Woh.Ça c'est de la soirée de lycéen riche et populaire.
-Il vit VRAIMENT dans un château en fait. Je dois l'appeler Seigneur tu crois ? Ironisai-je en remontant mon jean d'une manière hyper féminine.
-C'était l'occasion de mettre une robe, Hal.
Je la regardai en riant.
-Moi ? Une robe ? Ah ah ! Allez vient on y va.J'agressai le bouton du décodeur digitale, voulant activer l'ouverture automatique des portes de la villa-château de la Renaissance.
Il devait y avoir une soixantaine de personnes, surtout des cris, des rires et des chutes dans tout les coins.
-Salut mesdemoiselles, engagea une silhouette devant nous.
Le prince des lieus s'avança vers nous, un grand blond cendré avec une chemise immaculée. Jill lui sourit de toutes ses dents, et me donna un coup de coude qu'elle avait voulu discret afin que je fasse de même.
-Vous êtes ?
-Haly et Jill, répondit mon amie, j'espère qu'on ne dérange pas.
-Pas du tout, venez et faites comme chez vous.Et bien je fis comme chez moi.
Deux heures après, j'étais affalée sur un des poufs du vaste salon, une genre de bière fruitée à la main. Elle avait un goût de plus en plus agréable, je pouvais pourtant me souvenir que j'avais trouvé cela irritable à la première gorgée.
Faut croire que j'étais masochiste de la langue et du palet.Un gars avec un sourire plus blanc que sa chemise s'accroupit à mes côtés.
Spencer.-Tu vas bien ?
Je me redressai sur mon fauteuil en poussant un grognement d'homme singe et hochai la tête.
-Très bien. Encore plus à l'aise que la plante verte de là-bas.
Spencer me regarda, surpris, puis prit ma main et me tira hors de ma léthargie.
-Viens, tu devrais prendre l'air.Je le suivis dans le jardin, on s'assit sur une surface coussineuse, impossible de dire s'il s'agissait d'un banc ou d'un canapé.
-T'es ici depuis peu de temps, non ? Me demanda William de Cambridge.
Non, il ne ressemblait pas tellement à ce bon vieux Willy. Il avait plus de cheveux. Et il avait passé moins d'années sur Terre.
-Nope, environ deux heures.
-Non, rit-il doucement, je veux dire ici à Havera.
Je fis mine de réfléchir.
-Un mois.
-Et ça te plaît ?
-Ça serait mieux si le mec de ma mère ne me surveillait pas quand j'suis avec mes amis. Plus précisément quand je suis avec Wane.
-Wane Coburn ? Tu le connais ?
-C'est un peu mon meilleur pote.
-Ton meilleur pote ? Répéta Spencer.
-Oui. On est pas ensemble.
-C'est un vrai cas, celui là. Il vient au cours qui lui chante.Je rigolais devant la façon de parler du garçon. Je ne me moquais pas, je trouvais ça mignon.
Spencer continua à énumérer les points peu positifs de Wane, parentalement parlant, comme s'il était mon parrain et qu'il prenait le brun comme une mauvaise fréquentation.
-Il fume.
-Il a arrêté ! Rectifiai-je. Enfin c'pas un toxico...
-Il est déjà venu au lycée ivre.
-Pfff ça arrive à tout le monde.
Spencer me lança un regard bienveillant.
-Pas à moi.
Je lui accordai ce point.
-Toi, t'es parfait.Ses lèvres formèrent un grand sourire ravi. Je me justifiai sur un ton sarcastique :
-T'as les cheveux parfaitement coiffés, ta chemise est parfaitement repassée, tu vis dans une grande et parfaite maison, que dis-je, un château de Versailles, t'es adorable avec tout le monde, j'suis sûre que t'as un corps de sportif athlé... Athél... Ique... Lique...
-Athlétique, corrigea Spencer en souriant.
On se regardait pendant un moment, je cru qu'il allait m'embrasser.Je cru bien.
Il pencha sa tête lentement et déposa un léger baiser sur mes lèvres, puis se redressa et me sourit.
Un vrai gentleman le gars, de la présentation jusqu'au moment fatidique.
Qui avait duré deux secondes.Honnêtement, je ne crois pas avoir ressentit grand chose, mais je ne l'avais pourtant pas repousser, et je m'étais sentie attirante pendant ces fractions de secondes.
Ce qui, vraisemblablement, était positif.
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About A Girl
Dla nastolatkówListe des choses à arranger chez moi : 1 : être plus sociable. 2 : arrêter de croire que le micro-onde va exploser si je l'utilise trop longtemps. 3 : grandir. 4 : essayer de m'entendre avec mon beau-père. 5 : lâcher ce téléphone et aller voir le g...