PDV Dylan
Je le regarde depuis quelques seconde et je ne peux déjà plus m'en détourner de part sa beauté mais aussi par ce regard perdu qui me détaille, il m'analyse. Bryan prononce d'un ton brusque, " tu sais il mange pas, tu peux allez t assoir près de lui ..", ce que je fais avec un léger hochement de tête. Je m'assois à l'écart de Thomas, about du canapé, il préfère certainement que je lui laisse son espace à lui et pour une première rencontre c'est important. Je jette un coup d'oeil derrière moi pour voir Bryan qui me presse de commencer cette entrevue. Je me lance alors :
« je pense qu'il n'y a pas utilité de me présenter.
-Non il n'y en a pas..., dit-il en détournant ses pupilles sombres de moi.
-d'accord. Bryan m'a mis au courant que tu ne veux pas reprendre de thérapie.
-.... , il ne répond rien.
-Si tu juges que tu n'as pas besoin d'aide pourquoi il y a un pansement la ?, je demande en pointant sa nuque , je parie que ce n'est pas le seul sur ton corps.
-Bryan t'as tout dit... dit-il d'un ton lasse.
-Oui et non, il m'a donné ton dossier rédigé lors de ton internement donc j'ai appris une bonne partie là-dedans". Je rétorque plus vite qu'un éclair, je ne veux pas qu'il croit que Bryan l'a trahit. Il me porte à nouveau de l'intérêt et prononce d'un ton pas très rassuré :
" Mais je t'assure qu'il te manque énormément d' informations ..sur moi mais pas que...
-Comment ça ?", je demande d'un air surpris. Ses yeux sont sur moi, puis plus loin, sur moi, plus loin, moi, plus loin...Je me retourne pour voir Bryan nous fixer avec un soupçon de colère enfermé dans ses pupilles qui semble être retenu au maximum Je réfléchis, cherche une sortie pour permettre àThomas de s'exprimer sans problème, je dois lui montrer à tout prix que je suis là pour lui à présent, qu'avec moi il doit parler et que rien ne sera révélé. Nous devons installer la confiance. Décidé, je me lève, me met face au blondinet et lui dit droit dans les yeux en mettant toute ma conviction :
" Bien, montre moi ta chambre s'il te plait, je tends mon bras en direction du couloir.". Il est surpris par ma demande, normale. Oh ! Eh ! N'attends pas d'avoir son approbation en plantant tes pupilles paniquées sur ton ami. Je me décale directement pour cacher Bryan de la vue de mon futur protégé, fin je l'espère qui le sera. Je montre d'autant plus rassurant, je secoue un peu ma main en direction du couloir afin de montrer que je tiens vraiment à voir sa chambre. Il semble toujours autant étonné de ma phrase pourtant il soulève cette masse qui parait fragile de partout à cause de cette maigreur, il passe devant moi je ne peux réprimer mon envie de sentir ses beaux cheveux aux reflets dorés. Je clos mes paupières lors de ce court instant puis les rouvre après l'entente d'un presque inaudible "suis-moi". J'obéis en vitesse en le suivant dans le couloir mais... je sens un poids pesant derrière moi... un poids menaçant...
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A présent dix peut-être même vingt minutes que nous sommes ensemble, assis sur le lit en train de parler de plusieurs sujets simples et calmes. Il m' a explique que c'est son père qui lui a transmis la passion de la musique, a force de l'avoir vu joué il a finit par apprendre la guitare, puis en grandissant la basse et vers ses 19 ans il s'est finalement intéressé à la batterie. Puis il m'a parlé de la première fois où lui et sa soeur Ava, on fait leur premier petit duo à l'école primaire devant les élèves et les parents pour le spectacle de fin d'année. Sa soeur a pleuré sur scène à cause du trac, du coup pour la calme il s'est mis à jouer une autre petite mélodie que eux deux appréciaient de tous leur petit être d'enfant, quand ils la jouaient ils semblaient être comme des poissons dans l'eau , les mains tels des nageoires créaient d'harmonieux ronds dans l'eau qu'étaient les notes résonnant dans la caisse claire.Il m'a offert un petit sourire timide en marmonnant que cet évènement restait l'un de ces plus beaux souvenirs. Ensuite, je lui ai demandé de me parler de sa mère, je n 'ai pas su si j'avais bien fait de dire ça au vue de sa tête affligée. Je crois que à cet instant-ci il s'est posé toutes les questions possibles et inimaginables : Dois je lui en parler ? Si j'accepte que devrais- je expliquer sur elle ? Pour quoi je passerais quand j'étalerais mes conneries ? Aurais- je la force ?
Finalement, il a refusé ce à quoi je n'ai rien rétorqué.
Brusquement, Bryan débarque dans la chambre où régnait une atmosphère détendue, calme, douce. Il prononce d'un aire crispé :
" Il se fait tard, je pense que c'est l'heure de rentrer pour toi, Dylan.., dans sa bouche mon nom semble être une horreur.
-Oui, je regarde l'heure sur mon téléphone, oh oui tu as raison juste avant que je parte, je me met face à ce petit blondi en me baissant.
-Quoi ? il cherche ce que je vais lui annoncer.
-Tu es d'accord ou pas pour venir au cabinet reprend un suivit tranquillement ? Maintenant qu'on a discuté seul à seul et en espérant que tu me vois plus comme un horrible psy avec des lunettes bizarre assis sur son fauteuil et qui est la juste pour questionner " que ressentez vous ? " que pensez vous de votre réaction ? " et blablabla. " . Je remarque un léger sourire qui a l'air d'être retenu. Je me sens heureux, je vois que je sers à quelque chose. Amusé, heureux ou je ne sais quoi d'autre, Bryan lui ne semble pas l'être malgré que ce petit blondinet ressent une petit gaieté pour la première fois depuis longtemps.
Nous sommes finalement tous sorti de la chambre et sommes retournés dans le salon, alors nous avons discuté de la date du premier entretien, d'ailleurs nous avons beaucoup réfléchis puisque nous devons faire en fonction de l'emploi du temps du brun. La date a été fixé à Vendredi prochain à 18 h. Apres cela je les ai salué en restant quelques secondes a fixé Thomas en espérant un sourire, mais je me suis rendu compte de ma précipitation et j'ai quitté l'appartement.
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En ce moment même je suis assis dans mon canapé en train de regarder les informations, essayant de me donner un coté adulte alors que je suis un enfant face à cela. Je m'ennuie tout en entendant ce taré d'asiatique crier son avis sur ce qu'il se dit à la télévision. Insupportable je vous dis ! Blablabla, blablabla blabla , je monte en pression la surtout qu'il est juste derrière moi . Contrôle, contrôle .....non y en a marre ! je le frappe en pleine face grâce a l'oreiller mon ami ! Le choc s'est épris de lui, il fait les gros yeux, il a la bouche mis ouverte et le silence règne à nouveau. Je souris fier de moi en revanche lui vient à peine de reprendre conscience. Il se sert de l'oreiller comme massue sur moi, je me débats et m'enfuis dans la cuisine.
Il me poursuit mais son corps devient statue lorsqu'il voit ce que je détiens entre mes mains, un chiffon. J'annonce d'un ton vainqueur :
" A présent tu auras le cul rouge mon petit bridé ! " , Minho me lance son arme en dernier recours pourtant je l'évite. Ma victime s'échappe,alors je le course dans le salon débutant le tourbillon infernal du canapé. " Tu ne t'en sortiras pas petit nem ! ", j'atteins mon but et le fouette en rafale, revers, coup droit, revers, coup droit à l'infini !
Je cesse enfin, mon petit n'asiatique se tient les fesses tout en rigolant et m'insultant. Moi aussi je me laisse emporter par son rire.
J'adore ce genre de journée où tout se déroule comme on le souhaite.
NDN : Bien ce chapitre est court, je suis déçue de sa taille et j'espère qu'au moins la fin à ravivée votre intérêt pour cette histoire. Désolée, de l'irrégularité de mes poste pour Dementia, sinon je vous invite vivement à commenter et me dire votre avis. bisous a tous et merci pour les vues et votes !!!! <33
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Dementia
FanficDylan n'a plus d'autre choix que de se trouver un nouvel emploi dans un nouveau cabinet de psychologie, étant donne que sont stage vient de s'achever. Mais deux restrictions obligatoires se présentent a lui : - La première, disant que le cabinet doi...