XXIX. (2)

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Il avait beau eu essayé d'entrer en communication avec elle, il n'avait eu aucune réponse, aucun signe. C'était comme si il se retrouvait totalement seul dans cet prison à vapeur.

L'angoisse avait réussi à totalement gagner Reven. Non seulement il n'avait pas réussi à trouver Victorine. Mais en plus, Tacha ne l'avait pas prévenue de son entrée en gare. Comment était-ce possible ? Tacha était concentrée sur les flux des voies du train, pour espérer retrouver celle de Victorine. Pendant ce temps, Simka se chargeait de surveiller l'approche de la gare. Et si c'était à Simka qu'il était finalement arrivé quelque chose ? Et s'il leur était arrivé quelque chose à toutes les deux ?

- Mais que c'est que ce bruit ? s'écriaient les passagers.

Le grondement cadencé comme la fuite d'un homme lourd raisonnait dans le wagon. Ça venait du toit. Vicotrine était peut-être donc bien en danger, elle-aussi.

Sans plus attendre, Reven se précipitait à l'extérieur du wagon. Une nouvelle fois il se retrouvait dans cette dangereuse zone dans laquelle une attache d'acier s'amusait à taquiner son équilibre. Mais sans devoir s'en forcer, il escaladait le wagon pour atteindre le sommet.

Il ne c'était pas redressé que déjà il sentait son équilibre être vacillé par un vent violent qui ne cessait de le fouettait sans que son que son épiderme ne le remarque. Le paysage défilait encore à toute vitesse quand les freins du train commençaient à peine à grincer. La locomotive fumait toujours, mais moins. Juste assez pour que Reven arrive à détecter cette silhouette qui courrait tout en portant un poids mort par-dessus son épaule. Reven était trop loin pour certifier qu'il s'agissait de Victorine. Mais les chances pour que ça soit le cas était beaucoup trop important pour ne pas le prendre en chasse.

Le train ralentissait tandis que Reven continuait d'allonger ses foulées sans parvenir rattraper sa cible. Tout autour de lui s'assombrissait, tandis que les sons se rassemblaient en un bruyant écho au sommet du hall gothique de la gare.

Avant que le train ne se stabilise, le ravisseur avait déjà sauté du wagon pour s'enfuir, plongeant la foule dans un mouvement de panique qui allait lui permettre de désorienter Reven et enfin, lui échapper. Ce dernier en était parfaitement conscient, et l'idée d'échouer une nouvelle fois l'angoissait. Mais l'espoir lui était subitement revenue en apercevant cet éclair blond se faufiler dans la même direction que l'inconnu. Tacha l'avait visiblement repéré et il était impossible de lui échapper.

Reven avait eu beaucoup plus de mal pour traverser la foule agité du quai. Mais il n'avait pas pour autant ménager ses efforts pour finalement se retrouver au milieu d'une intersection de tunnel souterrain. Trois chemins se présentaient à lui. Ils étaient tous identique et ne dégageait absolument rien. Leur fond n'était pas visible et Reven ignorait totalement vers lequel se tourner. Jusqu'à ce que du bruit émane de l'un de. Sans attendre, Reven se plongeait vers celui de sa gauche, une pioche qu'il jugeait finalement cohérente, puisque selon son orientation, il s'éloignait à la fois de la gare et de la cité. Et après seulement quelques pas de courses effrénés qui n'avaient pas cessés de l'enfoncer plus profondément sous terre, Reven finissait par arriver dans les égouts étrangement clairs de la cité. Mais sa surprise avait eu un véritable goût amer lorsqu'il voyait Kalhan tomber inconscient au pied de l'inconnu ravisseur, ainsi que Tacha et Victorine, écroulées, inconscientes, juste derrière eux.

Reven restait sans voie devant la scène. Il succombait au désespoir tout en essayant de comprendre la situation. Tandis que sa cible, qui l'avait remarquait, lui gratifiait un sourire mesquin.

- Encore un ? Décidément, la princesse grouille de chevalier servant, riconnait-il.

- Que veux-tu ? rugissait Reven en contenant sa colère dans ses poings.

ArthaclanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant