Dementia

chapitre 18: mon "ami" et mon ami

PDV de Thomas

Je viens de passer le pas de la porte que Bryan commence à me harceler de question. Il enchaine toutes ses réflexions paranoïaques tandis que je le regarde en ayant les bras croisés sur mon torse, mes yeux ont beau le fixer il ne capte rien. Puis enfin, il s'avance violemment vers moi et m'agrippe les épaules, Bryan me secoue légèrement à sa manière, je crois qu'il espère me faire délier ma langue ou encore il souhaite que je réalise ce que lui réalise dans son propre cerveau. Cependant, je voudrais que personne n'entre un jour dans sa tête...Jamais. Vous n'en sortirez pas saint....

Il hurle mon prénom, ce qui me fait sursauter autant que cela me met en rogne, je lui rétorque d'une voix plus élevée ce qui fait ressortir mon accent anglais :

"Arrêtes ! Premièrement toutes tes remarques sur Dylan tu te les carres la où je pense ! Dylan fais ce pourquoi tu l'as contacté c'est à dire m'aider ! Donc ne t'inquiètes pas je n'ai pas de lien avec lui à part celui médecin-patient ! Deuxièmement, ne me secoues pas comme un prunier ! Et pour finir, tu mangeras tout seul !!". Je partis sur ces mots sans même lui laisser le temps d'y répondre, je claque la porte de ma chambre qui n'est déjà plus en très bonne état comme moi en fin de compte. Je me poste a ma fenêtre et observe dehors, j'aime bien observer les gens qui défilent dans cette rue et toutes ces voitures qui roulent en espérant battre la course du temps. Tout va bien vite de ce coté-ci mais pourquoi chez moi cela fait à peine trente secondes que je viens de quitter mon  "ami". C'est ça la vie, elle va vite, elle fait oublier aux personnes certaines choses le temps d'un trajet, le temps d'une marche, le temps d'une salutation avec autrui. Puis y a moi qui semble être en dehors d'elle, les heures, les minutes, les secondes passe aussi lentement que les heures de cours pour les élèves. Toi, le Temps emprisonne la Vie en rigolant et te jouant des pauvres gens avec tes trois moustaches tournantes et tes paroles si puissantes.

Je soupire, m'allonge sur mon lit et fixe le plafond, me laissant absorber par sa couleur unie. Je baille et attrape mon mp3 puis lance de la musique. Je vais dormir je pense ça m'évitera de nombreux risques.



*******

Je me réveille suite à un bruit dans ma chambre, je sais pertinemment qui cela est....Il fait souvent ça. J'entends le son de ma porte se refermer malgré ma musique, puis je le vois passer autour de mon lit pour fermer les rideaux. Il se tourne vers moi alors je ferme en vitesse et fait croire que je dors.Il finit par me rejoindre dans mon lit, je sens alors qu'il commence a retirer mon haut puis à retirer mon jean, il prend son temps à passer sa main sur les bandages que j'ai, sur ma peau. Je frissonne légèrement à ces caresses, puis je ressens la chaleur une fois qu'il a remonté la couette sur nous deux et il finit par m'enlacer doucement espérant ne pas me réveiller. 

Bryan enfouit sa tête dans mon cou, ses cheveux châtains chatouille mon cou et ma mâchoire. Il ressert sa prise autour de moi, ses muscles se font ressentir contre moi, il a toujours été dans le sport don je l'ai toujours connu ainsi mais la je dirais qu'il à même pris encore un peu. Soudain, une chose humide se pose dans mon cou, ses lèvres, il appose plusieurs baisers. C'est la manière dont Bryan s'excuse avec moi, du plus loin que je puisse me rappeler il a toujours fait ça. Je le laisse faire. A présent, ce sont les derniers moment où je retrouve mon ami, le vrai.

Je finis par me rendormir sachant qu'il repartira demain matin et reprendra son autre visage, l'horrible.

NDN : Bonjour, je suis désolée d'espacer autant mes post pour Dementia mais je préfère essayer de ne pas me forcer à écrire et de faire cela quand je m'en sens l'envie. Ce chapitre est cours , désolée. J'espère que démentis vous plait toujours autant et merci encore de voter, commenter et tout simplement de lires. 

Pleins de bisous à vous  et j'espère que vous allez tous bien !