Partie 21. Le Refuge

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« Le Refuge »

Le Building est un immense immeuble.

L'immeuble, une grosse maison.

La maison, c'est mieux qu'une grande cabane.

La cabane reste une sorte de hutte.

Or la hutte n'est qu'un léger abri.

A l'origine, on s'est fait un abri contre le vent, le froid et la pluie.

Aujourd'hui, certains vivent sans abri. Nous avons beaucoup de sans-abris.

L'abri du « sans abri », c'est le carton.

Le carton est lourd de signification : le petit carton d'invitation pour la réception dans le building ou le pauvre carton d'emballage pour le sans-abri qui en a fait son logis.

Pour la misère absolue, c'est un dernier refuge.

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« Commérages »

Mon cher compère, qui sans précautions sort de son repaire,

manque de repères, et immanquablement se perd.

Alors, des commères, il est l'objet de commérages.

Qu'allait-il faire hors de son repaire ?

Qu'a-t-il trouvé comme galère ?

Pour qui se prend-il ? diront les cancanières.

Mauvaise langue ne perd jamais venimeuse salive.

Médisance et dérision sont de la rumeur le meilleur filon.

Faut-il donc sortir de son antre ou de son repaire ?

Oui, pour que parlent les commères,

Car leurs bavardages brûlant leurs gorges d'enfer,

Elles se consumeront dans leurs paroles délétères.

Mon cher compère, ainsi faut-il faire.

N'aie pas peur !


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Fables vertes et contes bleusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant