Chapitre 4 : Récidive.

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PDV de Dylan 

"Il revint me voir et me supplia, je ne pouvais refuser. Mon meilleur ami avait besoin de moi, donc nous allâmes dire la vérité à ses parents. Ses parents s'effondrèrent,  eux qui s'étaient tout ce temps vanter de la réussite de leur fils, n'avaient rien vu venir ", il s'arrête pour prendre une grande inspiration et reprit, "Sa mère prit la décision radicale de l'envoyer en camp de désintoxication, mais elle ne voulait plus le revoir, là-bas il fut suivi par un psy. Depuis ce jour, il garde contacte qu'avec sa soeur et moi, essayant d'aller le mieux possible pour remonter dans l'estime de ses parents...surtout de sa mère

- D'accord.

-Il faut le sortir de là, s'il vous plait.". Je regarde dans le vide, soudainement il l'agrippe ma main et dit, "Mais croyez-moi ! Ce garçon est  gentil...même s'il ne le montre pas beaucoup...Il veut de l'aide", j'hoche la tête et prend le dossier de Thomas, qu'il me tend.


PDV extérieur

Dylan part vers le cabinet. Bryan sort, appelle un taxi et monte dans ce dernier. Enfin, arrivé devant son immeuble, il prend les escaliers et se stoppe au 3eme étage. Il entre et recherche du regard une présence en fermant la porte, il avance dans le couloir, puis finit par aller dans l'une des chambres. Il entrouvre.... ainsi permettant d'apercevoir une touffe blonde, puis il pénètre discrètement dans la pièce.


PDV de Bryan

Je le vois, là, assit sur le lit face à la fenêtre, cette dernière laissant les rayons du crépuscule effleurer ses cheveux et son doux visage. Cependant, mes yeux  dérivent sur ses bras tremblant, ils continuent leur chemin jusqu'au côtes. A ce moment-là, je vois une tâche rougeâtre paraitre....oh non...


PDV extérieur :

Au centre, Dylan accueille Edward (l'homme battu), ces temps-ci rien ne s'arrange pour son patient. L'ex belle-famille le harcèle, que leur fille n'aurait jamais fait ça.

"Bonjour Edward. Dylan lui offre un sourire amicale.

-Bonjour Dylan...ça ne va pas très bien, la famille de Jane me fait culpabiliser. Et s'ils avaient raison, si j'étais qu'une merde ?". Dit Edward, à voix basse, le rendant enfantin. Dylan apprécie ce patient, car  il lui déballait tout sur la table, en donnant ses ressentis et laissant son psy parler pour le conseiller ou approfondir le sujet :

"Mais dis moi, trouves-tu ça normal qu'elle t'est séquestrée, frappée ou encore tentée de t'intoxiquer ,pensant que tu l'avais trompé ? demande Dylan .

-Non...mais c'est peut-être a cause de moi....répondit le patient, d'un ton hésitant

-Edward, pourquoi ce serait toujours de ta faute ?", rétorque le psy. Dylan sait que pour le reste de leur séance, son vis-à-vis ne dira plus rien. Alors il propose une sorte de jeu. Le brun attrape une feuille et un feutre , puis ferme les yeux. Il commence à faire de longs geste fluides, une sorte de gribouillage se forme peu à peu. D'un coup, le psy met la feuille face à son patient, qui lui le regarde perplexe. Dylan dit :

" Regarde ce dessin.

- Plutôt gribouillage, non ? Edward le coupe, étant troublé.

-Bon appelle ça comme tu veux. Mais regarde le attentivement.". Edward lance un dernier regard a son psy, puis il observe le "gribouillage", il entend le brun chuchoter, " Que vois tu ?", Edward répond :

" Bah à part un gribouillage digne d'un enfant, ceci n'est pas une oeuvre d'...", il fronce les sourcils, quelque chose l'intrigue. Dylan, lui, affiche un sourire vainqueur et attrape un feutre violet, puis le dépose près d'Edward. Il explique :

DementiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant