7. Une Désastreuse Journée.

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Arya arriva essoufflée au cours de Défense Contre les Forces du Mal au moment où le professeur fermait la porte.

− Mieux vaut tard que jamais, lui sourit celui-ci.
Arya partit s'asseoir à côté d'Albus qui s'était soigneusement choisi la place la plus au fond de la salle.
− Arya, ça va ?
− Oui, pourquoi ?
− Tu as l'air fatiguée... Tu n'étais pas dans la Grande Salle ce matin. Alors pour hier soir, tu as trouvé ce que tu cherchais ?

Arya lui raconta ce qu'elle avait trouvé dans la bibliothèque, elle lui parla du livre « Les Symboles de la Magie Noire », de la Main de Pouvoir et de cette histoire incompréhensible de « transmutation d'énergie »...
− Rien d'autre là-dessus ? demanda Albus qui semblait déçu de ne pas en savoir plus.
− Rien de plus, confirma-t-elle.
− Nous devrions peut-être oublier cette affaire. Après tout il ne s'agit que d'un bout de papier...

Arya ne répondit pas, mais intérieurement, elle n'en démordait pas. Il fallait qu'elle découvre ce que toute cette histoire signifiait. Un danger planait peut-être sur elle et elle ne pouvait l'ignorer.

Harry leur parlait du sortilège de « protego » qu'ils avaient commencé à étudier la dernière fois. Mais Arya était distraite et elle n'écoutait que d'une oreille. Elle pensait à James, et elle s'inquiétait. Il fallait à tout prix qu'il garde son secret, et le mieux était de lui faire oublier toute cette histoire. À l'avenir, elle pourrait même prétendre qu'elle n'avait plus de crise, lui faire croire que tout était rentré dans l'ordre, pourvu qu'il la laisse tranquille avec ça, et surtout, qu'il garde le silence.
− Qu'est-ce que tu vas faire ? Lui demanda Albus dans un murmure.
− Je ne sais pas... À ton avis, est-il possible que mon grand-père ait fait partie de cette secte et que ce soit la raison pour laquelle j'ai reçu ce message ?
− Je n'ai jamais entendu dire que Grindelwald faisait partie d'une secte. Au contraire, je l'ai cru solitaire.
− Si seulement je pouvais lui parler. Pourquoi ne pas avoir laissé d'indications plus claires avec son testament ?
Albus la dévisagea.
− Parler a Gellert ? Arya, on parle d'un type qui est mort. En plus, comment te dire ça...ce n'était pas quelqu'un de très fréquentable.
− L'une des reliques de la mort, c'était bien une Pierre de Ressuscitation, non ? Elle ne pourrait pas me permettre de parler avec lui ?
− La Pierre de Résurrection, corrigea Albus. Personne ne sait où elle se trouve. Entre nous, mon père m'a avoué l'avoir jetée dans la Forêt interdite avant de se confronter à Voldemort.
− On peut toujours la chercher...
− Arya, ton grand-père n'était pas quelqu'un de très saint d'esprit. Je ne pense pas que tu devrais tailler une bavette avec lui. Mauvaise idée.

Vexée Arya fit mine pendant un instant de s'intéresser aux explications du professeur.
− Et comment comptes-tu trouver la Pierre ? La relança Albus.
− Avec le pendentif de mon grand− père, je peux me téléporter où je veux...
− Transplaner, corrigea machinalement.
− J'irais dans la Forêt Interdite, là où Hagrid nous a dit à Scorpius et à moi que ton père est venu...hum...se faire tuer.
− Ton plan ne me semble pas très sûr, il faudrait...
− Arya et Albus ! Interpella Harry Potter. Pouvez− vous me répéter ce que je viens de dire ?
− Heu...., répondit Albus en rougissant violemment.
− Vous viendrez tous les deux me voir à la fin du cours.
Arya échangea un regard surpris avec Albus.
− Ton père est du genre à donner des retenues ?
Albus haussa les épaules, contrit.


Le reste du cours se déroula en silence. Potter était un bien meilleur professeur que Soames. Après le sort de protection, il leur enseigna ensuite le sortilège de « experliarmus ». Ils poussèrent les tables pour dégager un espace pour s'exercer, et comme la dernière fois, Albus, Arya et Susan se montrèrent particulièrement brillants. Susan était tellement ravie d'avoir réussi à utiliser ce sortilège qu'elle parlait déjà de l'utiliser sur Lana.

La Main RougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant