Chapitre 22 : ...

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PDV Bryan

Tranquillement en train de siroter mon petit Expresso tandis que mes méninges s'activent. Je ne comprends pas le changement de Thomas ces derniers temps, certes il semble aller mieux mais pourquoi si soudainement ? Qu'est-ce qui cause un changement de comportement si radical ? Putain...ça me rend fou...Je ne vois rien qui puisse causer cela ...j'ai beau mettre en avant toutes les hypothèses possibles, il n'en existe aucune qui puisse l'empêcher de se faire du mal et de le rendre heureux à la fois. Je masse mes tempes en fermant mes yeux, j'essaye de me faire sortir tout ça de la tête mais ces fichues pensées sont pire que de la glu.

" Mal de crâne ?", entendis-je juste à coté de mon oreille. Je sors alors mon plus sympathique regard de tueur, pour déposer mes deux pupilles à feu sur des yeux en amande rieurs. D'ailleurs, ces dernières ne paraissent pas du tout menacées par les miennes, donc là ce petit gâteux de riz s'installe en face avec son grand sourire. On dirait bien qu'il ne se rappel toujours pas. Il lance alors une discussion :

" T'as pas des cachets ?

- Je n'ai pas mal à la tête ..., répondis-je exaspéré.

- Ah, alors tu réfléchissais, enchaine t-il avec son maudit air de gamin.

- Mais c'est que tu n'es pas si idiot que ça le chinois, surenchéris-je.

- Je suis coréen putain, c'est pas si difficile à voir.". 

Il semble vraiment énervé suite à ma remarque. Tant mieux, ça me fera des vacances et ainsi je finirai mon café sans dérangements.

*********

Le silence des plus soulageant règne pendant dix bonnes minutes. Je me dirige vers la poubelle avec mon gobelet et ma petite cueillette mordillée avec nervosité quand soudain sa voix prononce une chose qui piquerait ma curiosité en plein dans son coeur, si elle en avait un. Il dit :

" Je ne sais plus si je l'ai dit, mais je connais Dylan O'Brien. Je suis son meilleur ami en fait et il m'a parlé un peu de toi.

- Je ne crois pas que tu me l'aies dit, pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt ? je demande d'un ton très enjoué.

- Je n'y ai pas pensé mais voila comme ça tu ne me verras plus comme un ennemi, répondit-il avec un petit sourire.

- Désolé, vraiment, mais c'est que je préfère être clairement méfiant vis-vis des autres surtout qu'ici je ne suis pas réellement proche des autres employés.

- En même temps, sans être vexant, tu ne fais rien pour être proche d'eux ou pour les encourager à te parler du moins.". 

Qu'est-ce qu'il m'énerve celui là....Bon, je maintiens mon sourire et lâche un petit rire de gêne, cela fonctionne toujours sur les idiots dans son genre. Il commence alors à enchainer sur plusieurs sujet dont je feins un quelconque intérêt en disant " Oh je vois !" ,ou encore " Ah ! Mais moi aussi 8". Banales certes, mais cela le berne totalement donc autant continuer.

********

Je crois que je vais me pendre... Dix minutes, précisément, que je supporte les piailleries de ce perroquet chinois. Je n'en peux plus ! Aidez-moi ! Mon cerveau est en train de se déconnecter, je n'écoute plus un seul mot de ce mec. Combien de temps dois-je encore supporter ça ? Il est aussi ennuyeux qu'un épisode de The Real Housewives. Je dois trouver une issue à cette situation et vite ! Je vais dire que ma pause est finie ainsi je pourrais fuir loin. Je m'apprête à m'écrier lorsque le jaune pique ma curiosité en disant :

DementiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant