Le Prix Du Pardon ( Tome 2 Version Allan-Jared)

Chapitre 27 - Le face à face

PDV Jared

Samedi 24 Novembre 2018

21h00

En compagnie de Juan, j'attends à l'extérieur du squat qu'on vienne nous chercher. Je suis carrément tendu mais j'ai appris a me canaliser et à ne rien laisser paraître. Même si Juan m'a écarté de la liste des taupes et que le boss semble le croire, je dois rester sur mes gardes. Après plusieurs longue minutes d'attente, un gros 4x4 apparaît au loin à l'entrée de la zone industrielle désaffectée. Il roule jusqu'à nous puis s'arrête à notre hauteur. Juan ouvre la portière et m'indique de monter ce que je fais juste avant qu'il ne me rejoigne. Je me demande à cet instant, comment mes collègues planqués aux abords du squat vont pouvoir me suivre pour assurer ma sécurité. S'il prenne une voiture, ils vont à coup sur se faire repérer. Les hommes de Di Marco sont très malins et ont l'œil pour remarqué qu'ils sont suivit ou non. J'en conclu que là pour le coup, si ça tourne mal, je suis dans la merde.

 Je ne vois pas comment ils pourraient me suivre. Et le pire c'est que je ne peux même pas mémoriser le chemin qui mène à la planque du boss. Les vitres du véhicule sont complètement noire, on voit rien au dehors, y'a que les vitres avant qui permettent de voir mais bien sur, entre l'avant et l'arrière, il y a une séparation qui bouche la vue. Dans d'autres circonstances, par exemple avec Allan, j'aurais apprécié cette intimité mais là ça me chier plutôt qu'autre chose. Forcément ils sont pas complètement cons, ils empêchent leur passagers de pouvoir connaître la route, ils pensent à tout.

Une fois la-bas j'aurais qu'une chose à faire, mémoriser les détails qui pourraient m'aider à localiser l'endroit, même si j'y crois pas vraiment à cette méthode...De toute façon pour le moment, je n'ai pas d'autre choix.

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La voiture s'arrête enfin. On à passé environ une demie heure sur la route selon ce que m'indique ma montre mais j'ai l'impression que ça fait une heure. Quand je sors du véhicule, la luminosité de l'extérieur ne m'éblouit pas  étant donné qu'il fait a peine plus clair que dans l'habitacle du 4x4. Je comprend très vite que nous sommes dans un garage aux dimensions plutôt conséquentes. On mettrais facilement quatre véhicule à l'intérieur.

- Oh Juan vous voilà, dit le grand patron relâchant la fumée de son gros cigare. 

Il est assis autour d'une table ronde, avec deux prostituées sur ses genoux. Une sur chaque jambes. D'un pas qui se veut assuré avec Juan, je me dirige vers l'homme. C'est un homme plutôt petit et trapu. Sa bedaine ( ventre) menacant de faire sauter les boutons de sa chemise blanche et sa veste  bien trop grande pour lui en témoigne. En tous cas je sais que ce n'est pas de lui qu'Anastasia tient sa beauté. Il a les cheveux noirs et graisseux, plaqué vers l'arrière, des sourcils épais et broussailleux qui surplombes des yeux sombres et rougis. Sans aucun doute par toutes les saletés qu'il s'enfile. Un nez proéminent, proportionnel au reste de son visage, plutôt rondouillard et sous celui-ci, une bouche des plus repoussante. Je ne sais pas comment, une femme peu l'embrasser,  même les filles de petites vertus. Ses épaisses lèvres renferment des dents abîmées, écartées et jaunies ce qui donne vraiment envie de vomir et je n'ose imaginer son haleine.

- Oui monsieur, désolé nous sommes un peu en retard, la circulation nous à quelque peur ralenti. répond Juan

- Et lui c'est quoi son nom déja? 

- Sven Baxter, me présentais-je

- Ah oui...t'es là depuis peu il me semble?

- Cinq mois. 

- Et t'es sur que ce n'est pas lui, ce sale chien de flic? Il à une bonne tête de traite moi je trouve...fouille-le, dit-il s'adressant colosse

Celui-ci obéit et je ne cille pas, tandis que ses mains palpent mon corps. La petite merveille technologique qui me sert à faire partager toutes mes conversations est bien caché dans un des boutons de ma chemise et indétectable.