PDV de thomas
Une semaine complète était passée depuis cette étreinte. Je me rappel de tout, aucun détails ne m'avaient échappé que cela soit son odeur délicate, cette force qui parcourait son corps, sa chaleur qui imprégnait en totalité ma personne. Je crois que cela est enivrant même pour le plus glaciale des êtres. Dylan est enivrant. Dylan est protecteur. Dylan est drôle. Dylan est gentil. Dylan est chaleureux. Dylan est tant de choses. Tant de choses qui me plaisent, qui me charment. Il ne doit même pas se rendre compte a quel point il est incroyable à mes yeux. Dylan est parfait, mais Dylan est mon psy et surtout mon gage d'innocence.
Ce jour-là, quand nous sommes rentrés, Il m'a évité une énième dispute avec Bryan qui rentrait au même moment que nous. Mon psy avait alors sorti tout naturellement : " Je suis content que tu aies accepté de parler, j'avais l'impression que tu n'allais pas très bien." J'ai pris à peine une seconde pour comprendre et ai hoché légèrement la tête. Je voyais du coin de l'oeil Bryan qui nous observait, il analysait le moindre geste que nous effectuions, les phrases de Dylan. Ce dernier regarda alors mon "meilleur ami" et lança une discussion politesse en expliquant la raison de sa venue, mais de manière inattendue il y crut. Finalement, il nous salua et repris la direction de l'ascenseur en m'offrent un dernier regard perçant.
Grâce à lui, je n'ai eu juste droit à une inspection de mon corps où il n'y découvrit aucune nouvelle marque.
En ce moment, je suis face à Dylan. Nos chaises sont opposées comme nos positions, il a les jambes écartées tandis que les miennes son croisées, mes mains sont férocement attachées entre elles, les siennes se baladent calmement de ses genoux au vide. Entre nous le silence est souvent roi. Je dois vraiment être agaçant à ne pas parler mais même si j'ai beau me dire que tout ce qui se passe est fait pour me sauver, je n'y arrive pas. D'ailleurs, mon psy ne cherche pas plus que ça à reparler de notre rencontre, du moins c'est ce que j'espérais jusqu'à ce qu'il me demande :
" Pourrais tu me dire qui était l'homme avec qui tu parlais ? Un ami ?
- Oh non c'était une personne qui cherchait son chemin, je réponds tentant d'être convaincant.
- Vous sembliez très proche pour une simple indication, enchaine t-il du tac au tac.
- Ah bon ? feins-je du mieux que je peux.
- Oui assez, tu peux me dire qui il est tu sais ? Cela restera entre nous, insiste t-il
- C'est une connaissance c'est tout. Je ne peux pas t'en dire plus. ", finis-je en abonnant mon idée de lui mentir, et en souhaitant qu'il ne me questionne plus sur ce sujet . Involontairement, je commence à agiter ma jambe nerveusement et reprends mon bon vieux tic qui est de passer ma langue sur mes lèvres. Je laisse peu à peu mes yeux se perdre dans le vide.
Nous ne disons plus rien depuis près d'une minute. Cependant, je sens ses pupilles ambrées fixées sur moi, puis je vois sa main se poser sur mon genou délicatement, il me dévoile donc à nouveau son magnifique petit sourire. C'est presque divin à force. Il me dit alors que j'ai le droit de ne pas tout lui dire mais qu'il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour moi. Enfin, il finit par m'avouer que je demeure et demeurai certainement "le blondinet le plus indéchiffrable" qu'il est connu, par moment je lui paraissais sociable et presque aussitôt après je lui présentais une facette fermée, asociale. Il continue en me disant qu'il possède encore pleins d'exemples pour me le prouver. Je ne peux retenir un petit rire qui s'ancre par la suite en un micro sourire sur mon visage.
Dylan et moi devenons toujours plus proche suite grâce à ces entrevues, je pense que des fois on en oublie même le côté thérapie, on nourrit toujours plus le lien "amical" entre nous que le lien professionnel. En y réfléchissant sérieusement, cela me fait un déclic dans mon cerveau qui me permet de lâcher un singulier , "Merci". En déposant mon regard sur lui, je remarque qu'il est complément figé et je vois sa bouche s'entrouvrir afin de répondre, seulement il la referme pour ensuite m'accorder un clin d'oeil accompagné de son cadeau béni des dieux, son sourire.
Notre rendez vous se clôt sur cette bonne note.
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On est au début de la période hivernale, c'est à dire en décembre, heureusement que nous nous situons dans un pays où les neiges sont rares sauf sur les quelques chaines montagneuses que nous possédons. Pourtant, je ne peux m'empêcher de me prendre des chocolats chauds au petit café du coin, tout cela bien sur dans le dos de Bryan.
Donc, je me décide à aller en chercher un mais pas uniquement cela, je voudrais aussi y retrouver Dylan. Je ne crois pas au hasard, je suis convaincu d'avoir toute mes chances de le revoir sur cette même rue, sur ce même créneau horaire. Le hasard est là pour convenir au certain d'autrui.
Personnellement, je ne sais pas pourquoi je veux le revoir seulement je le ressens comme une obligation.
NDN : Voici le chapitre 20 !!! J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre suite, je souhaite aussi que cette histoire vous plait toujours autant qu'avant et surtout n'évitez pas à commenter ! Plus ça va et plus je remarque que mes mots de fin me font paraitre comme une surexcitée de la vie avec tous ces points d'exclamations XD.
Sinon plein de bisous à vous
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Dementia
FanfictionDylan n'a plus d'autre choix que de se trouver un nouvel emploi dans un nouveau cabinet de psychologie, étant donne que sont stage vient de s'achever. Mais deux restrictions obligatoires se présentent a lui : - La première, disant que le cabinet doi...