11. Perfect

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PDV Tae-Hyung

On sonna à ma porte, et j'ouvris. Joon Hyung se tenait debout devant le seul de la porte avec des bières dans les mains. Je souris et le laissa entrer. Nous nous installâmes sur mon sofa et ouvrîmes notre première bouteille. Rapidement, nous en vidons plusieurs. Ça faisait du bien de se saouler un peu.

Alors, hyung. Comment ça se passe toi et Sa-Ra ? Toujours aussi mal ? Lui demandai-je après une gorgée.

Il fit un sourire en coin, ses yeux à moitié fermés.

Quelle question. Elle m'ignore complètement maintenant qu'elle est devenue la fée nationale du pays.

Il soupira en mettant sa main dans ses cheveux.

Les femmes sont vraiment les pires. N'est-ce pas ?

Il me regardait comme si il attendant que je sois d'accord avec lui. Il en a tellement bavé avec Ryu Sa-Ra que maintenant il éprouve une haine horrible envers les femmes. Je souris en baissant les yeux.

A qui tu penses ? Me demanda-t-il. A cette Baek Ye-Sul ?

Oui. Répondis-je franchement.

Cette femme a eu le culot de se frotter à toi pour te voler la vedette. Et elle fait la victime devant tout le monde. Je la déteste vraiment.

Je l'observai dire du mal d'elle. Il avait tord. Elle n'était pas comme ça. Elle était juste tellement naïve et innocente. Et aussi très lente à la détente. A chaque fois que je faisais un pas vers elle, elle paniquai et me rejetai froidement. Elle ne disait jamais "ma" chanson, mais toujours "notre" chanson. Je fis un petit rire qui attira l'attention de mon cousin. Elle était vraiment trop niaise cette fille.

Tu as changé. Dit-il.

Je relevai les yeux sur lui.

Tu as beaucoup changé. Ne me dis pas que c'est à cause d'elle.

C'est à cause de personne.

Tu vas faire quoi maintenant ?

Je soupirai.

Je ne sais pas. Peut être me préparer à aller à la retraite.

Il me donna un coup de poing à l'épaule et se leva, mettant sa veste.

Ne dis pas ce genre de connerie. Sinon je t'en mets vraiment une.

Il se dirigea vers la sortie, quand il s'arrêta pour rajouter quelque chose.

Ne t'affaiblis pas à cause de cette vipère. Finit-il avant de franchir la porte d'entrée et la refermer derrière lui.

Je soupirai. Le directeur... Des que je l'ai entendu dire qu'il envisageait de prendre en charge un autre artiste, j'ai tout de suite sû qu'il voulait m'abandonner. Il est tellement lâche qu'il n'est même pas capable de me le dire en face. Je laissai tomber ma tête en arrière. Etait-ce vraiment la fin pour moi ? Si c'était ça... ce sera bien fait pour moi. Ce sera ma punition pour mon crime. Peut être que si je n'avais pas fait ça, cette personne aurait pu mieux s'en sortir que moi.

PDV Ye-Sul

Plusieurs personnes passèrent à côté de moi en se demandant qu'est-ce que je faisais. Je restai juste planté devant l'ascenseur, me demandant quoi faire. Devrais-je monter ou pas ? Si je monte, que faire si il ne veut plus me revoir ? Que faire si il me déteste ? Tout ce que je faisais était me poser des questions et pleurer comme une gamine. J'avais mal, mais surtout peur. J'étais effrayée à l'idée qu'il me déteste. Qu'il pense que je me suis servie de lui comme le dit Kim Joon. Au final, comme une lâche, je partis. J'avais trop peur pour l'affronter. J'étais une lâche. Je ne méritais pas d'aller sous la lumière des projecteurs. Je ne méritais pas tout cet amour et admiration de la part des citoyens, ni même l'admiration du directeur. J'aurais mieux fait de rester dans mon monde sombre et sans avenir. Quel droit avais-je d'arracher ce qui était précieux à quelqu'un de cette manière là ? Je n'étais rien. Enfermée dans mes pensées sombres, je ne m'aperçue même pas que je me dirigeai tout droit vers le passage piéton alors que le feu était rouge pour les passants. Je continuai de marcher, sans rien voir devant moi à cause de mes larmes. Une lumière aveuglante me fit revenir à la réalité et lorsque je tournai la tête vers la droite, un camion fonça droit devant moi. Je n'eu pas le temps de réagir, qu'une main s'empara de mon bras pour me tirer contre le torse d'un homme. La peur m'avait anéantis et les bras de cet homme me tenait en sécurité. J'avais, sans m'en rendre compte, entourée mes bras autour de la taille de mon sauveur. Après un moment, le temps de reprendre mes esprits, cet homme me prit par les épaules et m'écarta de lui en me secouant. 

Perfect to me (Terminé)Where stories live. Discover now