Marqué par l'alpha[Terminé]

Chapitre 3

Pendant la route je me pose plusieurs questions à laquelle je ne peux répondre. Pourquoi je me suis fait adopter par les humains si je suis la prochaine reine? Qui est ma mère? Ai-je d'autre frères et sœurs? Mais celle qui me tracasse le plus c'est : Pourquoi, depuis tant d'année, personne n'a essayé de me retrouver? Toutes ces questions sans réponses me trottent dans la tête et le trajet passe en un clin d'œil. On arrive devant de grande barrière de métal. Le chauffeur tape un code et les portes s'ouvrent. La limousine se stationne devant le palais.

-Êtes-vous prête?

-Je pense que je n'ai jamais été prête pour ça. Il y a à peine un jour, je n'étais qu'une fille bien simple, dont les parents n'étaient pas riche ni pauvre, mais qui n'auraient jamais pu me donner cela.

-Voulez-vous rester un peu dans la voiture? Me demande Alex.

-Non, il va bien falloir que j'y aille à un moment ou un autre n'est-ce pas?

-Comme vous voudrez.

Nous descendons de la voiture et nous avançons en direction du palais. En arrivant, deux portiers nous ouvrent la porte. L'un deux à l'air d'avoir 50 ans et l'autre je dirais plutôt dans la vingtaine.

-Bonsoir princesse, me dit une voix dans me dos.

Je me retourne pour voir qui c'est, mais il n'y a personne. En me retournant pour continuer d'avancer, je me retrouve nez à nez avec un garçon que je ne connais pas.

-Bonsoir, dis-je en me tassant pour pouvoir continuer d'avancer.

Il me prend la main pour l'embrasser.

-Je suis Oldel, fils du roi Parias et toi tu dois être Olphéla.

-Non je suis Tory.

-Oui, mais ton vrai nom n'est pas Tory, mais plutôt Olphéla.

J'allais répondre, mais un des domestiques est venu nous avertir que le souper est prêt.

-Tiens donc, mais qui voilà, commence mon père, qui t'a invité?

-Je suis les yeux et les oreilles de cette meute papa, et parce qu'Olphéla est arrivée j'ai tout perdu. Je n'ai pas le droit d'en savoir un peu plus sur ma sœur jumelle?

-Pourquoi tu veux en savoir plus sur elle, si comme toujours, tu penses juste à ton nombril?

-Bon ça suffit tout les deux, commençai-je, passons à table.

-Elle n'est même pas couronnée et elle donne déjà des ordres, dit Oldel avec un petit sourire sur le bout des lèvres.

-Commences pas Oldel, la porte est à ta droite, personne ne va t'empêcher de sortir.

- Comme c'est si bien demandé, je pense que je vais rester avec vous, nous dit-il avec son sourire en coin. Je ne sais pas encore pourquoi, mais je n'aime pas se sourire, reste à voir.

-Halfala, apporte le souper, cri mon père. Elle devrait arrivée bientôt, mais pour le moment parlons des vraies choses.

-Comme quoi? Commence Oldel. Sur le fait que tu l'as abandonné lorsqu'elle était gosse, suggère ce dernier?

Je tourne la tête pour voir la réaction de Parias, mais à ma grande surprise aucun de ces mots ne semble l'affecter.

-Entre autre, commence celui-ci.

Il se tourne vers moi, puis continu.

-Tu n'étais qu'un bébé et la guerre entre les meutes étaient, comment dire, assez forte et je ne voulais pas que tu sois mise en danger. Je ne voulais pas que tu sois touché lorsque nous étions en guerre, alors je t'ai envoyé chez mon frère. Je ne pouvais pas me permettre de perdre notre future reine.

-Mais encore...

- Il t'a abandonné il n'y a rien à dire de plus, dit Oldel.

-Oui, mais c'était pour une bonne raison, se justifie-t-il.

-Je comprends, dis-je.

-Papa, commence Oldel, tu ne lui dis pas tout.

Je me retourne vers Parias, mais du coin de l'œil je peux toujours voir Oldel. Il a son petit sourire en coin...

-Humm...

-Vas-y papa, renchéri Oldel.

-Comment dire...

-Tu dois te marier avec le prince de l'autre meute.

Je me rassois dans le fond de ma chaise, avec l'excitation je ne m'étais pas rendu conte que j'allais bientôt tomber de celle-ci. Je tourne la tête vers mon père, il est devenu toute blême.

-Pourquoi? Demandai-je.

-C'était l'entente de son père et moi pour qu'il ne ravage pas notre meute.

-Il n'a pas de fille avec qui Oldel aurait pu se marier?

-Il n'y a que des garçons et toi tu es la seule reine loup depuis des siècles. Si tu l'épouse, tout redeviendra comme avant.

-Et si je refuse?

-Tu me verras contrains de devoir te livrer à lui.

-Donc je n'ai pas mon mots à dire c'est ça?

-Exactement.

Je me lève pour sortir de table quand mon père me prend par le bras.

-Où crois-tu aller comme ça?

-Et bien, dans ma chambre, ça te dérange?

-Mademoiselle, votre limousine et arrivée, me dit Alexander.

-Je dois y aller, veuillez m'excuser.