"Et c'est comme ça que j'ai appris qu'en fait, on n'était pas au BON spectacle !"J'éclatai de rire et chutai maladroitement du lit, ce qui fit redoubler notre hystérie.
On parlait depuis une bonne heure maintenant. Étonnement, je m'étais surprise à m'amuser. Il fallait reconnaître que Camille pouvait se montrer assez marrante.-Je crève de chaud ! M' exclamai-je pour la dixième fois en me relevant. On peut ourir la fenêtre ?
-Nan, t'es folle, tout les moustiques vont rentrer.
Un grognement d'ours ayant de réels problèmes mentaux sortit de ma bouche. Je me traînais jusqu'à la fenêtre de la chambre.
-Tant pis, j'ai vraiment trop chaud.
-Non, ouvre pas !Je me retournai et lui lançai un regard de défi. Puis je me précipitai sur la poignée de la fenêtre et tentai de l'ouvrir. J'avais du mal vu l'antiquité que c'était.
-Arrête ! Ordonna Camille en se ruant sur moi.
-J'AI CHAUD.
-IL VA Y AVOIR DES MOUSTIQUES.J'agrippai mes doigts sur la poignée rouillée pendant qu'elle essayait désespérément de me décoller de la fenêtre. Je réussis à la repousser, un peu brutalement. Elle m'entraîna avec elle.
-Mais je meurs de chaud putain !
-Et moi j'ai AUCUNE envie de mourir du diabète !
-Quoi ?!Camille soupira et commença à expliquer.
-Bah oui, les moustiques se remplissent et se vident du sang de plein de personnes différentes, c'est un moyen hyper rapide de choper des maladies mortelles transmissibles par le s...
-J'AI CHAUD ! La coupai-je.
-Tu ne feras pas entrer de moustiques dans MA chambre !Je me dirigeai vers la porte en haussant les épaules.
-Très bien, je vais dans la mienne alors. Ma mère et Dan ont certainement fini leurs affaires maintenant. Merci pour ce p'tit séjour, bonne nuit !
Sauf qu'il y eu un léger problème.
La porte ne voulait plus s'ouvrir. Je me retournai vers Camille.-T'as fermé à clé ?
Elle secoua la tête de gauche à droite, pressant ses lèvres l'une contre l'autre en signe d'incompréhension.
-Non, je n'ai même pas eu de clé.
Je tentai à nouveau d'ouvrir la foutue porte. Agacée, je commençais à m'énerver sur la poignée.
Qui tomba et me resta dans la main.-Oups.
-Nan, t'es pas sérieuse ?! Paniqua Camille me rejoignant.
-J'ai pas fait exprès, c'est cet hôtel qui tombe en ruine comme de la pluie normande !
-On fait comment maintenant ?Je passais mes nerfs sur la porte, tambourinant contre le bois et essayant de la pousser, de la faire bouger, peut être même de la faire tomber, tant qu'on y était.
-Ce n'est pas croyable que personne ne nous entende, râlai-je en appelant à l'aide.
-Laisse tomber, c'est mort. On est coincé !
Camille se laissa glisser au sol, désespérée. A bout de souffle, j'appuyai ma tête contre la porte et fermai les yeux.
Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi.-Tu n'as qu'à appeler ta mère ! Lança ma cousine, moi mon téléphone n'a plus de batterie.
Je me raclai la gorge.
-Le mien en a. Il est dans ma chambre.
La blonde prit un coussin et enfonça sa tête dedans avant de lancer un "Yey !" sarcastique, la voix blasée et le regard exténué.
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About A Girl
Novela JuvenilListe des choses à arranger chez moi : 1 : être plus sociable. 2 : arrêter de croire que le micro-onde va exploser si je l'utilise trop longtemps. 3 : grandir. 4 : essayer de m'entendre avec mon beau-père. 5 : lâcher ce téléphone et aller voir le g...