Chapitre 6 : Protestation

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PDV de Dylan

"Que veux-tu ? demande t'il.

Je voudrais prendre un nouveau patient sous mon aile. je répond, essayant de paraitre sur de moi.



- Et en quoi cela. Je ne le laisse finir sa sentence.

Il se nomme Thomas Brodie-sangster. », mon ton prit une tournure sérieuse. Williams fixe ses pupilles bleue ciel qui s'empourpre peu à peu de rage. Il aligne sa posture à la mienne, en me faisant face. Sa voix est plus grave qu'habituellement :

« Je refuse.

-Vous n'avez qu'une seule raison valable et que je peux comprendre. Il a mené a une tentative de suicide l'un de vos employés, l'un de vos amis. Certes. Je pense que ce jeune garçon a démontré assez d'aptitudes humaines montrant qu'il veut du réconfort, de la protection, de l'aide.



- Il a tellement bien montré que aujourd'hui ce psy en question n'exerce plus et est tombé dans le cercle vicieux de la dépression. rétorque Williams. 



- Désolé de dire cela mais il ne devait pas être assez fort mentalement pour écouter l histoire de ce patient »

L'homme quarantenaire me lance un regard assassin. Je sens ma gorge se serrée, pensant «  Quel con, à force je vais perdre ce job. ». Foutu cerveau ! Met tout dans l'ordre et sauve moi . Il ouvre a peine la bouche que je reprends :

« Vous oubliez qu'un psy ne doit pas laisser son travail thérapeutique empiéter sur sa vie personnel. Cet homme n'a pas sut faire cette différence, voila tout. ». Tiens ! Et de un !

« Ah mais il l'a fait. C'est Thomas qui ne comprenait pas ce principe, il le harcelait par téléphone, par lettre et même des fois allant jusqu'a le menacer par ses moyens de communication. ». Merde ! je l'avais pas vu venir ! De ce que je me rappel cela n'était marqué nulle part dans le dossier.



1-0 pour Williams.

"Bien. Mais, votre cabinet a été mis au courant de la BDD ( ou dysmorphophobie) de Thomas, qui est une maladie provoquant un instabilité sur le patient. Vous n'avez pas d'eu prendre les précautions valable. " j'essaie de garder mon sang froid, de paraitre certain, mais :

"Eh dites moi, vous qui avez la science infuse. Que voulez prendre comme précautions lorsqu'on découvre la moitié du dossier après l'incident ? ». j'avale difficilement ma salive, je ne trouve plus les mots. Il ma mit K.O, en seulement deux répliques bien placées.

2-0. Mr Williams gagne haut la main.

Il me regarde droit dans les yeux. Ceux-ci me pétrifie, me perce. J'avoue que soutenir son regard est rude. Il pose ses avant bras sur le bureau et entrelace ses mains, puis prononce :

« Bien c'est tout. Alors je n'ai pas besoin de vous montrer le chemin de la porte. ».

Je voudrais rester, défendre mon projet, montrer mes convictions, mais a quoi bon ?

Je me redresse, le salue et quitte cette pièce. Je traverse le couloir principal, la salle d'attente passant devant l'accueil, puis franchis la porte. 
je regarde mon téléphone pour voir l'heure, 18 h 18. Si je ne me trompe pas le prochain bus arrive dans 42 minutes. Je marche d'un pas rapide en direction de l'arrêt.

J'atteins ce dernier 8 minutes après. L'attente passe plutôt vite, le bus s'arrête. Je grimpe m'installe dans l'un des sièges à l'avant.

Enfin arrivé, je rentre dans mon appartement, sachant que Ki Hong est à son boulot. J'allume les lumières du salon...oh quel bordel ! Sur la table, traine des papiers certainement des factures , des papiers du travail de son ami, des magazines de sport et peut-être même la lettre...d'une admiratrice ! Non je rigole ! Mais le pire de tout ça reste les machines de fringues et l'entrée entraver par 5 ou probablement 7 paires de chaussures. Au moins un bon casse gueule pour un intrus !

DementiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant