Chapitre 27

2.1K 72 8
                                    

Ils montent tous dans la voiture de Stiles et celui-ci démarre en trombe.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé, là-bas ? demande Stiles.
Derek est grognon et ne répond pas. Scott prend la parole :
- Elle a fui. Parce qu'elle a eu peur de nous.
- C'était le but de lui faire peur, ajoute Isaac.
- Non, le but est de récupérer la bague, ce n'est pas nécessaire de la blesser.
- Et qui a eu la fabuleuse idée d'arracher la porte de sa voiture ?
Personne ne répond et ils font tous les gros yeux.
- Oh, okay.
Stiles se sent gêné. Ils continuent de se chamailler pour savoir de quelle façon ils auraient dû gérer la situation.
- Ça suffit! intervient Derek.
- Oui ben en attendant, pendant que vous jouiez à cache-cache dans la forêt, ses amis m'ont rendus une petite visite ! Ils m'ont littéralement trainé jusqu'à la voiture, que VOUS avez détruit ! Alors non !! Me laisser seul ici n'était pas votre meilleure idée !
- Est-ce que tu leurs a dit quelque chose ?
- J'aurais pu mourir et la seule chose que vous me demandez c'est si j'ai balancé ? Je vous ai défendu bande d'idiots, j'aurais peut-être pas dû, à voir votre intérêt pour moi.
- Stiles aller... Fais pas la tête.
Quelques minutes après, ils arrivent chez Katherine. Derek rentre en premier, toujours énervé. Il se dirige sans un mot vers la salle de bain. Il enlève son t-shirt et remarque une brûlure à l'endroit où la fille l'a touché. D'où es-ce que cette brûlure vient ? Il devrait déjà être guéri, mais la blessure ne semble pas vouloir disparaître. Il ne sent rien, il n'a pas mal. Katherine fait son apparition derrière Derek :
- Où est la bague ?!
Quand elle voit la trace sur le torse de Derek, elle se radoucit. Elle touche alors délicatement sa brûlure, avant de se jeter brutalement sur sa bouche. L'échange devient alors plus bestiale entre les deux amants.

***

J'ai la tête appuyée sur le torse à Damon, quand je me réveille ce matin. Je lève les yeux dans sa direction, il semble dormir. Je décide alors de me lever. Je descend à la cuisine où tout le monde s'y trouve déjà.
- Il faut qu'on parle, me dit Caroline en m'entrainant à l'écart.
Ça commence bien dit donc. On s'assoit dans la salon.
- Il s'est passé quelqu chose hier pendant que tu n'étais pas là.
Je pense m'attendre à beaucoup de choses mais surement pas à ce que Caroline s'apprête me dire. Elle commence à me raconter ce qu'il s'est passé entre Lucy et Damon. Mon sang bout dans mes veines. Plus elle avance dans le récit, plus j'ai l'impression de devenir folle. Pourquoi il aurait fait ça ?! J'ai de plus en plus de mal de respirer. Elle m'explique qu'elle a dû leur faire oublier, et je la remercie pour ça. Au moment où elle finit son récit Damon fait son entrée. Il a tout entendu. Il sait que je sais. La colère et le dégoût me surpassent tellement que rien ne sort quand je le vois. J'avance dans sa direction et éclate ma main dans sa figure d'une violence singulière. Il ne tente même pas de me stopper. Je retourne à la cuisine et d'une froideur sans égale je m'adresse à Lucy et Jo' :
- Allez faire vos valise, on retourne chez moi !
Elles me regardent avec de gros yeux, mais en apercevant mon regard, elles n'osent pas de faire de remarques. Je monte les escaliers quatre à quatre, jusqu'à ma chambre. Je prends un oreiller et hurle dedans. Je sais que la plupart m'ont entendus. Je m'habille rapidement avant de mettre le reste de mes affaires dans ma valise. Je tremble d'hystérie. Il me rend folle.
- Anna...
La voix d'Alaric retentit.
- Non Ric, ça ne sert à rien. Je ne peux pas rester dans cette maison, sachant ce qu'il a fait. C'est pour elles que je fais ça. Je rentre chez moi. Alaric... C'est un putain de monstre...
Ma voix tremble et je craque. Il me prend dans ses bras. Je n'en peux plus de pleurer tout le temps. Cette nouvelle vie est un enfer. Les insulte à son égard se multiplient dans ma tête. Je le hais. Mais qu'est-ce que je croyais, bordel ?! C'est un monstre, je l'ai toujours su, il ne changera jamais. Je me détache d'Alaric et essuie mes yeux. Personne n'a besoin de savoir que j'ai pleuré pour cette horreur. Je boucle et descend ma valise. Damon a disparu. Je m'approche de Stefan :
- Merci pour tout, merci de nous avoir hébergé.
- Ça va aller ?
- Oh on va s'en sortir, d'ici que mes parents reviennent, dis-je en rigolant pour adoucir l'atmosphère.
Lucy et Jo' descendent leurs affaires. Je fais un câlin à Stefan.
- Je vais vous déposer, propose Alaric.
Oui c'est vrai je n'ai plus de voiture! J'avais aussi oublié que je devais prétendre sortir avec Ric. Et pourtant, ça ne fais qu'un jour. Je dis au revoir à tout le monde.
- On se voit en cours, me disent les filles.
On arrive rapidement chez moi. Alaric nous aide à décharger nos affaires, puis s'en va. Après avoir ranger nos valises dans le plus grand des calmes, je vais voir ce qu'il y a dans les placards. Rien. Pourquoi, je n'y ai pas pensé plus tôt. Il faut que j'aille faire des courses. Je crois que ce matin nous n'irons pas en cours, je trouverais bien une excuse. Comment je vais aller faire des courses, si je n'ai pas de voiture ! Un bruit attire mon attention à l'extérieur, je regarde par la fenêtre et vois ma voiture comme neuve. Je sors et me dirige vers celle-ci. Personne. Il y a une note coincée entre l'essuie-glace et le pare-brise. " Je suis désolé. Il faut qu'on parle. E " Ça vient d'Elijah. Je rentre dans la maison et hurle :
- Lucy, Jo, je vais faire des courses vous voulez venir avec ?
Elles descendent en courant. Je prends ça pour un oui. Mon téléphone sonne quand nous passons la porte, c'est Elijah :
- Allez dans la voiture, je vous rejoins. Allô ?
- Hey, dit-il d'une voix douce.
Non ! Ne prends pas cette voix quand je suis censée être énervée contre toi !
- Tu vas bien ? On m'a raconté pour cette nuit.
- Oui je vais bien.
Je ne m'étends pas sur les détails. Il allait dire quelque chose mais je le coupe :
- Merci pour ma voiture.
Je monte dans la voiture et mets les clés dans contact.
- Anna, il faut qu'on parle de ce que tu as découvert.
Je lève les yeux au ciel.
- C'est maintenant que tu veux en parler ?!
Je ne veux pas trop en dire, à cause des filles.
- Écoute, il faut que je te laisse.
- Anna, fais attention à Niklaus.
- Je n'ai pas peur de Klaus.
Je raccroche. Jo intervient directement :
- Qui est Klaus ?
Oh putain ! Oh personne juste un vampire psychopathe de 1000 ans qui a essayé de me tuer quand j'avais 5 ans !
- Juste un conseil ne vous approchez pas de lui.
J'entends Jo marmonner toute seule derrière :
- Ça répond pas à ma question !
J'allume la radio.
Après les courses et avoir mangé, on se prépare pour quand même aller en cours. Parce que si mes parents apprennent que j'ai séché pendant qu'ils n'étaient pas là, le retour ne va pas s'annoncer aussi chaleureux que je pensais. Quand on arrive au lycée, on rejoint directement notre groupe d'amis. Lucy a l'air ailleurs, on dirait qu'elle cherche quelque chose ou plutôt quelqu'un du regard. Elle a flashé sur un américain ! J'en étais sûre ! Quand on rentre après les cours, elle aura le droit à un interrogatoire.
- Anna, je t'ai inscrit à Miss Mystic Falls, j'espère que vous serez encore là les filles pour l'élection parce que c'est un sacré évènement !
- Tu as fait quoi?!
Les autres rient autour de nous.
- Caroline...
- Je suis pratiquement sûre que tu peux me succéder, d'ailleurs première répétition aujourd'hui après les cours.
Je lève les yeux au ciel. La sonnerie retentit et nous dirigeons chacun vers nos cours respectifs. Après les cours, je me dirige sans grande envie vers le gymnase. Caroline me saute littéralement dessus, j'aperçois que Rebekah fait aussi parti du groupe des candidates et que sont partenaire est Matt.
- Caroline je n'ai pas de partenaire, dis-je en faisant demi-tour.
Elle m'attrape le bras et me tire vers un garçon seul :
- Je te présente ton partenaire !
- Hey, je suis Isaac.

***

J'ai raté. J'ai tout raté. Son regard en disait tellement plus long que tous les mots les plus blessants du monde. Je sens arrivé les reproches et les leçons de morales des autres mais je m'en contrefous. Parce qu'au final toutes les personnes autour de moi finissent par être blesser. Je suis un monstre. Je suis un monstre crée par Katherine. Mais c'est tellement mieux si elle reste loin de moi. Je peux soit être le meilleur pour elle soit le pire. Je suis le pire. Je ne peux pas être le meilleur pour quelqu'un s'est impossible, impensable.
Je suis misérablement assis dans mon salon, une bouteille de bourbon à la main. Mon téléphone sonne :
- Tu me déranges en train de boire.
- Je t'ai manqué ?
- Katherine.
- Comment va ta petite Anna ? Oh, c'est vrai, elle doit probablement te haïr sachant ce que tu as fait à sa charmante copine. C'est dommage tout ce que tu avais à faire c'était me donner la bague, on aurait pu éviter tous ces désagréments.
- Oh Katherine, tu ne l'as toujours pas cette bague ? Comment peux-tu espérer l'avoir quand tu fais appel à un groupe de loup-garous prépubère, tu me déçois.
Il la sent fulminer de l'autre côté du téléphone.
- Même si mon plan A n'a pas marché, j'ai un plan B, C, D, E,... Tu connais ton alphabet je suppose. Souviens toi, je gagne toujours, Damon.


I'm not Elena.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant