XXXII.

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Hey ! Oui un petit mot avant le chapitre, ça ne me ressemble pas, mais je me dois d'essayer d'obtenir votre pardon... Vous rencontrerez à travers ce chapitre un passage inexistant (vous le verrez ;) et je m'en excuse sincèrement, mais je n'avais simplement pas le coeur à l'écrire. C'est un passage assez délicat avec un personnage complexe que j'ai l'impression d'encore devoir apprendre à connaître avant de pouvoir parler de lui. J'espère en tout cas que cela ne vous gâchera le plaisir de votre lecture et vous dit à très vite ♥ (ch-2)

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La bulle à l'intérieur de laquelle raisonnait la musique de l'orchestre, explose brusquement lorsqu'ils traversent les portes de l'intérieur du palais. Comme s'ils avaient changés de monde, l'obscurité nocturne fait place à une salle riche en lumière. Les lustres féérique se reflètes contre les vitraux colorés des hauts murs en pierres finalement sculpté avec goût. Rien n'a été refusé pour la grandeur de cet évènement. Au milieu de tant de luxe, Reven ne sait jamais sentit aussi petit. Il en venait même à se demander comment il avait pu se débrouiller pour atterrir ici. Il était clair qu'il ne faisait et ferait jamais parti de ce monde.

A côté de lui, l'émotion gagnait Victorine qui, comme l'avait prévue Ellma, passait inaperçu contre Tacha et Kalhan qui attisaient tous les regards. Habitués malgré eux à ce genre de rassemblement, le duo s'avaient parfaitement donné le change, même si, les connaissant bien, Reven parvenait tout de même à identifier leur agacement mutuel. Les larmes commençaient doucement à doucement monter aux yeux de Victorine qui faisait son possible pour éviter à son œil blessé de subir les brûlure des larmes salés.

- Nous y sommes, lui chuchotait Reven pour la conforté sur la réalité de ce lieu qui semblait représenter tellement pour elle.

Touchée par cette gentillesse, Victorine aurait aimé pouvoir lui répondre de tout son cœur. Mais cette dernière était tellement soumise à l'émotion qu'elle n'arrivait pas à prononcer le moindre mot. Malgré ses efforts, ses yeux avaient fini par s'embrumer, jusqu'à laisser les larmes de joie lui échapper. A sa surprise, son côté gauche du visage ne l'avait pas fait souffrir, puis elle se souvenait que grâce à la greffe de Simka, ses séquelles avaient été bien plus minimisées que ce qu'elle croyait quand elle observait qu'aucun bras n'était rattaché à son épaule.

Hypnotisé dans sa contemplation des lieux, Reven en avait oublié la nature de leur présence dans un tel endroit. Jusqu'à ce que l'orchestre prenne soudainement le control sonore de l'espace pendant que tous les invités firent silence en s'orientant vers la même direction. En haut d'un majestueux escalier en pierres lissé et nappé d'un tapis écarlate, Arpagon s'avançait lentement.

D'un calme olympien, sa simple présence inspirait un profond respect. C'était un grand homme avec beaucoup de charisme et qui le savait. Son regard de maître incontesté survolait l'assemblé des yeux sans réellement s'arrêter sur aucun visage. Son regard était froid, glacial, il faisait frissonner Reven qui était pourtant bien loin de lui.

Lui, Tacha et Kalhan partageait le même profond sentiment d'admiration devant ce grand homme. Alors que Simka quant à elle, l'observait d'un tout autre regard que Reven ne trouvait absolument pas de circonstance. Un regard insolent, remplit de défit et de méprit que, fort heureusement, personne d'autre que lui n'avait semble-t-il encore remarqué.

- Que les festivités de l'été, commencent ! proclamait Arpagonen emportant les joies de ses invités en même temps qu'il levait ses bras vers les cieux.

Interprété comme un ordre, son invitation à se laisser aller à l'ivresse de la fête envahissait l'atmosphère en même temps que la musique s'adoucissait sur des airs à danser en bonne compagnie. Certain Téméraire se laissait séduire sur la piste de danse, ne craignant aucun regard jugeur, tandis que d'autre préférait rire d'hypocrisie ou s'agglutiner autour du buffet richement garnit par les amuse-bouche dont Reven n'avait jamais eu aucun idée d'existence.

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