément. Em- porté par le plaisir, j'ai courbé l'échine. Je me suis forcé à garder les yeux ouverts pendant que mon sperme giclait sur le visage d'Hannah.
Par le passé, j'avais joué à ces jeux avec d'autres maîtresses, mais ces souvenirs étaient pareils à des cendres. Sans feu. Sans même une étincelle. Aucun rapport sexuel n'avait atteint ce degré d'érotisme.
Hannah tremblait malgré ses liens, se débattant en poussant des cris obscènes. J'ai vérifié sa main. La pierre était fermement nichée dans sa paume. J'ai éprouvé une vague d'admiration et une gratitude perverse.
-Je sais, ai-je murmuré à son oreille. Tu aimerais que j'enlève le bâillon pour lécher mon foutre, hein ? Peut-être que tu aimerais jouir toi aussi. Je t'ai dit hier soir que je serais gentil avec toi si tu y allais fort pour me satisfaire, et tu as été à la hauteur. Tu as mouillé comme une vraie salope en chaleur.

Les joues d'Hannah se sont empourprées. J'ai trituré ses pince-tétons.
- J'ai enregistré ton petit spectacle d'hier soir. J'avais prévu de te le montrer aujourd'hui mais j'avais trop hâte de te bander les yeux. Tu me plais comme ça. Toi aussi, ça te plaît. Si j'avais envie d'être cruel, tu ne jouirais pas avant que je me remette à bander. Mais tu as été parfaite, Hannah. Alors supplie-moi de te faire jouir. Implore-moi de te pénétrer. Fais de ton mieux, maîtresse.
En quelques mouvements habiles, j'ai détaché le bâillon et l'ai lancé loin du lit.
Hannah a aspiré de grandes bouffées d'air comme si elle était au bord de la noyade.
- Je t'en supplie !
Quand elle s'est mise à sangloter, ses mots m'ont fait frissonner. Je me suis emparé de son long vibromasseur violet et l'ai réglé sur la vitesse maximale.
- De... dans ! Dans moi, mon Dieu ! Laisse-moi jouir, M... Matt, laisse-moi, dedans, je t'en prie, je...
Je me suis accordé un dernier regard au corps d'Hannah ligoté, à Hannah aux prises avec le désespoir, puis j'ai écarté son string et plongé le vibromasseur dans son sexe. Je n'ai même pas eu besoin de le faire bouger. J'avais à peine pressé l'extrémité bombée contre son point G qu'elle jouissait. Le plaisir s'est emparé d'Hannah comme il s'était saisi de moi - un premier accès orgasmique suivi de vagues déferlantes de félicité.
J'ai contemplé son visage pendant la jouissance. Pas étonnant qu'on appelle cela la petite mort. Dans la souffrance et dans le plaisir, elle faisait des bruits similaires, et sous le coup de l'extase son visage évoquait l'agonie. Tandis qu'elle gémissait et inondait sa main de son suc, j'ai maintenu l'objet en elle jusqu'à ce que ses mouvements se calment.
Nous avons dormi tendrement enlacés. Les liens et les accessoires jonchaient le bord du lit. Pour la pre mière fois, je tenais le corps nu d'Hannah et elle tenait le mien serré. Les battements de nos cœurs se sont apaisés de concert. Nos respirations sont redevenues régulières et profondes.
Quand je me suis réveillé, Hannah explorait mon corps de ses petites mains. J'ai pris conscience que je sentais déjà ses gestes pendant mon sommeil, semblables à ceux d'un curieux animal, sur mon visage, mes cheveux et mon cou, mes épaules et mon dos. Quand j'ai soupiré, elle s'est figée.
- Continue, ai-je murmuré.
Ses caresses légères comme une plume sont devenues plus impérieuses. Elle a palpé mes fesses, pressé les contours élancés de mon torse et posé les mains à plat sur mes omoplates. Quand elle s'est baissée pour prendre mes cuisses dans ses mains, elle a commencé à donner des coups de langue sur ma verge.
Pendant que nous faisions l'amour, le soleil faiblissait.
Nous nous sommes touchés partout, avons tout goûté de l'autre. Nous étions lents, tendres et paisibles. Nous avons pris ce que nous désirions. Nous avons tout cédé.
Quand Hannah s'est placée à califourchon sur mon visage, j'ai entortillé ma langue entre ses fesses pendant qu'elle pinçait et léchait mes tétons. Mes yeux se sont baignés dans la puissance de son orgasme. Nous nous sommes assoupis puis réveillés.
Je l'ai chevauchée. Elle m'a chevauché. Nos peaux luisaient.
Nous avons recommencé plusieurs fois - tombant de l'autre côté du précipice, flirtant avec le fil de la vie, nous effondrant, explosant et nous dissolvant comme des étoiles mortes.

Fin du chapitre de Matt ✔
Désoler pour l'absence j'ai repris le boulot.

Long NightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant