PDV de Dylan
Je discute tranquillement avec May qui est en train de m'expliquer que ses parents acceptent de plus en plus l'idée qu'elle ne se sente pas bien dans son corps de jeune fille. Ils commencent tous ensemble à en parler plus librement, même son petit frère vient en discuter de son propre gré. Je pense que à son jeune âge c'est en partie de la curiosité mais d'un autre côté il se dit qu'il peut aider sa grande soeur chérie. L'ambiance me parait tellement légère que je crois bien m'envoler de ma chaise, tandis qu'elle ne cesse de sourire de toutes ses jolies dents.
La séance s'achève. Je sors avec ma patiente en lui ébouriffant les cheveux, elle s'écarte et se recoiffe tout en me tirant la langue. Je rigole à cette réaction puis la salue en la laissant repartir avec ses parents. Par la suite, je vais chercher Thomas dans la salle d'attente, qui bizarrement est seul aujourd'hui. Pas de Bryan en vue. Il se lève, se met en face de moi et prononce un simple : "Bonjour.", au quel je réponds d'un grand sourire. Nous nous rendons ensemble à mon bureau, puis nous nous asseyons sur des chaises proches. Nos genoux se frôlent, nos regards se lient et ma bouche s'ouvre pour lancer la discussion :
" Est-ce qu'on peut essayer d'aborder le sujet de ta famille ? Nous l'avons fait la dernier fois quand je suis venu chez vous, mais on pourrait parler de tes parents et non que de ta soeur, si tu le veux bien ?
Si tu en as envie...".Bien évidemment, l'hésitation se lit en lui pourtant il accepte de tenter cela, ce qui prouve la confiance qu'il a en moi. Je pose un instant ma main sur son épaule pour lui témoigner mon soutient, puis je la retire pour saisir un support avec une feuille et un stylo pour noter. Il inspire un grand coup pour de suite tout expirer. Il doit certainement se demander par quoi commencer, quoi ne pas dire ou tout simplement quoi dire. Il ouvre la bouche une première fois mais rien n'en sort, puis une seconde fois :
" Mes parents sont tous les deux anglais, je suis né en Angleterre pour finalement déménager en Australie quelques mois après la naissance de ma soeur, Ava. J'entrai au collège lorsque je suis arrivé à Canberra. Puis à ma seconde année de collège j'ai rencontré Bryan. ". Je souris et ajoute : " qui est devenu ton meilleur ami. ». Alors que je m'attendais à une grande affirmation de sa part, il semble que je doive me contenter d'un haussement d'épaule et d'un mine hésitante. Il conclut sa réaction par un banal : " Je suppose que oui..".
Je décide de ne pas m'attarder sur ce détail et enchaine avec une question : " De ce que je sais, tu ne parles plus à tes parents à cause de certains écarts de jeunesses.". il hoche la tête tout en prononçant, " la drogue et les idiot qui ont été ...fin ceux que je prenais pour mes amis.". J'acquiesce tandis que lui reprend :
" J'ai déçu ma mère, j'ai détruit notre vie de famille... Je n'ai pas su être un grand frère exemplaire pour Ava.... Je n'ai pas de diplômes assez important pour faire quelque chose de ma vie... Je suis une merde...".Sa voix se brise à cet instant, pareil à un mur qui a trop subit le temps mais lui c'est son être entier qui se brise par sa voix. Je suis spectateur de l'agrandissement de sa fissure, je la vois elle est béante. Je pose ma main sur son épaule malgré que mon corps souhaite lui offrir une étreinte, longue et chaleureuse que ce petit contacte ne peut retranscrire. Je prononce doucement ces quelques phrases :
" Tu n'es pas une merde, personne ne le pense. Ni ta famille, ni moi. On sait juste que tu as besoin d'aide, de te libérer et de dévoiler le vrai Thomas. Un Thomas qui oublie toutes ces années de malheur, un Thomas qui va retrouver sa famille, une relation amoureuse peut-être et tout simplement une vie." Je lui relève la tête délicatement et essuie les larmes qui s'échappent de ses prunelles profondes et attirantes. J'y perds presque ma raison quand je les fixe... C'est la première fois que je ressens une telle chose avec un homme, mais aussi que je ne connais que depuis récemment.
Finalement, il s'écarte de moi et frotte ses yeux rougis puis dit un timide : " je vais tout raconter à propos de ma famille....". Alors il engage un long récit parlant de son enfance, de ses années collégiennes et lycéennes ainsi que de son internement qui est rapidement abordé. Soudain, kaya toque à la porte pour nous annoncer que le rendez-vous est fini depuis dix minutes et que Bryan s'impatiente. Je m'excuse et salut Thomas d'une petite accolade. Ma collègue me sourit puis raccompagne mon patient. Je soupire, m'assois et réfléchis à tout ce qu'il s'est passé au cours de cette entrevue. Je repasse sen boucle tous ces mots, tous les petites anecdotes qu'il a dit. Une par une... Une par une... mais jamais il n'a parle de Bryan.. jamais ce prénom a été énoncé. Tout est flou autour d'eux....Plus je suis aux côtes de Thomas, plus Bryan semble ne pas être un ami.
Pourquoi leur relation semble être a double face ?
NDN : Bien le bonjour de la la retardataire !! Voici le nouveau chapitre de dementia, assez court j'avoue mais bon j'espère qu'il vous plaira. Merci encore a tous ceux qui votent et commentent sur cette fiction !!!! Je suis fière de voir qu'elle plait à certains et certaines !
voila ! pleins de bisous à vous !!!
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Dementia
FanficDylan n'a plus d'autre choix que de se trouver un nouvel emploi dans un nouveau cabinet de psychologie, étant donne que sont stage vient de s'achever. Mais deux restrictions obligatoires se présentent a lui : - La première, disant que le cabinet doi...