Chapitre 2

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Pdv Ethan

J'ai tous juste dix-huit ans et je subis déjà les aléas de la vie. Ma mère et moi venons tous juste d'emménager dans un petit quartier. Contrairement à plusieurs personnes, je n'attends plus rien de mon avenir, de ma vie non plus. Je vis au jour le jour et ça, depuis tout petit. Mon père est parti avec sa secrétaire et tout nos biens, je n'avais que trois ans. Dire que ce lâche et moi avons le même nom de famille, j'ai honte. Ma mère s'est démenée pour me donner de quoi me nourrir, me loger. Elle faisait des petits boulots à droite et à gauche en plus de son emploi fixe dans une usine de textile.

Ma mère et moi avons toujours su nous débrouiller sans monsieur Miller et sa grande fortune. Mais depuis un an, nous qui avons l'habitude de sourire nous ne le faisons plus. Le sort, c'est acharné sur nous, après avoir perdu son emploi pour cause de faillite, ma mère est tombé malade et pas n'importe qu'elle maladie, un cancer... Celui-ci commence à s'installer de plus en plus et la bouffe de partout. Elle a subi plusieurs opérations et malgré tout, le parasite est toujours là, encré en elle. Nous avons donc déménagé dans cette ville afin qu'elle possède les meilleurs soins et cancérologues.

Mes derniers cartons déballés, je me poste à la fenêtre pour fumer une cigarette. Une lumière s'allume devant moi, elle provient de chez les voisins. J'arrive à distinguer une silhouette en train de se laver enfin, je pense. Tout à coup, l'ombre commence à s'agiter dans tous les sens. Quand celle-ci se retourne, la lumière s'éteint aussitôt. J'en conclus qu'elle a dû me voir. Dans quel genre d'endroit, j'ai atterri ? Une fois ma clope finis, je me prépare pour aller sous la douche. Dans ce monde, ça doit être la deuxième chose qui doit arriver à me détendre après une cigarette bien sûre.

Lorsque je sors de la douche, je remarque que la chambre destinée à accueillir ma mère est entre ouvert. Je me dirige alors vers cette pièce peux aménager et sors d'un des tiroirs le parfum que ma maman portais chaque jours avant. Quelle odeur merveilleuse et nostalgique. Cette chambre est si triste et vide, il n'y a plus grand-chose que ma mère possède, car tout est déjà à l'hôpital, avec elle.

Je m'installe sur mon lit après avoir fumé une deuxième cigarette et m'endors aussitôt.

Ma mère est si pâle que le blanc ne serait même pas approprié pour la décrire. Sa main est si froide, qu'un glaçon ne serait pas aussi gelé qu'elle. Je regarde partout, autour de moi et aperçois un médecin qui me regarde comme si tout était terminé pour ma mère. Tout à coup, il s'exclame « heure du décès... » Je ne laisse pas terminé, mes yeux s'ouvrent, je suis en sueur, j'observe les environs et constate que je ne suis plus dans une chambre médicalisé, mais dans la mienne. J'ai dû faire un cauchemars. Je déverrouille mon portable afin de savoir qu'elle heure, il est, celui-ci affiche 3 :15, bon bah ca ne sert à rien de se rendormir autant se préparer pour l'hôpital.

Avant de me lever, je check chacun de mes réseaux pour savoir les nouvelles du jour. Ceci étant fait je prends alors mon courage à deux mains et pose mes deux pieds au sol. J'enfile ensuite les vêtements qui me viennent en premier. Je suis maintenant devant la télé et attends que le temps passe, car malgré tout mon envie d'y aller lentement, je suis toujours extrêmement en avance, je me demande pourquoi ? Le temps passe plus vite devant un écran. Il est sept heures et demi et je suis à deux doigts de sortir de chez moi quand un appel m'en empêche. Steven s'affiche alors sur mon écran de téléphone.

- Ethan !! Hurle Steven.

- Hey, comment ça se fait que tu sois réveillé à cette heure-ci ? Tu n'es pas en train de décuver d'une soirée ? Rigolais-je.

- Hahah tu es un comique même de si beau matin. Bref si je t'appelle s'est pour te dire que j'ai une super bonne nouvelle à t'annoncer.

- Tu as enfin décidé d'arrêter de te teindre les cheveux ? Nan aller vas-y, je t'écoute.

Harmonie Parfaite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant