Deuxième tome - Sixième chapitre.

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Lorsque nous arrivons au Terrier, Molly est toujours en train de pester contre l'oncle et la tante de Harry. Celui-ci reste silencieux et Ron et moi décidons d'en faire autant. La mère de famille ne décolère pas et à chaque fois qu'elle voit l'œil de son fils marqué par le poing de Dudley, sa colère ne fait qu'aller d'intensité en intensité. Ron ne songe même pas à se plaindre suite au transplanage et nous entrons tous les quatre dans la maison, la mine renfrognée. En nous entendant, Ginny, qui était dans le salon, nous rejoint et écarquille les yeux en nous voyant.

- Mais..., commence-t-elle en voyant Harry. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Nous prenons place tous les trois autour de la table de la cuisine tandis que Molly entreprend de mettre des glaçons dans une serviette humide qu'elle tend à Ron. Il le dépose contre son œil et je le vois grimacer suite au contact froid du linge. La mère de famille nous sert ensuite un verre d'eau chacun avant d'enfin daigner répondre à Ginny qui attendait toujours en nous regardant tour à tour.

- Ces gens sont des barbares. Ils n'ont pas voulu nous laisser voir Harry alors les esprits se sont échauffés. Et leur gros lourdeau de fils s'en est prit à Ron pour je ne sais quelle raison.
- Il me cherchait alors j'ai fait pareil, ajoute Ron. Mais face à cette montagne, et sans baguette, je pouvais rien faire.

Ginny lance un regard à Ron en écarquillant les yeux et une fois que Molly a le dos tourné, elle lui adresse un pouce levé pour le féliciter. Elle se plaint ensuite de ne pas avoir assisté à ça alors que Molly, au contraire, s'en réjouit.

- Mais au fait, qu'est-ce que vous faisiez là-bas ? demande Harry.
- On voulait te voir, je réponds. C'était mon idée, mais je ne pensais pas qu'ils allaient essayer de nous l'en interdire.
- Et toi, tu étais où ? interroge Ron.
- J'étais allé faire un tour, je m'ennuyais à mourir.

Brusquement, Molly repose le verre qu'elle tenait tout en regardant Harry comme si elle le voyait pour la première fois. Celui-ci nous adresse un regard étonné, et je ne sais que faire à part hausser les épaules.

- Oh Harry ! Mon chéri, je n'ai même pas pris le temps de te saluer, s'exclame-t-elle en se levant pour aller le prendre dans ses bras. Comment vas-tu ? Tu as mangé ce midi, tu as faim ? Je peux te préparer de quoi grignoter si tu veux.
- Moi j'ai faim, répond Ron en devançant Harry.
- Tu as mangé à midi toi, alors tu attendras ce soir.
- Si tu as oublié je me suis battu avec un ours et j'ai pris un coup de poing !

Molly lâche Harry pour se retourner avant de lancer un regard à Ron, et je vois sur son visage qu'elle ne pourra pas s'empêcher de préparer de quoi grignoter à Ron également, surtout après qu'il ait exposé l'argument du coup-de-poing.

- Très bien, mais laisse-moi m'occuper de Harry avant. Qu'est-ce que tu veux manger mon chéri ?
- C'est gentil, Molly, mais je n'ai pas faim. Et oui, j'ai mangé ce midi.
- Ce n'est pas grave, je vais te préparer quelque chose quand même.

Sur ces derniers mots, elle retourne vers l'évier et je la vois s'activer pour préparer la collation des deux garçons. Elle me demande si j'ai faim, mais je refuse poliment, n'ayant envie de rien avaler pour le moment. Je jette un coup d'œil à la petite horloge de la cuisine qui m'indique qu'il est presque quatre heures. Par réflexe, je regarde l'autre horloge de la cuisine qui m'apprend que tu es toujours au travail. Je ne sais même à quelle heure tu termines tes journées... Je pense à Angelina, qui doit certainement se trouver avec toi et George à la boutique, et je sens instantanément mes muscles se contracter.

- Hé, j'ai une idée, annonce Ginny en interrompant le flot de mes pensées. Tu dors à la maison ce soir.
- Quoi ? Non, certainement pas, je réponds en souriant.
- Et pourquoi ça ?

Eternally Mine (Terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant