Eternally Mine (Terminée)

Troisième tome - Prologue

Par une chaude journée d'été, une jeune femme déambulait entre les étalages d'une boutique, le sourire aux lèvres. Devant elle, une petite fille  sautillait, se retenait de courir dans chaque recoin du magasin. L'enfant brune s'arrêta devant un objet rose fluo, et tendit le bras pour l'attraper.

- Candice, je t'ai dit quoi ?
- On touche avec les yeux..., marmonna ladite Candice. Regarde, tu sais ce que c'est ?

La jeune femme, brune également, s'approcha de l'enfant et jeta un coup d'œil à l'objet rose fluo que Candice montrait du doigt. Un objet qu'elle n'arrivait visiblement pas à identifier.

- Je ne sais pas, mais comme la plupart des objets ici, ça ne me dit rien qui vaille. Ne touche pas.
- Et pourtant, vous ne savez pas à quel point vous avez tort.

L'enfant et l'adulte se retournèrent d'un même mouvement. Elles firent face à un jeune homme roux qui souriait de toutes ses dents. Il était grand, bien  plus grand que l'enfant qui devait lever la tête pour le regarder.

- Alors éclairez nous, répondît la plus âgée en souriant à son tour.
- Ce que vous voyez là est une bougie.
- Vraiment ? Je ne vois pas ce qu'une bougie fait dans un magasin de farces et attrapes...

Le rouquin leva un sourcil, amusé face à la répartie de la cliente exigeante qui se tenait devant lui. Elle était plus petite que lui d'une tête, et portait des habits typiquement moldus. Il avait beau réfléchir, il ne semblait pas l'avoir déjà aperçue sur le chemin de  Traverse, ni même ailleurs. Elle semblait pourtant avoir le même âge que lui.

- C'est une autre catégorie de farces et attrapes... Disons que si vous l'allumez avant de vous endormir, vous pouvez être sûre de faire de beaux rêves..., ajouta-t-il dans un clin d'œil.

La jeune femme regarda le rouquin quelques instants avant de diriger de nouveau son regard vers les bougies roses, avant de finalement comprendre.

- Oh..., dit-elle en souriant, gênée. Je vois...
- J'en veux une ! s'exclama l'enfant. Comme ça je ne ferais plus de cauchemars !

Le vendeur du magasin de farces et attrapes s'empêcha  de rire alors que la cliente essayait de se sortir de cette mauvaise passe.

- Non, Candice. Maman ne voudrait pas que tu aies une bougie dans ta chambre, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Le rouquin dut reconnaître que l'excuse du refus était tout particulièrement bien trouvée et il vit l'enfant faire la moue.

- Il y a suffisamment d'objets ici pour que tu trouves ton bonheur, ajouta la jeune femme.
- Je peux t'aider à chercher, si tu veux, annonça le rouquin à Candice.
- N'oublie pas de demander au vendeur à quoi servent les objets qui t'intéressent, je ne veux pas de mauvaise surprise, lança-t-elle en souriant.

En un clin d'œil, le vendeur en question s'éloigna avec l'enfant laissant la plus âgée seule face aux bougies roses. Elle les regarda un instant en se demandant comment fonctionnait le système, et décida de s'en éloigner pour surveiller sa jeune sœur de loin. Sœur qui la retrouva dix minutes plus tard en montrant fièrement une petite boule de poil mauve  sur la paume de sa main.

- Je peux savoir ce que c'est ?
- Un boursoufflet !
- Ton boursoufflet ne va pas s'occuper de lui-même tout seul, Candice.
- Le vendeur m'a expliqué comment m'en occuper, il a même dit qu'il me donnerait un magasine sur les boursoufflet pour que je puisse m'en occuper !
- Tu es sûre de ton choix ?
- Sûre ! s'exclama Candice en sautillant sur place.

Sa sœur ne put s'empêcher de sourire en ébouriffant les cheveux de la plus jeune, et toutes deux se dirigèrent vers la caisse où elles retrouvèrent le vendeur roux.

- J'aurais préféré un objet non vivant...
- C'était ça ou la bougie..., répondit le vendeur en souriant.

La jeune femme fit la grimace alors que le rouquin posait un magasine sur le comptoir. Sur la couverture, elles virent l'image d'un boursoufflet rose.

- Voilà pour toi, jeune fille, ajouta-t-il en lui tendant également un petit sac. Tu trouveras dedans ce qu'il faut pour t'en occuper. Et... voici la note pour vous, termina-t-il en regardant l'aînée.
- Ce n'est pas donné..., commenta la jeune femme, amusée.
- Je peux peut-être compenser le prix du boursoufflet en vous invitant à boire un verre demain ?

La brune regarda le vendeur en se disant qu'il ne manquait pas d'audace. Elle s'apprêta à l'envoyer gentiment paitre, mais contre toute attente, elle changea d'avis à la dernière seconde.

- Oui, je pense que vous me devez au moins ça.
- Puis-je connaître votre prénom ? demanda-t-il en souriant.
- Iris. Et vous ?
- Fred.
- Alors on se voit demain, Fred...

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Ne me tapez pas. 😂