2. Panique en Botanique (1/2)

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Le lendemain Arya descendit dans la Grande Salle pour son tout premier petit déjeuner à Poudlard. Elle s'était réveillée tôt, incapable de se rendormir, trop impatiente de découvrir ses premiers cours, légèrement angoissée aussi.

Ce matin-là, le plafond de la Grande Salle reflétait un ciel bleu encourageant. Albus était déjà là, assis à la table des Gryffondors, le nez dans une assiette de bacon.
− Alors, cette première nuit au château ? lui demanda-t-il tandis qu'elle s'asseyait à ses côtés.
− Mouvementée, soupira Arya en attrapant un croissant.
− Pourquoi ?
− Des filles se sont disputées dans le dortoir hier soir.
− Oh, ce n'est rien ! N'est-ce pas ce que les filles font tout le temps ? sourit Albus.

Arya plongea le regard dans les profondeurs de son verre de jus de citrouille. Elle aurait aimé confier son secret à Albus mais l'idée de perdre son seul ami lui répugnait.
− Albus ! Arya ! s'exclama James en surgissant pour s'asseoir devant eux.
− Salut, répondit platement Albus en se réservant une tranche de bacon.
− J'ai vos emplois du temps ! McGonagall à bien voulut m'en passer deux pour vous ! s'exclama-t-il en brandissant deux feuilles sous leurs nez.

Albus se redressa et lui arracha des mains avec empressement. Arya prit son emploi du temps et le parcourut du regard, impatiente de découvrir quelles seraient ses premières matières.
− On commence par Défense Contre les Forces du Mal ! Génial ! Se réjouit Albus.
− Et après Botanique, remarqua Arya.
− L'après-midi, Potions.
− Ce n'est pas trop mal, on a plein de temps libre.

James jeta un œil à leurs emplois du temps.

− Comme tu es mon frère, il faut que tu te fasses une réputation aussi digne et fière que la mienne et celle de Fred, alors je te propose de t'emmener visiter quelques passages secrets pendant ton temps libre. Qu'est-ce que tu en dis ? Bien sûr, Arya, je t'invite à te joindre à notre petite escapade.

Albus lui jeta un regard incertain.
− Tu en connais vraiment ? Des passages secrets ?
− Pas qu'un peu ! Tu veux une preuve ?
− Je ne demande que ça !
James vérifia que personne ne les regardait pour sortir un bout de parchemins de sa poche qu'il déposa d'un geste théâtral devant Albus et Arya.
− C'est quoi ça ? demanda Albus, de plus en plus méfiant.
− Un bout de parchemin ? sourit Arya.
− Très chère, ce n'est pas un « bout » de parchemin. Regardez.
James sortit sa baguette et tapota le parchemin.
Je jure solennellement que mes attentions sont mauvaises, chuchota-t-il.

Aussitôt des traits apparurent sur la feuille, dessinant sous leurs yeux ébahit des lignes et des courbes, formant une carte....de Poudlard. Des lettres apparurent toutes seules sur le papier, comme tracées par une main invisible.

« Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue, spécialistes en assistance aux Maniganceurs de Mauvais Coups, sont fiers de vous présenter la Carte du Maraudeur ».


James déplia le parchemin, dévoilant un plan complet de tous les étages de Poudlard. Le moindre couloir semblait avoir été représenté.
− Ça alors ! s'exclama Arya un pointant le doigt sur la Grande Salle où des étiquettes indiquaient « James Potter » « Albus Potter » « Arya Grindelwald » parmi une multitude d'autres étiquettes.
− Et regardez ça !
James pointa le doigt sur plusieurs passages secrets.
− Où as-tu trouvé ça ? demanda Albus qui suivait des yeux les traces de pas des différents élèves dans les couloirs.
− Dans le bureau de papa.
Albus manqua de s'étrangler.
− Tu as fouillé son bureau ?
− Je voulais savoir s'il avait reçu une lettre de Poudlard, l'année dernière, concernant mes bombabouses lâchées au cinquième étage, se défendit James.
− T'as du culot, souffla Albus, légèrement impressionné.
− Si cette petite escapade en dehors des limites du règlement vous intéresse, rendez-vous au troisième étage près de la sorcière borgne, à seize heures, conclut James en reprenant sa carte magique.

La Main RougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant