Chapitre 5

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 C'était Oldel.

-Viens, on a un petit problème.

Je descends les escaliers à toute vitesse.

-Qu'es-ce qu'il y a? Demandai-je.

-Tu ne pourras pas partir comme prévu, tu vas pouvoir partir, mais tu ne pourras pas retourner dans le monde des humains comme tu l'aurais voulu.

-On va aller où?

-Montes dans l'avion on s'en reparle à l'intérieur, les gardes du roi approchent.

On monte dans l'avion et je m'installe sur un band à côté d'une fille. Elle se penche vers moi pour me faire la bise, mais je la repousse.

-Ne t'inquiète pas, dit mon frère, c'est ma femme, Pamola.

-Heureuse de te rencontrer, me dit-elle.

-Moi aussi, lui dis-je.

Je regarde par le hublot de l'avion. On n'était pas encore décollé, Oldel parlait avec le chauffeur, quand soudain :

-Où est Théodore? Criai-je.

-Je suis ici, me dit-il en me prenant les épaules, j'ai eu un frisson en sentant ses mains chaudes contre mes épaules. Es-ce que tu vas bien? Rien de cassé? Me demande-t-il.

-Non non, tout va bien, j'ai juste un peu le vertige.

Puis je m'effondre au sol. Je me suis réveillé dans une grande chambre, Théodore assis à coté de moi.

-Depuis combien de temps je suis là? Demandai-je.

-Tu as dormi pendant près de douze heures.

-Je suis désoler, je ne sais pas ce qui m'ai arrivé.

-Je t'ai administré un sédatif lorsque je t'ai pris les épaules, je ne voulais pas que tu sois plus stressé que tu ne l'es déjà.

Il se lève et me jette un dernier coup d'œil avant de sortir de la pièce. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est, alors je me dirige vers la sortie. En ouvrant la porte, j'arrive dans un corridor, je tourne à gauche et rendu au bout, il y a une grande porte. Sans hésiter, j'ouvre la porte et je tombe nez à nez avec Reb, le plus proche garde de mon père. Je sens mon rythme cardiaque s'accéléré et la panique mon monter, mais qu'es-ce qu'il fait là lui? Je cherche du regard, si je ne verrais pas Théodore, Oldel, Pamola et le pire, le roi, mais il n'y a personne.

-Bonjour, me dit-il.

Je viens pour me retourner et partir à courir, mais mes jambes restent clouées au sol.

-Vous n'avez rien à craindre, renchérit-il.

-Où est mon frère?

-Il est parti chasser avec son meilleur ami, mais je peux l'informer que vous êtes réveillé.

-Oui, merci.

Reb tourne les talons.

-Attendez, vous savez où nous sommes?

-Nous sommes dans la maison d'Oldel et de sa femme Pamola.

-D'accord, merci et nous sommes en sécurité ici? Lui demandai-je.

-Le roi ne sait pas qu'Oldel à fait construire une maison ici, alors, oui nous sommes en sécurité.

Je tourne les talons et je retourne là d'où je viens. Je retourne me coucher et je sombre dans le sommeil. Quelqu'un vient cogner à ma porte.

-Entrez, criai-je en me frottant les yeux.

Mais personne n'entre. Je trouve ça assez étrange, alors je vais voir s'il y a quelqu'un à la porte, mais comme je mis attendais, il n'y avait personne. Je décide de me changer, j'ouvre la penderie et prends quelques morceaux, le premier je l'essaye avec un jeans, mais ça ne va pas du tout ensemble. Je prends donc le deuxième, un short bleu ciel avec une camisole et un blouson. Je retourne dans le corridor et, cette fois, je vais vers la droite. Arrivé au bout, il y a des escaliers qui descendent, je les prends et j'arrive dans un autre corridor. Je décide d'ouvrir toutes les portes pour voir si je ne trouverais pas quelqu'un, mais à ma grande déception, il n'y a personne. Je prends d'autres escaliers, qui eux, m'amènent dans une grande salle avec peu de lumière. En entrant, un homme était assis, dos à moi, il était grand et costaud, il avait des cheveux qui commençaient à devenir blanc. Les portes par lesquelles je venais d'entrer se referment brusquement et deux gardes arrivent derrière moi pour me prendre par les bras. J'essaye de me débattre, mais ils sont beaucoup plus forts que moi, et me débattre ne m'aide en rien. L'homme se retourne et j'aperçois le visage de mon père.

-Je t'avais dit que je te retrouverais si tu essayais de t'enfuir, me dit-il avec un large sourire.

Il s'avance vers moi et me poignarde le ventre. Je commence à crier et je me réveille dans mon lit, le cœur battant à toute vitesse, ce n'était qu'un cauchemar. Théodore arrive accompagné d'Oldel, tout les deux en panique.

-Que ce passe-t-il? Demande Théo.

-Rien, ce n'était qu'un cauchemar. Bredouillai-je.


Marqué par l'alpha[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant