XVIII. (1 )

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Kalhan, Tacha et le grand-père étaient rentrés à la chaumière après que Reven est succombé au sommeil sur la table de la cuisine. Pour le réveiller, Victorine avait céder à l'idée de lui verser un verre d'eau froid sur le crâne, de Molly. L'intéressé n'avait pas beaucoup apprécié la méthode, mais elle avait eu le mérite de s'être révélé efficace.

Dès son réveil, Reven c'était empressé d'interroger Simka. Cette dernière impassible à l'agitation qu'il avait soudainement provoqué aiguisait ses arles bkanches tout en lui accordant un regard profondément dédaigneux. En laissant ses compagnons plongés dans une profonde perplexité, il avait ordonné au Chaperon Bleu de lui dévoiler ce qu'elle savait de la mort de Maria Cassiopa. Elle avait alors confirmé ce que Rubis avait annoncé, à savoir qu'il était l'auteur de cette tragédie. En guise de preuve à son innocence, Simka avait dégainé de son dos, le fourreau d'une dague dont seule le manche ornée de pierre précieuse dépassait. Or, il était impossible qu'elle ait pu découvrir l'endroit où Reven avait choisi de dissimuler la relique qui représentait le symbole de sa vengeance.

- Il m'a devancé, avait-elle simplement ajouté. Une erreur de timing, de calcul, de l'imprudence ou même une faute de sous-estimation, appel ça comme tu veux. Mais retiens bien une chose, peut-importe la nature des conflits, les victimes collatérales sont inévitables. Et puis, tout le monde un jour, d'une façon ou d'une autre. Alors fais-toi une raison et passe à autre chose.

La fureur gagnait Reven au fure et à mesure que Simka prononcait sa tirade. D'un calme à glacecer les os, elle n'avait fait preuve d'aucune compation. Elle n'avait même pas essayé de les faire parraître encourageant. Au contraire, ils raisonnaient en Reven comme la douleur d'un poignard qui le lacérait tout autour du cœur.

En une seconde, il bondissait sur Simka. La vapeur qui fumait de son corp laissait penser qu'il avait libérer le pouvoir de son Qiew.Mais tous craignait que son fureur l'aveugle au point qu'il ne puisse contrôler la porté de son pouvoir. Personne n'avait eu le temps de réagir que Simka avait intercepté le poing de Reven, avec simplement la peaume de sa main. Il c'était soudainement figé dans la surprise d'une douleur que seul lui pouvait exprimé. Comme si la vie se provait soudainement de lui, il il tombait lentement à gennou tandis que Simka glissait lentement dde la table qui lui servait de siège., sans pour autant rompre le contact. Son regard remplit d'une soiffe de meurtre que personne dans la chaumière n'avait encore vu, elle savourait intérieurement le plaisir de voir ainsi Reven souffrir.

Pour le jeune homme, le temps c'était comme arrêté l'espace d'un court instant. Puis soudain, la douleur avait commencé à le lancer. D'avord comme un chatouillement, elle c'était rapidement intensifiée jusqu'à devenir insupportable. La douleur était à la fois aigue et grave. Lançante et permanente. Glaçante et brulante. Son corps s'affaiblissait. Il avait l'impression que la main de Simka lui pompait toutes ses forces vitales. Le liquide écarlate qui circulait dans ses veines hurlait de détresse sous l'aspiration démoniaque à laquelle il ne pouvait résister. Les battements de son cœur résonnaient à l'interrieur de sa tête. Un battement, deux battement, trois battements. Leur ruthmes ralentissait à mesure que les secondes passaient.

Les yeux de Reven n'avaient pas eu le temps de se clore. S'étendant vers l'intérieur, la sécheresse palissait son tymp habituellement rosé jusqu'à craquelé. L'air lui manquait toujours plus tandis que la crispation de son visage parvenait jusqu'à retenir au plus profond de son cœur, toute la douleur qu'il endurait. La souffrance le pétrifiait. Elle le paralysait, l'isolait, le rendait impuissant et faible.

- Simka, arrête ça ! s'exclamait le grand-père qui venait de retren dans sa chaumière.

- Pourquoi donc se priver de ce que l'on aime ? Ce spectacle, n'est-il pas des plus merveilleux, muchantonnait-elle presque dans un sentiment d'extrème jubillation.

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