IX.

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- Quelque chose ne va pas, Reven ? lui demandait Victorine un brin inquiète de ne pas le voir les suivre.

- Tu as entendue comme moi ?

- Entendue quoi ?

Alors il n'y avait que jusqu'à lui que Tacha avait fait parvenir le son de sa voix. Mais de quoi s'agissait-il ? Une sorte de télépathie ? Non, Reven avait réellement cette sensation que l'air lui avait parlée, et non pas une petite voix dans sa tête. Sans plus attendre, il trottinait jusqu'à la blonde qu'il commençait à bombarder de question tout en agitant ses bras dans de grand geste sans se soucier de son sabre qu'il tenait.

- Ça suffit, tu vas fini par blesser quelqu'un ! s'exclamait Kalhan en empoignant la lame rouge avant de pousser une plainte de douleur qui interrompit Reven.

- Ca va Kalhan ? se précipitait la princesse.

- La vache, ça brule ! se plaignait le jeune scientifique aux yeux d'azur tandis que Reven continuait de ferment tenir son arme. Comment tu fais pour ne rien sentir ?

- Je ne sais pas, lui répondait-il en fixant la lame brillante. J'ai... jamais ressenti la chaleur.

Victorine déplaçait son regard concentré sur la main cloqué de Kalhan, jusqu'à Reven. Encore, elle pouvait sentir la chaleur de la lame dans la main qu'elle tenait délicatement, alors comment Reven ne pouvait-il rien sentir ?

- C'est un effet secondaire du Qiew, lui expliquait Kalhan qui la sentait perplexe.

Mais à sa surprise, Reven lui-même semblait ne pas être au courant de s'être handicapante contrepartie que devait subir ceux capable de maîtriser le pouvoir que la nature leur avait offert.

- Quand un hôte est harmonisé à un élément, commençait Tacha qui avait l'air d'également maîtriser le sujet, un des cinq sens est affaiblit. Mais trop peu pour qu'on puisse le remarquer. Puis, plus l'hôte décide d'approfondir la maîtrise de son pouvoir et plus le sens affecté est affaiblit.

- Et comment le sens touché est défini ? demandait Victorine avec beaucoup d'intérêt.

- C'est aléatoire, lui répondait Kalhan. Moi par exemple, pour mon harmonie avec la terre, c'est le gout qui m'a été sacrifié.

- Et moi, la vue, complètait Tacha. Pour Reven, ça a l'air d'être le toucher.

- Attend, tu vas me faire croire que la meilleure archère de Jurda a la vue affaiblit ? La bonne blague, s'exclamait Reven moqueur.

- Quand une de mes flèches t'aura crevé un œil, tu te moqueras moins, bouillotte ambulante !

- A parce qu'en plus t'as prévue de me crever un œil, la folle aux fléchettes ? répliquait Reven sous le même ton de défi.

- Comment m'as-tu appelée ?

- Oh la ferme, tranchait ferment Victorine. Pitié Kalhan, dis-moi que nous n'avons pas une longue marche à faire enfermé ici car j'ignore si je pourrais supporter leur chamailleries encore très longtemps.

- J'ai peur que nous ayons quelques heures devant nous, s'excusait l'interrogé en ce grattant l'arrière du crâne.

C'était entremêlé dans les lamentations de la princesse, les répliques à demi-cinglante de Tacha et Reven ainsi que des tentatives veines de retour à la paix de Kalhan que le petite groupe débutait son nouveau voyage. Progressant dans le tunnel à peine éclairé, Klasen les observaient s'éloignés en même temps que l'entrée du passage se refermait. Le raisonnement du verrou invisible se fait raisonner dans la petite pièce aux allures de bibliothèque qui semble maintenant plus triste, plus vide.

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