XXIX. (1)

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L'apparition soudaine de Simka avait rendus Tacha hystérique. Elle c'était laissé submerger par une panique que Reven trouvait plus effrayante que la disparition elle-même de la princesse de Phalène.

- Bon sang, mais comment a-t-elle pu disparaitre alors que tu étais là ?! s'écriait la Jurdienne.

- Peut-être que si vous m'aviez prévenue que vous partiez, j'aurais été plus vigilante, avait sèchement répliqué Simka.

- Mais tu dormais ! protestait Tacha.

- Justement, je dormais !

Kalhan devinait que la panique faisait perdre tous ses moyens à la Jurdienne. Or, tous ces mots qu'elle prononçait sans réellement les penser, faisait bouillir Simka de l'intérieur qui n'allait pas tarder à se précipiter pour l'étrangler.

- Ca suffit, calmez-vous, tranchait-il. Ca ne sert à rien de s'hurler dessus comme ça. Il suffit de fouiller le train, et on la retrouvera forcément.

- Justement non, la navette a déjà fait escalle à Nidor, le reprennait Reven.

- L'agitation de l'escale à Nidor m'a réveillée, et elle était toujours en train de dormir jusqu'à ce que le train reparte.

- Donc, elle est toujours ici, en concluait finalement Kalhan.

L'esprit De ce dernier réfléchissait à toute vitesse au meilleur moyen de la retrouver, le plus rapidement possible. Finalement, Reven et lui se partageaient la fouille du train, tandis que Tacha restait à la cabine pour la localiser à l'aide de ses flux.

- Et moi, je vais sur le toit, déclarait Simka, déterminée.

- Le toit, avec ton bras cassé ? Pas question c'est...

Avant que Reven ne puisse terminer d'argumenter sa protestation, il n'avait même pas remarqué, qu'avec un seul bras, Simka était parvenue à le clouer au sol. Il ne lui avait fallut que queques secondes. Qui l'avait essouflés, certe.

- Et si je me relève ? répliquait Reven toujours prisonnier au sol par le pied de Simka. Tu ne peux toujours pas utilisé le Qiew, je te rappel.

- Peut-être, mais c'est elle qui a le meilleur équilibre, se manifestait Kalhan. De plus, il y a peu de chose pour qu'un ravisseur se réfugie sur le toit avec sa victime. Et si ça devait arrivé, Simka est n'a pas de problème à évaluer une situation et agir en conséquence.

Kalhan l'avait dit, ce que tout le monde pensait sans oser le dire, par peur que cela ne se réalise. Le ravisseur de Victorine. Celui qui l'avait enlevé, qui l'avait agressée, sans même que Simka ne s'en rende compte. Par quel miracle y était-il parvenu ?

Non s'en cacher sa désapprobation avec l'idée, Reven se dirigeait vers l'arrière du train. Tandis que Kalhan se précipitait vers l'avant. Le Rolling n'allait pas tarder à entrer en gare, et après ça, il serait impossible de pouvoir localiser Victorine.

Il ne restait plus que Simka et Tacha dans le wagon de leurs cabines. Le silence régnait, seul les grincements d'engrenage mécanique résonnait de l'extérieur. Sous son manteau bleu enfilé avec difficulté, Simka s'apprêtait à elle aussi, rejoindre son poste, avant que la Jurdienne ne la retienne finalement.

- Tu es sûre que c'est une bonne idée ?

- Toutes les idées sont bonnes, lui avait répondu Simka. Tout dépend du point de vu dans lequel on se place.

Et comme Kalhan et Reven avant elle, Simka c'était volatilisée pour rejoindre son poste. Il étit également temps pour Tacha de se recentrer sur sa tâche à accomplir. Mais son esprit était troublé, rongé par les remords de ce qui ne c'était pas encore produit.

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Reven avait du mal à savoir combien de temps lui était accordé avant que Vicotrine ne disparaisse à tout jamais. Il allait de cabine en cabine dans l'espoir d'un moment l'apercevoir. Mais, la reconnaitrait-il seulement ? Jusqu'à quel point ses blessures l'avait-elle changée ? Si seulement il n'avait pas fui ses responsabilités et fait face, il le saurait !

Reven avait déjà parcouru deux wagons. Soit déjà une dizaine de cabineS dans lesquels il c'était introduit en ignorant les mécontentements et demande d'explications des voyageurs. Victorine n'était dans aucune d'elle, il n'avait donc pas le temps de rester là à se justifier auprès de personnes, qu'i ne faisait que mépriser à ce moment précis. Aucun d'entre eux n'était Victorine, aucun d'entre eux n'en valait donc la peine.

Pour la troisième fois, Reven se retrouvait en équilibre sur les liens d'acier qui reliait les wagons entre eux. Le vent lui fouettait sans répits le visage tout en faisant vibrer ses oreilles dans un son assourdissant qui le coupait du monde. Mais rien ne le perturbait de son objectif. D'un geste habille qu'il semblait maîtriser depuis toujours, Reven rejoignait le troisième wagon de la liste, dans lequel il se faufilait aussitôt.

Reven a l'impression que des heures ont passés, comme si le temps c'était arrêté. Mais il c'est que c'est faux. Le temps c'est même accéléré. Chaque minute, chaque seconde est précieuse pour retrouver Victorine, il ne faut pas la gâcher.

Le train à vapeur venait de siffler son entrée en gare. Et le sang de Reven bouillonnait brusquement à l'intérieur de ses veines. Victorine était toujours introuvable et Tacha ne c'était pas encore manifesté.



*

Hello les insectes ! Comment allez-vous ? Je sais que c'est un peu maigre, ce que je vous propose aujourd'hui. Mais je n'ai pas prit le temps d'écrire depuis un bon moment. Mon contrat ce termine et après 10 mois à bosser sans m'arrêter, je n'aie finalement que 5 jours de vacances avant de débuter le travail de mes rêves, celui pour lequel j'ai tant travaillée, toutes ces années. Fin bref, avec ça je n'ai non plus, plus de téléphone, un vrai bonheur. Je vais faire de mon possible pour vous publier la fin de ce chapitre avant dimanche. Je ne promets rien, mais je vais faire ce que je peux ;)

ArthaclanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant