XXXIII.

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Reven était devant la porte de la cellule de Simka. Elle lui semblait très solide, et deux soldats gardaient son entrée. Mais qu'importe, Reven n'avait pas l'intention de faire de folie cette nuit. Il était trop préoccupé.

La nuit était désormais bien entamée. Deux chambres avaient été proposés à Kalhan et Reven ; Mais ce dernier n'avait aucune envie de sombrer dans le someille, et même si c'était e cas, il n'était pas sure d'y pavenir. Après les explications qu'il avait enfin eut quelques heures plutôt, il se sentait profondément trahit.

Victorine n'avait en réalité jamais été enlevé pour finalement s'échapper et se retrouver perdus au milieu des Piques d'Argents. Elle avait toujours été de mèche avec Tacha, la Jurdienne exilé qui, en échange d'une place à Phalène était devenue son garde du corps.

Elles avaient pris autant de risque dans le seul but d'arrêter Simka, qu'ils succpectait de faire partie des terroristes de Kallenberg. Les agents de renseignements assigné à la couronne avaient repérés les activités illégales du Chaperon Bleu et découvert ses liens avec Rubis Diegard, membre dirigeant de Kallenberg reconnut de sources sure. Simka bien que repéré était impossible à capturer, et Arpagon comptait sur le jeu d'acteur de sa fille pour réussir à l'apater jusqu'au palais, où elle n'aurait aucun moyen de s'échapper. Depuis le début, Simka avait été piéger malgré tout ce qu'elle avait fait pour les aider à rejoindre la capitale. Malgré tous les sacrifices qu'elle avait enduré. Reven ne pouvait s'empêcher de penser que s'il n'avait pas été aussi imprudent à Quassis, Simka n'aurait pas eu à subir une greffe et ainsi, elle n'aurait pas été aussi vulnérable ce soir.

Mais surtout, il ne pouvait s'empêcher de mettre le raisonnement de la couronne en cause. Sans compter sur le fait qu'Arpagon n'avait ni demandé d'explication ni fait preuve d'empathie pour la condition de sa fille, le souvenir de certains évènements lui mettaient le doute. Depuis toujours, le but de la cellule terroriste de Kallenberg était de nuire à Phalène, et particulièrement, à la courone qui la dirrige. Hors , tout le monde en avait été témoin, ce soir Simka c'était précipité pour protéger Arpagon de l'attaque de Wolf. Et si, c'était finalement Wolf, qui faisait partie dela cellule terroriste de Kallenberg ?

De plus, comment expliquer, le sacrifice que Simka avait volontairement proposé de faire avec l'opération de la greffe, pour sauver Victorine. Si son but était de lui nuire, cet acte n'était pas vraiment des plus logique. Sans compter que Simka c'était firtement investie durant le Rolling-Express, pour l'aidé à reprendre confianceen lui. Si dans un premier temps Simka avait été méprisable à souhait, elle avait su faire des efforts et devenir une présence agréable, durant la fin de leur voyage.

Reven avait ce sentiment que tout lui échappait. Tout ce dont en quoi il croyait, toutes les fondations de l'univers sur lequel il se reposait avait fini par s'éffondrer. Lui qui croyait si bien s'entendre avec Victorine, ce n'était qu'un mensonge. Il en étaitde même avec Tacha. Il ce s'entait désormais attrocement seul. Reven n'avait pas vraiment réalisé que Kalhan était dans la même situation que lui, ou pourtant, il n'avait aucune idée de comment ce dernier vivait l'évènement. A vrai dire, il ne s'en souciait pas vraiment non plus, ce qui l'importait à cet instant, c'était d'être aux côtés de Simka et d'essayé de la faire sortir de cette misère.

Il n'aurait pas sut depuis combien d'heure il était assis sur les pierres froides et dures du sol, mais Reven n'avait pas bougé depuis un moment malgré les fourmillements qui començaient à envahir ses jambes. Même si ses yeux verts étaient fixés sur l'imposante porte à la toute petite feunêtre de barreaux, Reven avait tout de même pu détailler le lieu. Ils étaient sous-terre. Aucune lumière n'arrivait et ils devaient compter sur des torches murales pour réussir à voir dans cette obscurité. Reven ne le sentait pas, mais à voir l'équipement vestimentaires des soldats, il devait probablement faire froid et humide. Chaque goutte d'eau qui tombait au sol raisonnait, laissant penser que ce tunnel était sans fin. Il y avait plusieurs cellules, mais peu de bruit. A croire que cette endroit était peuplé de tout, sauf de vie.

ArthaclanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant