Chapitre 9: "Deal"

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PDV de Dylan 



Il doit être 16 h 20 ou peut-être 30. Je viens d'avoir mon dernier rendez-vous de la journée, c'était Edward, il a rencontré une jeune fille a son travail de comptable. C'est une très jolie stagiaire du " doux nom de Eurydice ", voila comment il me l'a dit. Cet entretien fut rempli de compliment, de petits pensée à l'égard de la jeune fille, en fait une niaiserie écoeurante mais qui chez lui s'apparenta a un amour d'adolescent euphorique. J'ai trouvé ça très drôle, aussi drôle que les bêtisier sur les animaux qui passent à la télé.

Pourtant, là, ce n'est pas le moment de repenser à son petit crush sur Eurydice, mais plutôt je vais devoir jouer toute les cartes de mon jeu, et que le seul but est de poser une plus grande valeur en dernier et remporté le tas. Puis enfin, je préviendrai Bryan, « Je t'annonce que tout est réglé, Thomas peut enfin venir ! » ou peut-être ainsi, «  Bonne nouvelle ! Williams a accepté, je vais t'aider toi et ton ami ! » ou je pourrais faire encore plus enthousiaste ou prendre un air super classe et parle avec une voix très confiante en mode «  j'allais réussir de toute façon »...Non trop prétentieux.

Je suis poster devant la porte du bureau de mon patron, je remet tout en ordre:

-il est désespéré, cloitré, continue apparement à «  se faire du mal ».

-Si nous l'aidons pas il n'aura jamais le courage de revoir ou reprendre contact avec sa famille.

-Sa famille pourrait enfin commencer à renouer des liens.

-il retrouvera une vie sociale, une profession, pourra peut-être retrouver l'amour.

Tiens, j'entends des voix. Je colle mon oreille à la porte.

Petit conseil, pour la vie de tous les jours, on vous dit tout le temps de ne pas écouter au porte, mais sérieusement faites le. 

Je perçois la voix de Monsieur Williams, je crois entendre celle de Kaya aussi et une autre m'étant inconnue, masculine à première entente (et non à première vue ).

Je ne peux comprendre que certains bouts de phrases :

«  ......grâce à l'admission... le plan pourrait fonctionner...pour enfin prouver...

-mais ....j' ai peur que..... en danger.....


-C'est .....mais Monsieur Ameen a remis en cause....


-Monsieur William's j'ai parle de ça avec Aml...j'ai finis par contacté....

-Bien mais si.....sinon j'accepte. ». 

Je ne peux rien comprendre à cette conversation, juste le fait qu'il y a un accord entre ces trois personnes, dont Kaya. Soudain la porte s'ouvre brusquement, je fige. Kaya me regarde droit dans les yeux, elle est choquée de me trouver ici, vue son expression. Mais apparement, elle ne semble pas être la seule, Monsieur Williams parait autant surpris de me voir ici.

Je finis par remarquer ce garçon que j'avais déjà vu avec ma collègue, alors que je quittai le travail y a deux jours je crois. Lui, reste impassible, il me regarde droit dans les yeux. Moi je suis planté la comme un idiot et je commence a sortir à une vitesse incroyable :

«  Je viens d'arriver, je m'apprêtais à toquer mais apparement vous avez été plus rapide. Du coup je me retrouve dans cette situation ou on dirait que j'écoutais à la porte...ce qui est faux ».

Je ris nerveusement, j'en ai peut-être trop dis, peut-être que là intérieurement ils me prennent juste pour un gros con qui ne sait pas mentir, bon le deuxième c'est vrai mais le premier non, c'est pas vrai hein ?

DementiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant