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La lumière ensoleillé avait éblouit Reven lorsqu'ils avaient enfin émergés des égouts et de cette gare encore débordante d'imagination. Reven n'avait jamais vu un paysage aussi beau, tout semblait irréel. La douce odeur salé de la mer chatouillait ses narines tandis que la mélodie des oiseaux de mers parvenait jusqu'à ses oreilles. Il n'existait nul par ailleurs un lieu plus opposé à Malko que cette cité. L'azur de l'eau contre l'écarlate de la lave. Les arbres tropicaux contre les statuts de roches volcaniques. L'air salé contre l'atmosphère cendrée. L'architecture latine contre celle de fortune. Le décor était des plus simple, des plus doux, des plus agréable et pourtant, il n'y avait que richesse qui s'en dégageait. Pas un passant n'arborait pas un sourire des plus heureux. Chaque personne dégageait cette joie de vivre qui n'attristait que plus Reven sur la situation de Quassis.

Des marchands ambulants étaient postés à presque chaque coin de rue pour exposer de la meilleure façon qui soit, toutes leurs collections des pierres précieuses ou de tissus orientale. Aucune contrainte ne semblait priver quiconque de liberté. Après réflexion Reven finissait tout de même par trouver un point commun entre Lisandoris et Malko : leurs libertés. Son ressentis à travers les deux lieux étaient simplement radicalement opposés.

- C'est vraiment magnifique, soufflait Reven d'émerveillement.

- Attend de voir l'intérieur des remparts pour t'émerveiller, lui avait répondu Kalhan avec une once de moquerie.

Reven répondait à cette taquinerie par une moue désapprobatrice d'enfant vexé qui avait fait sourire tout le monde. La magie du paysage ne risquait pas d'être bouleverser par de simples plaisanteries. Tout ici était trop beau, trop parfait et Reven aurait aimé rester dans cette riche tranquillité, pour toujours.

- Pas le temps de s'extasiait, intervenait malgré tout Tacha, nous ne sommes pas encore arrivé au palais, je vous rappelle.

Pour illustré ses dires, la Jurdienne avait pointé le point le plus haut de la cité qui était trônait la cité. Sans plus d'indication, Reven devinait qu'il s'agissait du Palais royal de la capitale.

- Ça ne va pas être très évident d'y arriver, complétait Victorine songeuse. Nous sommes en plein dans la célébration du printemps, les invités vont affluer au palais, et avec la menace de Kallenberg, la surveillance va être décuplée. Et avec mes blessures, je doute que tout ce passe très bien...

- Si Simka veut bien faire jouer ses relations, j'ai peut-être une idée pour nous faciliter la tâche, proposait fièrement Kalhan.

Des regards remplit d'intérêt c'étaient tournés vers le jeune scientifique qui semblait particulièrement confiant. Désireux d'en apprendre d'avantage, ils l'interrogeaient pour obtenir plus de détails. Seul Simka restait silencieuse, comme si elle avait compris ce dont à quoi Kalhan pensait.

- Pas de violence, mettait en garde Victorine soudainement dure.

- Laissez-nous faire, princesse, lui assurait Kalhan en la gratifiant d'un clin d'œil malicieux.

Sans attendre, Simka était partie d'un pas décidé vers un escalier qui semblait conduire tout droit au port. Des petits bateaux de pêcheurs étaient accostés au plus près du quai, tandis que des bâtiments bien plus imposants se trouvaient plus loin, au large de la cote.

- Et qu'est-ce qu'on est sensé faire pendant ce temps ? interrogeait Tacha septique.

- Victorine doit surement en savoir des choses sur cette cité, répliquait Kalhan indifférent. Vous n'avez cas vous laissez tenter par une petite visite historique pour cultiver notre Malkois. On se retrouve au pied de l'horloge pour le coucher de soleil !

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