« Le Refuge »
Le Building est un immense immeuble.
L'immeuble, une grosse maison.
La maison, c'est mieux qu'une grande cabane.
La cabane reste une sorte de hutte.
Or la hutte n'est qu'un léger abri.
A l'origine, on s'est fait un abri contre le vent, le froid et la pluie.
Aujourd'hui, certains vivent sans abri. Nous avons beaucoup de sans-abris.
L'abri du « sans abri », c'est le carton.
Le carton est lourd de signification : le petit carton d'invitation pour la réception dans le building ou le pauvre carton d'emballage pour le sans-abri qui en a fait son logis.
Pour la misère absolue, c'est un dernier refuge.
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« Commérages »
Mon cher compère, qui sans précautions sort de son repaire,
manque de repères, et immanquablement se perd.
Alors, des commères, il est l'objet de commérages.
Qu'allait-il faire hors de son repaire ?
Qu'a-t-il trouvé comme galère ?
Pour qui se prend-il ? diront les cancanières.
Mauvaise langue ne perd jamais venimeuse salive.
Médisance et dérision sont de la rumeur le meilleur filon.
Faut-il donc sortir de son antre ou de son repaire ?
Oui, pour que parlent les commères,
Car leurs bavardages brûlant leurs gorges d'enfer,
Elles se consumeront dans leurs paroles délétères.
Mon cher compère, ainsi faut-il faire.
N'aie pas peur !
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Fables vertes et contes bleus
Historia CortaFables vertes et contes bleus pour meubler le quotidien en noir et blanc et réveiller l'imaginaire affaibli. Les sujets abordés sont graves ou légers, futiles, divers et variés. Vous trouverez dans ces récits verts et bleus, une écriture au...