Arthaclan

VI.

wouaaaah hier j'ai regarde l'épisode de Docteur dépressif (alias Grey's anatomy) avec le petit de huit ans qui tire sur son copain. La madeleine que je suis n'a pas réussit à s'empêcher de pleurer. Du coup, j'ai écris, réécrit, et encore réécrit.

* * * * *

Comme il le leur avait promis, Kalhan avait pris les devants dès leur retour dans la forêt pour les guider vers le nord de Malko. Sans hésitation, il pressait le pas à travers les arbres, tout en surveillant derrière lui, que Victorine parvenait à suivre le rythme. Fermant la marche, Reven n'avait pas rengainé son sabre et restait à l'affut du moindre bruit suspect. Ici, les Malkois pouvaient encore les ratrapper, même si, la plus grande menace venait tout de même de juste devant lui, enveloppé sous dépais cheveux noirs.

- On peut se reposer ici, s'arrêtait soudainement le guide lorsqu'il était arrivé à l'abord d'un cratère.

La cachette n'était détectable que si on s'approchait. Dans la forêt, il ne trouverait pas mieux. Alors Reven hochait la tête pour approuver. La meilleure idée était de ne pas ralentir le pas jusqu'à être en sécurité, mais même si elle s'efforçait de ne rien laisser paraître, Victorine était fatiguée de leur fuite et elle allait surement avoir besoin de manger pour être capable de continuer. De plus, avec le peu de discretion dont ils avaient fait preuve, il était peu probable qu'un animal rode encore dans les parages.

- La végétation est vaste, par ici. Je vais voir si je ne trouve pas des baies et des racines comestibles.

Joignant l'acte à ses paroles, Kalhan s'extirpait de leur cachette en prenant la direction de l'ouest. Autrement dit, la moins sûre. Ce détail vait tout de suite fait tilte à Reven. Mais ce dernier restait silencieux. Son sens de l'observation lui permettait de prévoir le danger bien avant qu'il n'arrive. S'il n'avait pas confiance en leur guide, il avait au moins pleinement confiance en lui. Et jusqu'à présent, ça lui avait toujours été suffisant.

- Tu es toujours aussi méfiant envers ce que tu ne connais pas ? le sortait de ses pensées la petite voix de Victorine. La vie, ou quelqu'un ?

Il lui adressait un regard perplexe. Malgré toute sa bonne volonté, Reven ne parvenait pas à comprendre l'allusion à laquelleelle faisait. La vie ou quelqu'un.

- Aucun Qiew ne s'est jamais manifesté en moi, l'éclairait-elle songeuse. Mais, j'ai toujours été très doué pour déchiffrer les gens. Et il y a un lien particulier entre toi et celle qui est apparu dans l'arène.

Reven n'avait jamais parlé de choses qui le touchaient personnellement. Et bien qu'elle soit très maladroite dans ses mots, Victorine dégageait une aura particulière qui le mettait en confiance. Sans qu'il ne puisse l'expliquer, la confidence ne lui semblait pas être quelque chose d'insurmontable. Alors que pourtant, il était le premier à se méfier des personnes aussi intrusives.

- Il y a quelques mois, commençaitil non s'en dissimuler une certaine nostalgie. Je vivais encore en permanence à Malko. Quand je ne me défendais pas au Volcano, j'aidais ma mère adoptive dans sa taverne.

- C'était elle, la talentueuse peintre de la taverne abandonné ?

Reven n'avait pas besoin de répondre. Il acquiessait silencieusement et poursuivait son récit sans s'en détourner.

- Une fois, elle s'est absentée le temps de deux jours, pour aller se ravitailler en gibier. Et en rentrant d'un de mes procès, je suis tombé sur cette fille. Celle que Malko a renommée, « le Chaperon Bleu ». Son nom est Simka. Elle avait nulle part où aller alors, je lui ais permit de venir se réfugier à l'intérieur.