PDV Bryan :
je suis assis sur le canapé, ayant le coeur serré par ce silence qu'impose mon petit protégé, lui installé a table ne mangeant même pas le sandwich que j'ai préparé en signe de réconciliation avec lui ....Je souffre tellement pourquoi il ne le comprend pas, moi qui a toujours été la pour lui. Quel ingrat !
« Tu es Ingrat ! », je cris en me levant du canapé, il ne répond pas, il m'ignore ! j'attrape son épaule maigre dont je sens les os malgré sa peau et le tourne face a moi, là il se décide à se réveiller et m'aboie dessus comme un chien :
« tu me fais mal ! Lâche moi ! je veux pas te parler , pour toi je fais tout mal ! ». Non je te lâcherai pas, tu partirais sinon et me laisserais seul...non fin tu as besoin de moi encore donc tu ne peux pas...non tu ne dois pas partir !
« Non, je ne te lâcherai pas ! car tu es mon meilleur ami ...et à tes cotés je ressens des choses inimaginables et juste magnifiques puis je sais que pour toi c'est pareil ! », je cris toujours aussi fort mais je sais ce qui va le faire s'excuser, la seule chose qui a toujours su attiser cette petite flamme d'espoir bien trop fragile, je le prends dans mes bras, emprisonne sa carrure brisée et lui chuchote, « Tu sais, si tu faisais un peu d'efforts en plus de comprendre que ta famille aujourd'hui ne te veut que tu mal ...tout serait comme avant entre nous ».
Il ne dit rien, je ne sens que sa respiration légèrement saccadée dans mon cou, ses cheveux blond fonce aux reflets magnifiques, je sais que j'ai gagné, il est domestiqué à nouveau.
Nous restons ainsi jusqu'à ce que mon téléphone sonne, je m'écarte à contrecoeur et le sors de ma poche. Quand à mon petit blondinet lui n s'éloigne pas de moi un seul instant tout en agrippant mon haut avec ses mains. Je souris puis décroche :
« Allo ? dis je
- Oui Bryan , j'ai une grande nouvelle a t'annoncer ! » Dylan me parait surexcité, il est euphorique tel un enfant découvrant ses cadeaux de Noël, mais je ne suis pas idiot je sais très bien ce qui va me dire et mon être entier s'emplit de bonheur à l'idée de l'entendre.
« Je t'écoute Dylan .
- J'ai réussi ! C'est bon Thomas peut venir au cabinet pour reprendre un suivi, je trouve que le gérant à accepté trop vite mais on s'en fiche Thomas peut revenir au cabinet ! là, il hurle.
-Parfait ! ».
Je viens de comprendre que j'oublie un détail, Thomas vient de s'écarter en me regardant d'un air surpris mélangé a de la colère et le plus important c'est qu'il a entendu ce qu'a dit mon interlocuteur, alors que nous sommes à peine réconciliés de la dernière dispute au sujet du téléphone. Il ouvre la bouche :
« Non je t'ai répété plusieurs fois que je ne veux pas retourner dans un cabinet, sinon tu sais très bien comment ça va se passer !
- Thomas, dis je d'un ton calme, ça ne se reproduira pas d'accord ?
- Non, tu mens tout va encore retomber sur moi !
- Mais non, toujours d'un ton calme, donc je vais prendre un rendez-vous le plus tôt possible.
Non,non,non et non ! » Il fonce vers la cuisine. Je prend à peine le temps de dire d'attendre à Dylan que je rejoins Thomas . Je le vois s'acharner sur le tiroir à couverts qui est équipé d'une serrure pour l'empêcher de se découper en rondelle, je lui dis, « Tu as oublié ce petit détail hein ? », il fulmine, rage, s'énerve, injurie puis vient vers moi à tout vitesse, je le bloque malgré une carrure faible et maigre, il possède une force presque herculéenne dans ses colères. Il court dans sa chambre,.
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Dementia
FanfictionDylan n'a plus d'autre choix que de se trouver un nouvel emploi dans un nouveau cabinet de psychologie, étant donne que sont stage vient de s'achever. Mais deux restrictions obligatoires se présentent a lui : - La première, disant que le cabinet doi...